QuandMichelet ou Hugo ou Péguy parlaient du peuple, ils parlaient évidemment des paysans, étant entendu que les ouvriers étaient des paysans fraîchement urbanisés. Le peuple, c'était donc la paysannerie telle qu'elle s'était constituée depuis 10 000 ans avec son expérience de la terre, ses us et coutumes, sa religion. Cette classe sociale n'existe plus en Europe. L'exode rural, la Publié le 02/10/2013 à 00h00 , mis à jour le 13/10/2017 à 18h18 Validation médicale 13 October 2017 Bénin, l'enrouement ? Certes, mais lorsque vous exercez un métier où votre voix est votre principal outil, ce problème peut vite s'avérer très handicapant. Les enseignants en sont les principales victimes. Plus d'une femme sur quatre et un peu moins d'un homme sur cinq souffre régulièrement d'enrouement, un symptôme souvent sous-estimé, à la fois par ceux qui en souffrent et par les professionnels de santé. Pourtant, avoir la voix enrouée n'est pas sans risque. Les explications du Dr Elisabeth Fresnel, phoniatre, fondatrice du Laboratoire de la voix à Paris. Les symptômes de l'enrouement Une voix moins claire, éraillée, voilée… En langage médical, on parle de dysphonie pour qualifier cette altération de la voix parlée. Lorsqu'elle porte sur la voix chantée, il s'agit d'une dysodie. Mais avant ces signes caractéristiques, le premier symptôme, trop souvent négligé, c'est la fatigue vocale, explique le Dr Fresnel. Pour compenser, on a tendance à forcer sa voix. Et là, c'est le début d'un véritable cercle vicieux, prévient la spécialiste. En forçant sa voix, on la fatigue et pour compenser, on force un peu plus. Ce processus peut, à la longue, abîmer les cordes vocales et provoquer le développement de nodules, de polypes ou d'œdèmes, des manifestations fréquemment observées chez les enseignants. Les causes de l'enrouement de la voix L'enrouement n'est pas une maladie à proprement parler il s'agit d'un symptôme caractérisant une inflammation des cordes vocales. Cette inflammation peut être liée à une infection de la sphère ORL, à un abus vocal ou à un manque de sommeil, un défaut d'hydratation ou un excès de tabac, explique le Dr Fresnel. S'il est le plus souvent passager, il peut revenir régulièrement chez les personnes qui sont en permanence exposées à des facteurs aggravant l'enrouement le tabagisme, une fragilité ORL, un défaut d'hydratation ou, au contraire, une consommation excessive d'alcool, l'exposition à un environnement bruyant, trop chauffé, où l'air conditionné assèche l'air ambiant, la prise de certains médicaments les corticoïdes notamment ou le reflux gastro-œsophagien RGO, ainsi que le manque de sommeil sont autant de facteurs susceptibles de favoriser un éraillement de la voix. Il arrive également que des problèmes de posture, des accidents au niveau des cervicales ou des problèmes de mâchoire aient un retentissement sur le timbre et la qualité de la voix. Une bascule du bassin peut aussi avoir un impact, en entraînant une bascule des omoplates, ce qui a pour effet de tirer le pharynx d'un côté dans ces cas, quelques conseils de posture suffisent pour permettre de retrouver une voix normale. Les personnes à risque d'enrouement De par leur profession, certaines personnes sont naturellement plus à risque que d'autres on pense spontanément aux chanteurs évidemment, mais les enseignants, exerçant dans un milieu très bruyant et parlant toute la journée, sont fortement touchés. Une étude menée en 2001 par la mutuelle MGEN a montré qu'un enseignant sur 5 présentait des problèmes de dysphonie, débutant relativement tôt dans leur carrière et s'aggravant au fil du temps. Avocats, politiciens, guides touristiques, vendeurs… peuvent également être concernés et souffrir d'enrouement à certaines périodes de leur vie. Au total, ce sont 29 % des femmes et 18 % des hommes qui seraient victimes d'enrouement passager. Cette prédominance féminine s'explique, entre autres, par le fait que les femmes ont naturellement une voix plus aiguë 200 Hz vs 100 Hz leurs cordes vocales sont plus minces et étirées que celles des hommes, et vibrent surtout deux fois plus vite. Conséquence elles fatiguent et finissent par mal s'accoler, laissant passer l'air, provoquant ce léger voile que l'on entend. Les enfants ne sont pas épargnés par ce symptômes, victimes d'infections à répétition et évoluant au quotidien dans un environnement bruyant, les incitant à élever la voix. Consulter en ligne un généraliste Le meilleur traitement de la voix enrouée ? Se taire ! Se taire est le premier conseil délivré par les phoniatres. "Ne pas forcer sa voix, ne pas téléphoner, notamment dans la rue ou un environnement bruyant", précise le Dr Fresnel qui remarque qu'après une intervention des cordes vocales, les convalescents ont pour consigne de ne pas se servir de leur téléphone pendant un mois ! À voir aussi Autres "remèdes" avoir des apports hydriques suffisants 1,5 l/j, mais éviter la théine et la caféine au pouvoir desséchant, respirer de la vapeur d'eau chaude, éviter les aliments déclenchant ou aggravant un reflux gastroœsophagien pour les personnes sensibles, éventuellement sucer des pastilles et prendre des anti-inflammatoires. Si malgré le suivi de ces conseils, l'enrouement perdure, consultez votre médecin qui vous dirigera vers un spécialiste ORL ou un phoniatre. Ce dernier procédera à un bilan fonctionnel, un bilan laryngé et à des mesures acoustiques, sur lesquels il s'appuiera pour faire son diagnostic et écarter d'éventuelles pathologies plus lourdes.

Gardiende l'équipe des Bleus, Hugo Lloris est revenu, en conférence de presse d'après le match France - Côte d'Ivoire, sur la performance des Eléphants. Estimant qu'ils ont joué contre une

La solution à ce puzzle est constituéè de 5 lettres et commence par la lettre M Les solutions ✅ pour COMME BEAUCOUP de mots fléchés et mots croisés. Découvrez les bonnes réponses, synonymes et autres types d'aide pour résoudre chaque puzzle Voici Les Solutions de Mots Croisés pour "COMME BEAUCOUP" 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Partagez cette question et demandez de l'aide à vos amis! Recommander une réponse ? Connaissez-vous la réponse? profiter de l'occasion pour donner votre contribution! Similaires Hugoa 19 ans. Étudiant en prépa à Strasbourg, il a grandi à Dolaincourt, où sa famille s’est établie depuis qu’il a 2 ans. Ce fils de parents français n’en est pas moins américain. Hugo Siquet est heureux à Fribourg, qu’il a rejoint durant le mercato hivernal. C’était l’étape idéale», dit le latéral droit, qui explique les conditions dans lesquelles il a quitté le Standard et les raisons qui l’ont incité à rejoindre le club classé sixième de Bundesliga. Article réservé aux abonnés Publié le 25/02/2022 à 0630 Temps de lecture 10 min Au pied des montagnes de la Forêt-Noire, Hugo Siquet a trouvé l’endroit idéal pour poursuivre, à 19 ans, son ascension, dans un environnement qui sied pleinement à sa mentalité. Fribourg est une ville très agréable à vivre, pas énorme, calme et chaleureuse», dit-il. C’est parfait». Parfait à l’image de la saison que livre le SC Freiburg, sixième de Bundesliga à quatre points seulement du top 3 à quelques heures d’affronter samedi après-midi le Hertha Berlin, qui s’était lui aussi intéressé à l’ancien latéral droit du Standard. Depuis l’appartement dont il a pris possession en tout début d’année, Hugo Siquet est longuement revenu sur son départ de Sclessin, son arrivée à Fribourg et ses ambitions. Cet article est réservé aux abonnés Avec cette offre, profitez de L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction Le journal en version numérique Un confort de lecture avec publicité limitée Le fil info La Une Tous Voir tout le Fil info Aussi en Standard Vidéo Mercato le Standard se renforce avec l’arrivée d’Osher Davida officiel Le Standard a un besoin urgent de qualité et il l’a bien compris. Didier Lamkel Ze ne rejoindra pas le Standard le Camerounais va signer à Courtrai! Analyse Standard, Anderlecht, Bruges... pour certains clubs, le temps presse à quelques jours de la fin du mercato Analyse Standard après cinq matches, Ronny Deila constate l’ampleur des dégâts Osher Davida sur le point de s’engager au Standard le joueur israélien passe actuellement sa visite médicale Voir plus d'articles Allez au-delà de l'actualité Découvrez tous les changements Découvrir À la Une Bruxelles un incendie dans le métro
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Accueil Hauts-de-France Lille Il sortait beaucoup et venait de rencontrer sa petite amie lorsque le confinement a été décidé. Aujourd’hui, il y repense comme un moment surréaliste », qui l’a posé ». Article réservé aux abonnés Article réservé aux abonnés Pour lire la suite de cet article Abonnez-vous à partir de 1€ à notre offre numérique. Sans engagement de durée. ESSAYER POUR 1€ Vous êtes déjà abonné ou inscrit ? Se connecter L'info en continu 0h13 TV - Streaming Mask Singer» quelles personnalités ont été démasquées dès le premier épisode? 22h49 Dunkerque Meurtre de Cassel les trois suspects, dont un adolescent de 16 ans mis en examen et incarcérés 22h37 France Doctolib l’Ordre des médecins demande de renforcer les règles d’inscription 21h59 Hauts-de-France Jonathan Destin, un ambassadeur » qui a fait avancer les choses » 21h45 France Sans le bouclier tarifaire», le gaz coûterait deux fois plus cher en France Toute l'info en continu >
Ily aura donc des flammèches entre les deux. C'est exactement ce que dévoilent les images de la bande-annonce pour la troisième saison. Une vidéo qui fait d'ailleurs beaucoup jaser! Et selon une spectatrice qui a assisté aux tournages de 11 auditions à l'aveugle et 8 duels, il y aura beaucoup, beaucoup de talent cette année. Ad. Une Note sur la destruction des monuments en France, signée du même nom que les lignes qu’on va lire, a été dernièrement publiée, par hasard et avec d’innombrables fautes d’impression, dans un des recueils du Jour de l’An. D’autres recueils et des journaux fort répandus ont répété cette Note, malheureusement avec toutes les fautes d’impression qui en défiguraient le sens. Dans cet aperçu, écrit en 1825, et d’ailleurs très incomplet, des nombreuses dévastations d’édifices nationaux qui se font à la fois, et sans qu’on y songe, sur toute la surface de la France, l’auteur se promettait de revenir souvent sur ce sujet, à propos et hors de propos. Il vient aujourd’hui remplir cette promesse. Il faut le dire et le dire haut, cette démolition de la vieille France, que nous avons dénoncée plusieurs fois sous la Restauration, se continue avec plus d’acharnement et de barbarie que jamais. Depuis la révolution de Juillet, avec la démocratie, quelque ignorance a débordé et quelque brutalité aussi. Dans beaucoup d’endroits, le pouvoir local, l’influence municipale, la curatelle communale a passé des gentilshommes qui ne savaient pas écrire aux paysans qui ne savent pas lire. On est tombé d’un cran. En attendant que ces braves gens sachent épeler, ils gouvernent. La bévue administrative, produit naturel et normal de cette machine de Marly qu’on appelle la centralisation, la bévue administrative s’engendre toujours comme par le passé du maire au sous-préfet, du sous-préfet au préfet, du préfet au ministre ; seulement elle est plus grosse. Notre intention est de n’envisager ici qu’une seule des innombrables formes sous lesquelles elle se produit aux yeux du pays émerveillé. Nous ne voulons traiter de la bévue administrative qu’en matière de monuments, et encore ne ferons-nous qu’effleurer cet immense sujet que vingt-cinq volumes in-folio n’épuiseraient pas. Chaque jour quelque vieux souvenir de la France s’en va avec la pierre sur laquelle il était écrit. » Nous posons donc en fait qu’il n’y a peut-être pas en France à l’heure qu’il est une seule ville, pas un seul chef-lieu d’arrondissement, pas un seul chef-lieu de canton, où il ne se médite, où il ne se commence, où il ne s’achève la destruction de quelque monument historique national, soit par le fait de l’autorité centrale, soit par le fait de l’autorité locale de l’aveu de l’autorité centrale, soit par le fait des particuliers sous les yeux et avec la tolérance de l’autorité locale. Nous avançons ceci avec la profonde conviction de ne pas nous tromper, et nous en appelons à la conscience de quiconque a fait, sur un point quelconque de la France, la moindre excursion d’artiste et d’antiquaire. Chaque jour quelque vieux souvenir de la France s’en va avec la pierre sur laquelle il était écrit. Chaque jour nous brisons quelque lettre du vénérable livre de la tradition. Et bientôt, quand la ruine de toutes ces ruines sera achevée, il ne nous restera plus qu’à nous écrier avec ce Troyen, qui du moins emportait ses dieux Fuit ilion, et ingens Gloria ! Et à l’appui de ce que nous venons de dire, qu’on permette à celui qui écrit ces lignes de citer, entre une foule de documents qu’il pourrait produire, l’extrait d’une lettre à lui adressée. Il n’en connaît pas personnellement le signataire, qui est, comme sa lettre l’annonce, homme de goût et de cœur ; mais il le remercie de s’être adressé à lui. Il ne fera jamais faute à quiconque lui signalera une injustice ou une absurdité nuisible à dénoncer. Il regrette seulement que sa voix n’ait pas plus d’autorité et de retentissement. Qu’on lise donc cette lettre, et qu’on songe, en la lisant, que le fait qu’elle atteste n’est pas un fait isolé, mais un des mille épisodes du grand fait général, la démolition successive et incessante de tous les monuments de l’ancienne France. Charleville, 14 février 1832, Monsieur, Au mois de septembre dernier, je fis un voyage à Laon Aisne mon pays natal. Je l’avais quitté depuis plusieurs années aussi, à peine arrivé mon premier soin fut de parcourir la ville… Arrivé sur la place du Bourg, au moment où mes yeux se levaient sur la vieille tour de Louis d’Outremer, quelle fut ma surprise de la voir de toutes parts bardée d’échelles, de leviers et de tous les instruments possibles de destruction. Je l’avouerai, cette vue me fit mal. Je cherchais à deviner pourquoi ces échelles et ces pioches, quand vint à passer M. Th., homme simple et instruit, plein de goût pour les lettres et fort ami de tout ce qui touche à la science et aux arts. Je lui fis part à l’instant de l’impression douloureuse que me causait la destruction de ce vieux monument. M. Th., qui la partageait, m’apprit que, resté seul des membres de l’ancien conseil municipal, il avait été seul pour combattre l’acte dont nous étions en ce moment témoins ; que ses efforts n’avaient rien pu. Raisonnements, paroles, tout avait échoué. Les nouveaux conseillers, réunis en majorité contre lui, l’avaient emporté. Pour avoir pris un peu chaudement le parti de cette tour innocente, M. Th. avait été même accusé de carlisme. Ces messieurs s’étaient écriés que cette tour ne rappelait que les souvenirs des temps féodaux, et la destruction avait été votée par acclamation. Bien plus, la ville a offert au soumissionnaire qui se charge de l’exécution une somme de plusieurs mille francs, les matériaux en sus. Voilà le prix du meurtre, car c’est un véritable meurtre ! M. Th. me fit remarquer sur le mur voisin l’affiche d’adjudication en papier jaune. En tête était écrit en énormes caractères DESTRUCTION DE LA TOUR DITE DE LOUIS D’OUTREMER. Le public est prévenu… », etc. La tour Louis d’Outremer, détruite en 1831 Cette tour occupait un espace de quelques toises. Pour agrandir le marché qui l’avoisine, si c’est là le but qu’on a cherché, on pouvait sacrifier une maison particulière dont le prix n’eût peut-être pas dépassé la somme offerte au soumissionnaire. Ils ont préféré anéantir la tour. Je suis affligé de le dire à la honte des Laonnois leur ville possédait un monument rare, un monument des rois de la seconde race ; il n’y en existe plus aujourd’hui un seul. Celui de Louis IV était le dernier. Après un pareil acte de vandalisme, on apprendra quelque jour sans surprise qu’ils démolissent leur belle cathédrale du XIe siècle, pour faire une halle aux grains. 1 » Les réflexions abondent et se pressent devant de tels faits. Et d’abord ne voilà-t-il pas une excellente comédie ? Vous représentez-vous ces dix ou douze conseillers municipaux mettant en délibération la grande destruction de la tour dite de Louis d’Outremer ? Les voilà tous, rangés en cercle, et sans doute assis sur la table, jambes croisées et babouches aux pieds, à la façon des Turcs. Écoutez-les il s’agit d’agrandir le carré aux choux et de faire disparaître un monument féodal. Les voilà qui mettent en commun tout ce qu’ils savent de grands mots depuis quinze ans qu’ils se font anucher le Constitutionnel par le magister de leur village. Ils se cotisent. Les bonnes raisons pleuvent. L’un a argué de la féodalité et s’y tient, l’autre allègue la dîme ; l’autre la corvée ; l’autre les serfs qui battaient l’eau des fossés pour faire taire les grenouilles ; un cinquième le droit de jambage et de cuissage ; un sixième les éternels prêtres et les éternels nobles ; un autre les horreurs de la Saint-Barthélemy, un autre, qui est probablement avocat, les jésuites, puis ceci, puis cela ; puis encore cela et ceci ; et tout est dit la tour de Louis d’Outremer est condamnée. L’écoutez-vous hasarder quelques mots timides en faveur du vénérable monument ? Et voyez-vous l’orage éclater contre lui ? Le voilà qui ploie sous les invectives. » Vous figurez-vous bien, au milieu du grotesque sanhédrin, la situation de ce pauvre homme, représentant unique de la science, de l’art, du goût, de l’histoire ? Remarquez-vous l’attitude humble et opprimée de ce paria ? L’écoutez-vous hasarder quelques mots timides en faveur du vénérable monument ? Et voyez-vous l’orage éclater contre lui ? Le voilà qui ploie sous les invectives. Voilà qu’on l’appelle de toutes parts carliste, et probablement carisse. Que répondre à cela ? C’est fini. La chose est faite. La démolition du monument des âges de barbarie, est définitivement votée avec enthousiasme, et vous entendez le hurra des baves conseillers municipaux de Laon, qui ont pris d’assaut la tour de Louis d’Outremer ! Croyez-vous que jamais Rabelais, que jamais Hogarth auraient pu trouver quelque part faces plus drolatiques, profils plus bouffons, silhouettes plus réjouissantes à charbonner sur les murs d’un cabaret ou sur les pages d’une Batrachomyomachie ? Oui, riez. Mais, pendant que les prud’hommes jargonnaient, croassaient et délibéraient, la vieille tour, si longtemps inébranlable, se sentait trembler dans ses fondements. Voilà tout à coup que, par les fenêtres, par les portes, par les barcabanes, par les meurtrières, par les lucarnes, par les gouttières, de partout, les démolisseurs lui sortent comme les vers d’un cadavre. Elle sue des maçons. Ces pucerons la piquent. Cette vermine la dévore. La pauvre tour commence à tomber pierre à pierre ; ses sculptures se brisent sur le pavé ; elle éclabousse les maisons de ses débris ; son flanc s’éventre ; son profil s’ébrèche, et le bourgeois inutile, qui passe à côté, sans trop savoir ce qu’on lui fait, s’étonne de la voir chargée de cordes, de poulies et d’échelles plus qu’elle ne le fut jamais par un assaut d’Anglais ou de Bourguignons. Ainsi, pour jeter bas cette tour de Louis d’Outremer, presque contemporaine des tours romaines de l’ancienne Bibrax, pour faire ce que n’avaient fait ni béliers, ni balistes, ni scorpions, ni catapultes, ni haches, ni dolabres, ni engins, ni bombardes, ni serpentines, ni fauconneaux, ni couleuvrines, ni les boulets de fer des forges de Creil, ni les pierres à bombardes des carrières de Péronne, ni le canon, ni le tonnerre, ni la tempête, ni la bataille, ni le feu des hommes, ni le feu du ciel, il a suffi au XIXe siècle, merveilleux progrès !, d’une plume d’oie, promenée à peu près au hasard sur une feuille de papier par quelques infiniment petits ! Méchante plume d’un conseil municipal du vingtième ordre ! Plume qui formule boiteusement les fetfas imbéciles d’un divan de paysans ! Plume imperceptible du sénat de Lilliput ! Plume qui fait des fautes de français ! Plume qui ne sait pas l’orthographe ! Plume qui, à coup sûr, a tracé plus de croix que de signatures au bas de l’inepte arrêté ! Et la tour a été démolie ! et cela s’est fait ! et la ville a payé pour cela ! on lui a volé sa couronne, et elle a payé le voleur ! Quel nom donner à toutes ces choses ? Et, nous le répétons, pour qu’on y songe bien, le fait de Laon n’est pas un fait isolé. À l’heure où nous écrivons, il n’est pas un point en France où il ne se passe quelque chose d’analogue. C’est plus ou c’est moins, c’est peu ou c’est beaucoup, c’est petit ou c’est grand, mais c’est toujours et partout du vandalisme. La liste des démolitions est inépuisable ; elle a été commencée par nous et par d’autres écrivains qui ont plus d’importance que nous. Il serait facile de la grossir il serait impossible de la clore. On vient de voir une prouesse de conseil municipal. Ailleurs, c’est un maire qui déplace un peulven pour marquer la limite du champ communal ; c’est un évêque qui ratisse et badigeonne sa cathédrale ; c’est un préfet qui jette bas une abbaye du XIVe siècle pour démasquer les fenêtres de son salon ; c’est un artilleur qui rase un cloître de 1460 pour rallonger un polygone ; c’est un adjoint qui fait du sarcophage de Théodeberthe une auge aux pourceaux. Nous pourrions citer les noms. Nous en avons pitié. Nous les taisons. Cependant il ne mérite pas d’être épargné, ce curé de Fécamp qui a fait démolir le jubé de son église, donnant pour raison que ce massif incommode, ciselé et fouillé par les mains miraculeuses du XVe siècle, privait ses paroissiens du bonheur de le contempler, lui curé, dans sa splendeur à l’autel. Le maçon qui a exécuté l’ordre du béat s’est fait des débris du jubé une admirable maisonnette qu’on peut voir à Fécamp. Quelle honte ! qu’est devenu le temps où le prêtre était le suprême architecte ? Maintenant le maçon enseigne le prêtre ! Le vandalisme a ses journaux, ses coteries, ses écoles, ses chaires, son public, ses raisons. Le vandalisme a pour lui les bourgeois. » N’y a-t-il pas aussi un dragon ou un housard qui veut faire de l’église de Brou, de cette merveille, son grenier à foin, et qui en demande ingénument la permission au ministre ? N’était-on pas en train de gratter du haut en bas la belle cathédrale d’Angers, quand le tonnerre est tombé sur la flèche, noire et intacte encore, et l’a brûlée, comme si le tonnerre avait eu, lui, de l’intelligence, et avait mieux aimé abolir le vieux clocher que de le laisser égratigner par des conseillers municipaux ! Un ministre de la Restauration n’a-t-il pas rogné à Vincennes ses sept tours, et à Toulouse ses beaux remparts ? N’y a-t-il pas eu à Saint-Omer un préfet qui a détruit aux trois quarts les magnifiques ruines de Saint-Bertin, sous prétexte de donner du travail aux ouvriers ? Dérision ! Si vous êtes des administrateurs tellement médiocres, des cerveaux tellement stériles qu’en présence des routes à ferrer, des canaux à creuser, des rues à macadamiser, des ports à curer, des landes à défricher, des écoles à bâtir, vous ne sachiez que faire de vos ouvriers, du moins ne leur jetez pas comme une proie nos édifices nationaux à démolir, ne leur dites pas de se faire du pain avec ces pierres ; partagez-les plutôt, ces ouvriers, en deux bandes, que toutes deux creusent un grand trou, et que chacune ensuite comble le sien avec la terre de l’autre. Et puis payez-leur ce travail. Voilà une idée. J’aime mieux l’inutile que le nuisible. À Paris, le vandalisme fleurit et prospère sous nos yeux. Le vandalisme est architecte. Le vandalisme se carre et se prélasse. Le vandalisme est fêté, applaudi, encouragé, admiré, caressé, protégé, consulté, subventionné, défrayé, naturalisé. Le vandalisme est entrepreneur de travaux pour le compte du gouvernement. Il s’est installé sournoisement dans le budget, et il le grignote à petit bruit, comme le rat son fromage. Et certes, il gagne bien son argent. Tous les jours il démolit quelque chose du peu qui nous reste de cet admirable vieux Paris. Que sais-je ? le vandalisme a badigeonné Notre-Dame, le vandalisme a retouché les tours du palais de justice, le vandalisme a rasé Saint-Magloire, le vandalisme a détruit le cloître des Jacobins, le vandalisme a amputé deux flèches sur trois à Saint-Germain-des-Prés. Nous parlerons peut-être dans quelques instants des édifices qu’il bâtit. Le vandalisme a ses journaux, ses coteries, ses écoles, ses chaires, son public, ses raisons. Le vandalisme a pour lui les bourgeois. Il est bien nourri, bien renté, bouffi d’orgueil, presque savant, très classique, bon logicien, fort théoricien, joyeux, puissant, affable au besoin, beau parleur, et content de lui. Il tranche du Mécène. Il protège les jeunes talents. Il est professeur. Il donne de grand prix d’architecture. Il envoie des élèves à Rome. Il est député, et il refuse à Ingres les fresques de la Chambre pour les adjuger à on ne sait qui. Il porte habit brodé, épée au côté et culotte française. Il est de l’Institut. Il va à la cour. Il donne le bras au roi, et flâne avec lui dans les rues, lui soufflant ses plans à l’oreille. Vous avez dû le rencontrer. Quelquefois il se fait propriétaire, et il change la tour magnifique de Saint-Jacques-de-la-Boucherie en fabrique de plomb de chasse, impitoyablement fermée à l’antiquaire fureteur ; et il fait de la nef de Saint-Pierre-aux-Bœufs un magasin de futailles vides, de l’Hôtel de Sens une écurie à rouliers, de la maison de la Couronne d’Or une draperie, de la chapelle de Cluny une imprimerie. Quelquefois il se fait peintre en bâtiments et il démolit Saint-Landry pour construire sur l’emplacement de cette simple et belle église une grande et laide maison qui ne se loue pas. Quelquefois il se fait greffier, et il encombre de paperasses la Sainte-Chapelle, cette église qui sera la plus admirable parure de Paris, quand il aura détruit Notre-Dame. Quelquefois il se fait spéculateur, et dans la nef déshonorée de Saint-Benoît, il emboîte violemment un théâtre, et quel théâtre ! Opprobre ! Le cloître saint, docte et grave des bénédictins, métamorphosé en je ne sais quel mauvais lieu littéraire ! La tour de Saint-Jacques-de-la-Boucherie Sous la Restauration, il prenait ses aises et s’ébattait d’une manière aussi aimable, nous en convenons. Chacun se rappelle comment le vandalisme, qui alors aussi était architecte du roi, a traité la cathédrale de Reims. Un homme d’honneur, de science et de talent, M. Vitet, a déjà signalé le fait. Cette cathédrale est, comme on sait, chargée du haut en bas de sculptures excellentes qui débordent de toutes parts son profil. À l’époque du sacre de Charles X, le vandalisme, qui est bon courtisan, eut peur qu’une pierre ne se détachât par aventure de toutes ces sculptures en surplomb, et ne vînt tomber incongrûment sur le roi au moment où sa majesté passerait ; et sans pitié, et à grands coups de maillet, et trois grands mois durant, il ébarba la vieille église ! – Celui qui écrit ceci a chez lui un débris curieux de cette exécution. Depuis juillet, il en a fait une autre qui peut servir de pendant à celle-là, c’est l’exécution du jardin des Tuileries. Nous reparlerons quelque jour et longuement de ce bouleversement barbare. Nous ne le citons ici que pour mémoire. Mais qui n’a haussé les épaules en passant devant ces deux petits enclos usurpés sur une promenade publique ? On a fait mordre au roi le jardin des Tuileries, et voilà les deux bouchées qu’il se réserve. Toute l’harmonie d’une œuvre royale et tranquille est troublée, la symétrie des parterres est éborgnée, les bassins entaillent la terrasse, c’est égal, on a ses deux jardinets. Que dirait-on d’un fabricant de vaudevilles qui se taillerait un couplet ou deux dans les chœurs d’Athalie ! Les Tuileries, c’était l’Athalie de Le Nôtre. Le vandalisme a son idée à lui. Il veut faire tout à travers Paris une grande, grande, grande rue. Une rue d’une lieue ! Que de magnifiques dévastations chemin faisant ! » On dit que le vandalisme a déjà condamné notre vieille et irréparable église de Sant-Germain-l’Auxerrois. Le vandalisme a son idée à lui. Il veut faire tout à travers Paris une grande, grande, grande rue. Une rue d’une lieue ! Que de magnifiques dévastations chemin faisant ! Saint-Germain-l’Auxerrois y passera, l’admirable tour de Saint-Jacques-de-la-Boucherie y passera peut-être aussi. Mais qu’importe ! Une rue d’une lieue ! Comprenez-vous comme cela sera beau ! Une ligne droite tirée du Louvre à la barrière du Trône ! D’un bout de la rue, de la barrière, on contemplera la façade du Louvre. Il est vrai que tout le mérite de la colonnade de Perrault est dans ses proportions et que ce mérite s’évanouira dans la distance ; mais qu’est-ce que cela fait ? on aura une rue d’une lieue ! De l’autre bout, du Louvre, on verra la barrière du Trône, les deux colonnes proverbiales que vous savez, maigres, fluettes et risibles comme les jambes de Potier. Ô merveilleuse perspective ! Espérons que ce burlesque projet ne s’accomplira pas. Si l’on essayait de le réaliser, espérons qu’il y aura une émeute d’artistes. Nous y pousserons de notre mieux. Les dévastateurs ne manquent jamais de prétextes. Sous la Restauration, on gâtait, on mutilait, on défigurait, on profanait les édifices catholiques du Moyen Âge, le plus dévotement du monde. La congrégation avait développé sur les églises la même excroissance que sur la religion. Le sacré-cœur s’était fait marbre, bronze, badigeonnage et bois doré. Il se produisait le plus souvent dans les églises sous la forme d’une petite chapelle peinte, dorée, mystérieuse, élégiaque, pleine d’anges bouffis, coquette, galante, ronde et à faux jour, comme celle de Saint-Sulpice. Pas de cathédrale, pas de paroisse en France à laquelle il ne poussât, soit au front, soit au côté une chapelle de ce genre. Cette chapelle constituait pour les églises une véritable maladie. C’était la verrue de Saint-Acheul. Une église, c’est le fanatisme ; un donjon, c’est la féodalité. On dénonce un monument, on massacre un tas de pierres, septembrise des ruines. À peine si nos pauvres églises parviennent à se sauver en prenant cocarde. » Depuis la révolution de Juillet, les profanations continuent, plus funestes et plus mortelles encore, et avec d’autres semblants. Au prétexte dévot a succédé le prétexte national, libéral, patriote, philosophe, voltairien. On ne restaure plus, on ne gâte plus, on n’enlaidit plus un monument, on le jette bas. Et l’on a de bonnes raisons pour cela. Une église, c’est le fanatisme ; un donjon, c’est la féodalité. On dénonce un monument, on massacre un tas de pierres, septembrise des ruines. À peine si nos pauvres églises parviennent à se sauver en prenant cocarde. Pas une Notre-Dame en France, si colossale, si vénérable, si magnifique, si impartiale, si historique, si calme et si majestueuse qu’elle soit, qui n’ait son petit drapeau tricolore sur l’oreille. Quelquefois on sauve une admirable église en écrivant dessus Mairie. Rien de moins populaire parmi nous que ces sublimes édifices faits par le peuple et pour le peuple. Nous leur en voulons de tous ces crimes des temps passés dont ils ont été les témoins. Nous voudrions effacer le tout de notre histoire. Nous dévastons, nous pulvérisons, nous détruisons, nous démolissons par esprit national. À force d’être bons français, nous devenons d’excellents welches. Dans le nombre, on rencontre certaines gens auxquels répugne ce qu’il y a d’un peu banal dans le magnifique pathos de Juillet, et qui applaudissent aux démolisseurs par d’autres raisons, des raisons doctes et importantes, des raisons d’économiste et de banquier. À quoi servent ces monuments ? disent-ils. Cela coûte des frais d’entretien, et voilà tout. Jetez-les à terre et vendez les matériaux. C’est toujours cela de gagné. Sous le pur rapport économique, le raisonnement est mauvais. Nous l’avons déjà établi dans la note citée plus haut, ces monuments sont des capitaux. Un grand nombre d’entre eux, dont la renommée attire les étrangers riches en France, rapportent au pays au-delà de l’intérêt de l’argent qu’ils ont coûté. Les détruire, c’est priver le pays d’un revenu. Mais quittons ce point de vue aride, et raisonnons de plus haut. Depuis quand ose-t-on, en pleine civilisation, questionner l’art sur son utilité ? Malheur à vous si vous ne savez pas à quoi l’art sert ! On n’a rien de plus à vous dire. Allez ! démolissez ! utilisez ! Faites des moellons avec Notre-Dame de Paris. Faites des gros sous avec la Colonne. D’autres acceptent et veulent l’art, mais à les entendre, les monuments du Moyen Âge sont des constructions de mauvais goût, des œuvres barbares, des monstres en architecture, qu’on ne saurait trop vite et trop soigneusement abolir. À ceux-là non plus il n’y a rien à répondre. C’en est fini d’eux. La Terre a tourné, le monde a marché depuis eux ; ils ont les préjugés d’un autre siècle ; ils ne sont plus de la génération qui voit le Soleil. Car, il faut bien que les oreilles de toute grandeur s’habituent à l’entendre dire et redire, en même temps qu’une glorieuse révolution politique s’est accomplie dans la société, une glorieuse révolution intellectuelle s’est accomplie dans l’art. Voilà vingt-cinq ans que Charles Nodier et madame de Staël l’ont annoncée en France ; et s’il était permis de citer un nom obscur après ces noms célèbres, nous ajouterions que voilà quatorze ans que nous luttons pour elle. Maintenant elle est faite. Le ridicule duel des classiques et des romantiques s’est arrangé de lui-même, tout le monde étant à la fin du même avis. Il n’y a plus de question. Tout ce qui a de l’avenir est pour l’avenir. À peine y a-t-il encore, dans l’arrière-parloir des collèges, dans la pénombre des académies, quelques bons vieux enfants qui font joujou dans leur coin avec les poétiques et les méthodes d’un autre âge ; qui poètes, qui architectes ; celui-ci s’ébattant avec les trois unités, celui-là avec les cinq ordres ; les uns gâchant du plâtre selon Vignole, les autres gâchant des vers selon Boileau. Cela est respectable. N’en parlons plus. Or, dans ce renouvellement complet de l’art et de la critique, la cause de l’architecture du Moyen Âge, plaidée sérieusement pour la première fois depuis trois siècles, a été gagnée en même temps que la bonne cause générale, gagnée par toutes les raisons de la science, gagnée par toutes les raisons de l’histoire, gagnée par toutes les raisons de l’art, gagnée par l’intelligence, par l’imagination et par le cœur. Ne revenons donc pas sur la chose jugée et bien jugée ; et disons de haut au gouvernement, aux communes, aux particuliers, qu’ils sont responsables de tous les monuments nationaux que le hasard met dans leurs mains. Nous devons compte du passé à l’avenir. Posteri, posteri, vestra res agitur. Il y a deux choses dans un édifice son usage et sa beauté. Son usage appartient au propriétaire, sa beauté à tout le monde, à vous, à moi, à nous tous. Donc, le détruire c’est dépasser son droit. » Quant aux édifices qu’on nous bâtit pour ceux qu’on nous détruit, nous ne prenons pas le change ; nous n’en voulons pas. Ils sont mauvais. L’auteur de cette note maintient tout ce qu’il a dit ailleurs 2 sur les monuments modernes du Paris actuel. Il n’a rien de plus doux à dire des monuments en construction. Que nous importent les trois ou quatre petites églises cubiques que vous bâtissez piteusement çà et là ? Laissez donc crouler votre ruine du quai d’Orsay avec ses lourds cintres et ses vilaines colonnes engagées ! Laissez crouler votre palais de la Chambre des députés, qui ne demandait pas mieux ! N’est-ce pas une insulte au lieu-dit École des beaux-arts que cette construction hybride et fastidieuse dont l’épure a si longtemps sali le pignon de la maison voisine, étalant effrontément sa nudité et sa laideur à côté de l’admirable façade du château de Gaillon ? Sommes-nous tombés à ce point de misère qu’il nous faille absolument admirer les barrières de Paris ? Y a-t-il rien au monde de plus bossu et de plus rachitique que votre monument expiatoire ah ! çà, décidément, qu’est-ce qu’il expie ? de la rue de Richelieu ? N’est-ce pas une belle chose, en vérité, que votre Madeleine, ce tome deux de la Bourse, avec son lourd tympan qui écrase sa maigre colonnade ? Oh ! qui me délivrera des colonnades ! De grâce, employez mieux nos millions. Ne les employez même pas à parfaire le Louvre. Vous voudriez achever d’enclore ce que vous appelez le parallélogramme du Louvre. Mais nous vous prévenons que ce parallélogramme est un trapèze ; et pour un trapèze, c’est trop d’argent. D’ailleurs, le Louvre, hors ce qui est de la Renaissance, le Louvre, voyez-vous, n’est pas beau. Il ne faut pas admirer et continuer, comme si c’était de droit divin, tous les monuments du XVIIe siècle, quoiqu’ils vaillent mieux que ceux du XVIIIe, et surtout que ceux du XIXe. Quel que soit leur bon air, quelle que soit leur grande mine, il en est des monuments de Louis XIV comme de ses enfants. Il y en a beaucoup de bâtards. Le Louvre, dont les fenêtres entaillent l’architrave, le Louvre est de ceux-là. S’il est vrai, comme nous le croyons, que l’architecture, seule entre tous les arts, n’ait plus d’avenir, employez vos millions à conserver, à entretenir, à éterniser les monuments nationaux et à racheter ceux qui sont aux particuliers. La rançon sera modique. Vous les aurez à bon marché. Tel propriétaire ignorant vendra le Parthénon pour le prix de la pierre. Faites réparer ces beaux et graves édifices. Faites-les réparer avec soin, avec intelligence, avec sobriété. Vous avez autour de vous des hommes de science et de goût qui vous éclaireront dans ce travail. Surtout, que l’architecte-restaurateur soit frugal de ses propres imaginations ; qu’il étudie curieusement le caractère de chaque édifice, selon chaque siècle et chaque climat. Qu’il se pénètre de la ligne générale et de la ligne particulière du monument qu’on lui met entre les mains ; et qu’il sache habilement souder son génie au génie de l’architecte ancien. Vous tenez les communes en tutelle, défendez-leur de démolir. Quant aux particuliers, quant aux propriétaires qui voudraient s’entêter à démolir, que la loi le leur défende ; que leur propriété soit estimée, payée et adjugée à l’État. Qu’on nous permette de transcrire ici ce que nous avons déjà dit à ce sujet dans notre première Note sur la destruction des monuments Il faut arrêter le marteau qui mutile la face du pays. Une loi suffirait. Qu’on la fasse. Quels que soient les droits de la propriété, la destruction d’un édifice historique et monumental ne doit pas être permise à ces ignobles spéculateurs que leur intérêt aveugle sur leur honneur ; misérables hommes, et si imbéciles qu’ils ne comprennent même pas qu’ils sont des barbares ! Il y a deux choses dans un édifice son usage et sa beauté. Son usage appartient au propriétaire, sa beauté à tout le monde, à vous, à moi, à nous tous. Donc, le détruire c’est dépasser son droit. Ceci est une question d’intérêt général, d’intérêt national. Tous les jours, quand l’intérêt général élève la voix, la loi fait taire les glapissemens de l’intérêt privé. La propriété particulière a été souvent et est encore à tous moments modifiée dans le sens de la communauté sociale. On vous achète de force votre champ pour en faire une place, votre maison pour en faire un hospice. On vous achètera votre monument. S’il faut une loi, répétons-le, qu’on la fasse. Ici, nous entendons les objections s’élever de toutes parts Est-ce que les chambres ont le temps ? Une loi pour si peu de chose ! Pour si peu de chose ! Comment ! nous avons quarante-quatre mille lois dont nous ne savons que faire, quarante-quatre mille lois sur lesquelles il y en a à peine dix de bonnes. Tous les ans, quand les Chambres sont en chaleur, elles en pondent par centaines, et, dans la couvée, il y en a tout au plus deux ou trois qui naissent viables. On fait des lois sur tout, pour tout, contre tout, à propos de tout. Pour transporter les cartons de tel ministère d’un côté de la rue de Grenelle à l’autre, on fait une loi. Et une loi pour les monuments, une loi pour l’art, une loi pour la nationalité de la France, une loi pour les souvenirs, une loi pour les cathédrales, une loi pour les plus grands produits de l’intelligence humaine, une loi pour l’œuvre collective de nos pères, une loi pour l’histoire, une loi pour l’irré- parable qu’on détruit, une loi pour ce qu’une nation a de plus sacré après l’avenir, une loi pour le passé, cette loi juste, bonne, excellente, sainte, utile, nécessaire, indispensable, urgente, on n’a pas le temps, on ne la fera pas ! Risible ! risible ! risible ! 1. Nous ne publions pas le nom du signataire de la lettre, n’y étant point formellement autorisé par lui, mais nous le tenons en réserve pour notre garantie. Nous avons cru devoir aussi retrancher les passages qui n’étaient que l’expression trop bienveillante de la sympathie de notre correspondant pour nous personnellement. 2. Notre-Dame de Paris. LAVOIX D'HUGO Par les collégiens, pour les collégiens COLLÈGE VI CTOR HUGO- AUBY AVRI L 2021 NUMERO 3 Les Vies des Ouighours comptent ! Source : DU COLLÈGE SOCIÉTÉ La pauvreté en France & dans le monde Le collège face au Covid 19 Dossier discrimination Le port du voile en France Les ateliers de Mme Guilly SPORT La bike life, la vie

Arbres de la forêt, vous connaissez mon âme! Au gré des envieux, la foule loue et blâme ; Vous me connaissez, vous! – vous m’avez vu souvent, Seul dans vos profondeurs, regardant et rêvant. Vous le savez, la pierre où court un scarabée, Une humble goutte d’eau de fleur en fleur tombée, Un nuage, un oiseau, m’occupent tout un jour. La contemplation m’emplit le coeur d’amour. Vous m’avez vu cent fois, dans la vallée obscure, Avec ces mots que dit l’esprit à la nature, Questionner tout bas vos rameaux palpitants, Et du même regard poursuivre en même temps, Pensif, le front baissé, l’oeil dans l’herbe profonde, L’étude d’un atome et l’étude du monde. Attentif à vos bruits qui parlent tous un peu, Arbres, vous m’avez vu fuir l’homme et chercher Dieu! Feuilles qui tressaillez à la pointe des branches, Nids dont le vent au loin sème les plumes blanches, Clairières, vallons verts, déserts sombres et doux, Vous savez que je suis calme et pur comme vous. Comme au ciel vos parfums, mon culte à Dieu s’élance, Et je suis plein d’oubli comme vous de silence! La haine sur mon nom répand en vain son fiel ; Toujours, – je vous atteste, ô bois aimés du ciel! – J’ai chassé loin de moi toute pensée amère, Et mon coeur est encor tel que le fit ma mère! Arbres de ces grands bois qui frissonnez toujours, Je vous aime, et vous, lierre au seuil des antres sourds, Ravins où l’on entend filtrer les sources vives, Buissons que les oiseaux pillent, joyeux convives! Quand je suis parmi vous, arbres de ces grands bois, Dans tout ce qui m’entoure et me cache à la fois, Dans votre solitude où je rentre en moi-même, Je sens quelqu’un de grand qui m’écoute et qui m’aime! Aussi, taillis sacrés où Dieu même apparaît, Arbres religieux, chênes, mousses, forêt, Forêt! c’est dans votre ombre et dans votre mystère, C’est sous votre branchage auguste et solitaire, Que je veux abriter mon sépulcre ignoré, Et que je veux dormir quand je m’endormirai. Victor Hugo, Les Contemplations, Nelson, 1856

MONMIEL AMER CHAPITRE 5 Auteurs : MARC ETAME et EDEN TCHAGNA J’eus des courbatures à mon réveil ; mes jambes refusèrent volontairement de me diriger à la douche question de prendre mon bain et

À 500 mètres, il a sorti la croix qu’il porte au cou depuis la mort de son frère. À 100 mètres, il s’est permis de lever les bras une première fois. Puis il s’est retourné pour apercevoir la voiture rouge du commissaire. Tout cela était vrai Hugo Houle s’apprêtait à gagner une étape du Tour de France. Index droit pointé vers le ciel, le visage décomposé, il a franchi la ligne à Foix. Trois heures plus tard, le premier vainqueur québécois de l’histoire du Tour était encore en état de choc. PHOTO CHRISTIAN HARTMANN, REUTERS Hugo Houle à son arrivée à la fin de l’étape Quand je fermais les yeux le soir, avant de me coucher, j’avais un rêve de fou », a-t-il raconté au téléphone, la voix un peu éraillée, mardi soir, heure locale. C’est exactement comme ça que je rêvais de gagner, de la plus belle façon, arriver en solo. J’ai de la difficulté à réaliser ce que j’ai fait, mais je suis très, très heureux. » Une minute et demie après sa victoire, sa toute première chez les professionnels, Houle est tombé dans les bras de Michael Woods, son compatriote, ami et coéquipier, qui venait de finir troisième de cette 16e étape historique pour le cyclisme canadien, entre Carcassonne et Foix. Celle-là est pour mon frère », a réitéré Houle au milieu des embrassades. Dans cette première étape pyrénéenne, le duo d’Israel-Premier Tech a pris la fuite en compagnie de 27 autres coureurs à 147 km de l’arrivée. À l’évidence, tout se jouerait dans les deux grands cols de première catégorie situés en fin d’épreuve, le Port de Lers 11,4 km à 7 % et le redoutable Mur de Péguère 9,3 km à 7,9 %. PHOTO GONZALO FUENTES, AGENCE FRANCE-PRESSE Michael Woods et Hugo Houle Légèrement distancé au sommet du Port de Lers, Houle a refermé seul l’écart de 26 secondes le séparant du groupe réduit de huit meneurs, dont Woods et les excellents grimpeurs Damiano Caruso Bahrain, Michael Storer Groupama-FDJ et Matteo Jorgenson Movistar. À 40 km de l’arrivée, toujours dans la descente, Woods a laissé Houle prendre une petite avance, lui criant à l’oreillette de poursuivre sa route. C’était vraiment instinctif, a relaté le cycliste d’Ottawa. Les autres coureurs ont commencé à se regarder. Rapidement, Hugo a pris 10, 15 secondes. C’était idéal non seulement pour lui, mais pour moi aussi parce que je pouvais rester derrière et m’économiser les jambes pour le final. » Ça faisait tellement mal… » Dans le Mur de Péguère, Houle a consolidé l’écart, annihilant les tentatives de poursuite de Tony Gallopin Trek, Jorgenson et Valentin Madouas, qui roulait pour son coéquipier Storer. Woods était bien calé dans leur roue, attendant son moment. L’avance du natif de Sainte-Perpétue a culminé à 49 secondes. Là, il fallait vraiment que je donne tout. Je savais que tout le monde était en souffrance par cette chaleur. Sur des pentes aussi raides, c’est dur d’aller vraiment plus vite. Je regardais chaque kilomètre défiler sur mon compteur. Ça faisait tellement mal à ce moment-là que c’était plutôt sauve ta peau… » Son plus grand souci l’alimentation et l’hydratation. Coincée derrière les poursuivants, la voiture d’équipe ne pouvait le ravitailler. Un soigneur posté dans la montée l’a sauvé » avec deux gels et deux bidons. Plus loin, la moto de dépannage neutre lui a permis de refaire le plein. C’était la clé. Si je ne mangeais pas, c’était fini. J’ai réussi à reprendre deux gels. J’ai tenu le coup, mais c’était limite un peu au niveau nutritionnel. Hugo Houle Au sommet, Houle avait un coussin de 34 secondes avec 27,2 km à faire, tout en descente. Je me suis dit c’est bon, ça peut le faire. Il restait encore beaucoup de route. C’était une descente où il fallait pédaler avec des bouts un peu plus techniques vers le bas. Je souffrais énormément. » Le jeune Américain Jorgenson a testé les limites de l’adhérence dans la descente, chutant dans un virage à 13 km du fil. Je n’étais pas vraiment surpris parce qu’il prenait beaucoup de risques, a témoigné Woods, qui le suivait. Je lui avais laissé cinq mètres parce que je savais qu’il y a beaucoup d’huile sur les routes ici. Je suis tombé dans les Pyrénées l’an passé. C’était la bonne décision. » À partir de là, la victoire de Houle ne faisait pratiquement plus de doute, Woods levant même le pouce devant la moto-caméra après le retour de Jorgenson. Le Canadien a été surpris sur la ligne par Madouas, qu’il n’avait pas vu revenir. Avec 2 km à compléter, Houle a commencé à se détendre un peu quand l’ardoisier lui a signalé que son avance avait grimpé à une minute. À l’invitation de Steve Bauer, directeur sportif d’Israel-Premier Tech qui était dans la voiture derrière, il s’est permis de savourer son succès dans le dernier kilomètre. Bauer était jusque-là le seul vainqueur d’étape canadien au Tour, en 1988, année où il a porté le maillot jaune à deux reprises. J’ai surtout pensé à mon frère, a dit Houle. C’est pour lui que je voulais aller la claquer, cette victoire. J’ai pensé à tous les sacrifices depuis 10 ans. J’avais réussi. Je n’y croyais pas trop. C’est fou ! » Houle a découvert le Tour en le suivant à la télévision avec son frère cadet Pierrik à la résidence familiale de Sainte-Perpétue, dans la région de Nicolet-Yamaska. Je ne m’étais jamais imaginé être là un jour. » PHOTO CHRISTIAN HARTMANN, REUTERS Hugo Houle Le 21 décembre 2012, Hugo revenait de son premier camp professionnel en Europe avec la formation AG2R La Mondiale quand Pierrik s’est fait faucher à mort par un conducteur ivre pendant qu’il faisait son jogging en soirée. Il avait 19 ans. À partir de ce jour, Hugo s’est promis de gagner une étape en l’honneur de son frère, pour qui il porte une croix que lui a offerte l’entrepreneur Louis Garneau. C’est ce qui m’a aidé à rester motivé jour après jour à m’entraîner et à passer à travers cette épreuve-là, a souligné Houle. Depuis, j’ai toujours porté ma croix et eu une pensée pour lui avant chacun de mes départs pour qu’il me protège. On prend pas mal de risques. Je ne suis pas croyant à outrance, mais je m’amuse à croire qu’il est avec moi, qu’il me soutient, qu’il me protège. Ça me met un peu en sécurité et en confiance depuis son départ. » 1000 messages Troisième à Saint-Étienne vendredi, Houle s’était promis de tenter sa chance de nouveau. À 31 ans et après 10 saisons à surtout servir de domestique et de lieutenant, il ne l’a pas ratée quand elle s’est représentée. Quand j’ai commencé chez AG2R, j’étais complètement seul dans le peloton WorldTour pendant plusieurs années, a-t-il rappelé. J’étais un simple équipier qui était au plus bas de l’échelle. Aujourd’hui, j’ai réussi à gagner une étape. Aujourd’hui, c’est 10 ans d’énormes sacrifices, de travail. Ce qui a fait ma carrière, c’est ma discipline et ma persévérance. Aujourd’hui, ç’a été ma journée où j’ai pu briller. Je suis vraiment content d’avoir réussi. » Avec plus de 1000 messages et notifications sur son téléphone qui surchauffait, le héros du jour s’est excusé de ne pas pouvoir répondre à tout le monde ». C’est une grosse vague d’amour. C’est beau de voir ça. Si je fais vivre des émotions et que j’inspire la prochaine génération, c’est mission accomplie. » Et même un peu plus. Classement de la 16e étape Hugo Houle CAN/ISR les 178,5 km en 4 h 2347 Valentin Madouas FRA/GFJ à 110 Michael Woods CAN/ISR 110 Matteo Jorgenson 112 Michael Storer AUS/GFJ 125 Aleksander Vlasov RUS/BOR 140 Dylan Teuns BEL/BAH 140 Simon Geschke ALL/COF 211 Mathieu Burgaudeau FRA/TOT 504 Damiano Caruso ITA/BAH 504 Mikkel Honoré DEN/QST 545 Neilson Powless 545 Wout van Aert BEL/JUM 554 Brandon McNulty 554 Jonas Vingegaard DEN/JUM 554 Tadej Pogačar SLO/UAE 554 Geraint Thomas GBR/INE 554 David Gaudu FRA/GFJ 554 Nairo Quintana COL/ARK 554 Daniel Martínez COL/INE 557

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EcouterParle, Hugo, Parle des Voix de l'Enfant, un collectif d'artistes luttant pour les droits de l'enfant.. 26 artistes, Les Voix de l'Enfant, interprètent Parle, Hugo, Parle, une chanson de Mathieu Johann, au profit de l'association La Voix de l'Enfant, parrainée par Carole Bouquet, qui a pour mission notamment d'être porte-parole des enfants en France et dans le monde, de défendre la
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Degagner des voix ou au contraire ça en a fait perdre. La fusion euh sans aucun doute la plus emblématique elle connaît cette région, c'est l'Île-de-France où euh derrière Julien Bayot et bien Audrey Pulvard et Clémentine Autin se sont rangés. Ces scores que vous voyez, c'est les scores qu'ils ont réalisés au premier tour. Ça veut dire que ça faisait un potentiel de voix trente Après avoir signé un retour timide en 2021, marqué par le faible nombre de participants, les Foulées du Bruaysis ont de nouveau attiré de nombreux coureurs et marcheurs ce samedi. Publié 2 Avril 2022 à 19h59 Temps de lecture 2 min Trop content » de sa médaille, Hugo a couru ses premières Foulées du Bruaysis et on peut penser que ce ne seront pas les dernières. C’est sa première année d’athlétisme et il adore ça », confie Loïc, son papa, qui a couru à ses côtés lors du 1 kilomètre famille. Découvrir plus de vidéos Parmi ceux qui ont passé la ligne d’arrivée au Stade-parc de Bruay-la-Buissière ce samedi, beaucoup n’étaient pas là l’an passé. Après une édition 2021 "plombée" par le Covid moins de 500 participants, ils étaient quasiment deux fois plus nombreux cette année 916 participants, dont plus de 300 sur la marche. De retour aussi dans les clubs Je pense qu’on a eu beaucoup plus de monde car il y a moins de contraintes sanitaires au quotidien, suppose Marion Wiesztort, présidente de l’Artois Athlétisme. Et il faut dire qu’on a pas mal de très petits et de jeunes qui sont arrivés au club cette année. Mais aussi pas mal de personnes qui étaient parties à cause du Covid et qui sont revenues. » Ils étaient 70 benjamins et minimes inscrits sur le 3 km. PHOTO LUDOVIC MAILLARD - VDN Encore fallait-il qu’ils aient le courage de s’aligner au départ ce samedi. Car en voyant tomber quelques flocons, on devinait que certains regrettaient un peu leurs shorts et leurs manches courtes. À l’image des 70 benjamins et minimes, frigorifiés sous l’arche gonflable, avant de se réchauffer bien comme il faut pendant trois kilomètres. Allez, avec un peu de chance, il fera un peu plus doux l’an prochain. Et peut-être même que cela permettra de dépasser à nouveau les 1000-1200 participants ? Lire aussi Béthune Rétro, trois jours de rock et de bagnoles Ce week-end, Passion Cox apporte une touche allemande » à Béthune Rétro Mont-Bernanchon trois personnes relogées après un incendie parti d’une chambre Poursuivez votre lecture sur ces sujets Sport Course Bruay-la-Buissière 62700, Pas-de-Calais
MerciMichel Berger pour ce titre, (j'espère que la SACEM ne me tombera pas dessus!). C'est effectivement peut être un détail pour vous mais moi ça me gène quand même beaucoup. Personne ne pense à faciliter la projection dans le futur des personnes avec des besoins complexes de communication (ou des troubles pour Sandrine). On parle des outils robustes
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Voicien exclusivité la conversation que nous avons eue avec elle. Nom : Cécile Lavoix. En quelques mots : Je suis très empathique et ressens les énergies des autres. Jeune, j’étais assez extravertie, mais avec l’âge je me suis introvertie, les expériences de la vie m’ont endurcie ! Autonome et très indépendante, assez solitaire
Enfin! Beaucoup de bon matériel de La voix à décortiquer avec vous, dont quatre performances épatantes, qui ont galvanisé les téléspectateurs hier soir.. Mais tout d’abord, réglons le cas du malaise de la soirée. Il faut absolument se parler du passage de Jessy Bazinet, 22 ans, le petit frère des popstars Bobby Bazini et Kevin Bazinet, grand gagnant de la téléréalité JXOl6.
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  • des voix comme ca hugo en a eu beaucoup