Sils rencontrent des obstacles, les parents peuvent toujours contacter la cellule « Aide handicap Ecole ». Nous nous plaçons toujours du côté des familles. H : Combien d'enfants handicapés sont-ils scolarisés ? VDH : Le nombre d'enfants handicapés scolarisés est passé de 127 000 en 2004 à 187 500 en 2009, soit une augmentation de 48 La pauvreté gagne du terrain, les plus démunis survivent avec presque rien, les experts » ferment totalement les yeux sur cette réalité qu’ils se refusent d’admettre car leurs solutions ne font que l’exacerber, les jeunes se disent laissés-pour-compte et n’excluent pas un mouvement de révolte. Les professionnels du social et bénévoles des associations manquent de réponses face à cette tragédie qui se déroule dans une certaine indifférence politique et médiatique. Ça va péter ! », scène Palau, assistante sociale, reçoit à sa permanence Madame Marin vivant seule avec ses deux enfants. Après avoir perçu le RMI, elle avait trouvé un emploi d’AVS dans un collège, dans le cadre de l’accompagnement d’un enfant handicapé. On lui avait promis le poste pour cinq ans, mais les règles ayant changé, elle a perdu son emploi au bout d’un an et demi. Très déçue, elle a fait des ménages ici ou là, avec des horaires difficiles, compte tenu de l’âge de ses enfants 10 et 12 ans. Elle voudrait faire une formation pour pouvoir aider des personnes à domicile. Sauf qu’elle a un BTS en agriculture les règles, là encore, ont changé depuis peu, elle ne peut bénéficier de cette formation aidée puisqu’elle a déjà un BTS. Elle n’a pas droit à l’épicerie sociale car a déjà été aidée. Il y a une telle montée de la pauvreté que les services ou associations, quels qu’ils soient, sont conduits à trier parmi les sociale tente de rassurer Mme Marin en lui disant je risque de vous choquer mais là vous êtes une sorte de privilégiée parce que, vous, vous avez droit au RSA ». Et elle l'invite à réduire ses dépenses. Un colis alimentaire d’urgence va tout de même lui être attribué, car elle n’a plus rien à la maison même pas un paquet de chips », j’en ai honte. Aucun de vous ne sait ce que c’est que d’avoir honte. Honte d’avoir échoué sa vie, son travail, honte d’avoir ses placards vides et des enfants qui vous attendent au tournant ».Il est vrai que bientôt les colis alimentaires ne pourront plus être distribués. A une jeune assistante sociale qui ne supporte plus ces restrictions, son chef rétorque si tu ne supportes pas, démissionne ». Et elle de répondre Ce travail, je l’ai choisi et je l’aime. Je n’avais pas imaginé que ça deviendrait ça… cette manière de dépouiller les uns pour à peine aider les autres et ensuite de dépouiller les autres pour faire patienter les uns ».Mme Marin s’en va, en rappelant qu’il lui manque 60 € pour finir le mois j’ai tout vérifié, je ne peux plus gratter sur rien. Croyez-vous que je puisse vendre un morceau de ma personne ? » Et une assistante sociale de commenter Ça va péter. Je vous le dis moi, ça va péter et c’est nous qui sommes en première ligne ». Fin de la scène. "Aucun de vous ne sait ce que c’est que d’avoir honte. Honte d’avoir échoué sa vie, son travail, honte d’avoir ses placards vides et des enfants qui vous attendent" [Photo YF]Théâtre-forum Cette scène a été jouée, dans le cadre d’un théâtre-forum 1, par des habitants d’un quartier populaire, inspirée par des faits réels vécus par certains d’entre eux. Les acteurs » ne jouent pas leur propre histoire, mais Mme Marin et Mme Palau sont jouées par deux habitantes du quartier, qui galèrent comme tant d’autres et qui interprètent leur rôle avec une étonnante force de persuasion. Le principe du théâtre-forum consiste à jouer des saynètes courtes ensuite les spectateurs peuvent proposer d’autres façons de jouer la ce jour-là, les saynètes mettant plusieurs fois en cause les propos des travailleurs sociaux, certains d’entre eux, présents dans la salle, viennent sur la scène proposer d’autres à ces représentations. La phrase de l’ assistante sociale » selon laquelle percevoir le RSA c’est être privilégié » offusque les professionnels. L’animatrice aperçoit ma propre réaction elle m’incite alors, à mon corps presque défendant, à venir donner une nouvelle situation devient alors cocasse. En effet, je suis un ancien professionnel de l’action sociale de terrain, un ancien formateur de travailleur sociaux, un ancien cadre de l’action sociale, assurant toujours des interventions auprès d’étudiants ou de professionnels du secteur social, et me voilà propulser pour jouer un bénéficiaire du RSA, réprimandant une assistante sociale » qui est, en réalité, une femme qui vit une situation sociale effectivement, je l’alpague en lui demandant si elle est autorisée par sa hiérarchie pour traiter de privilégiés les bénéficiaires du RSA, avec 425 € mensuels pour une personne seule ! Je vois les collègues » de l’assistante sociale qui sont, en fait, eux aussi des personnes relevant des minima sociaux qui opinent du chef. Elle m’oppose l’allocation logement. Je lui réponds que j’ai tout de même un loyer résiduel, l’électricité à payer, un peu de vêtements à acheter il ne me reste même pas 4 € pour manger chaque jour. Je vois les femmes, derrière elle, faire preuve presque de compassion. Alors c’en est trop elle passe de la scène à la réalité, elle m’attrape le bras me disant que le texte qu’elle a prononcé a été écrit avant qu’elle n’arrive et qu’elle n’était pas d’accord de tenir de tels propos même dans la bouche d’une assistante sociale. Elle répète ses excuses, toute rouge de confusion. Nous étions à front renversé. Scène à la fois drôle et là n’est pas l’essentiel l’essentiel serait que ceux qui, avec des salaires mirobolants, font métier d’insulter à longueur d’articles, d’émissions de télévision, de discours sur les estrades les citoyens condamnés à vivre dans la précarité, puissent assister à de telles saynètes. Auraient-ils le courage de poursuivre leurs analyses de mépris, seraient-ils démagogues admettant que dans quelques cas, bien sûr c’est différent », ou prêts à ouvrir les yeux sur une réalité sociale que soit ils ignorent, soit ils ne veulent pas connaître ? Les Yves Thréard, Agnès Verdier-Molinié et autres Jean-Marc Sylvestre, qui s’ingénient à prôner l’accroissement des inégalités afin que leur système perdure, tablent sans doute sur la résignation de ses victimes. Jusqu’à quand ?La jeunesse prête à se révolter ?L’enquête Génération quoi ? » auprès des 18-34 ans menée par deux sociologues, Cécile Van de Velde et Camille Peugny, montre que cette jeunesse se considère comme une génération perdue », persuadés qu’ils ne connaîtront rien d’autre que la crise, et que ce sera pire pour leurs enfants. Le discours de crise qui règne dans les médias et qui est tenu par une partie de la classe politique est tel qu’ils sont convaincus d’être des déclassés. Aidés par leurs parents, ils ne leur en veulent pas, mais ils sont sévères tout de même à l’encontre de la génération qui les a précédés et qui ne leur a pas assuré ce à quoi ils avaient droit. Comme le discours dominant est en partie mensonger à propos de la dette ou des retraites, ils en concluent que ce sont eux qui portent le poids de cette dette qu’ils n’ont pourtant pas créée, et qu’ils n’auront pas droit à une retraite les idéologues qui, depuis quelques années seulement, ont mené un combat acharné pour inculquer au petit peuple qu’il devrait payer ont apparemment gagné sur ce point une partie de la jeunesse a pris quasiment acte qu’elle n’aurait pas de retraite, ce qui évidemment est faux, mais cette croyance lui fera accepter tous les reculs sur les droits sociaux ambitionnés par les fauteurs de crise. Restitution des deux sociologues sur le site [capture d'écran]Mais tout n’est pas joué l’enquête auprès des jeunes montre que s’ils en veulent aux politiques tous corrompus », c’est parce qu’ils laissent la finance diriger le monde ils sont 90 % à le penser. Pas l’entreprise, pas le capitalisme ils se disent plutôt libéraux sur le plan économique, en tout cas par nécessité », mais la finance qui écrase tout sur son passage au profit astronomique de quelques uns. Sans effectivement que les décisions politiques ne l’ c’est ainsi que les jeunes, toutes catégories confondues y compris ceux qui ont un emploi sont, en moyenne, à 61 %, favorables à une révolte type de celle de mai leur sera difficile de dire à la finance anonyme qu’ils ne supportent plus ce monde injuste qu’elle organise, qu’au moins ils exigent des responsables politiques de prendre les décisions qui s’imposent en vue d’une société plus juste, d’un État qui respecte sa Constitution sur l’égalité et la fraternité, et sur les conditions décentes d’existence. Ce qui n’est pas le cas aujourd’ 1 Le théâtre-forum a été inventé dans les favelas de Sao Paolo par Augusto Boal, homme de théâtre argentin, fondateur du Théâtre de l’Opprimé, que j’ai vu à la Cartoucherie de Vincennes en 1980, où il proposait aux spectateurs de venir sur les planches rejouer une scène qui ne leur convenait technique est utilisée dans beaucoup de pays de par le monde. En France, elle est pratiquée, à l’initiative de professionnels du secteur social ou éducatif, dans de nombreux départements. Des organismes de formation s’en servent pour favoriser la relation ou pour permettre à des stagiaires de retrouver l’estime de soi. Des services sociaux de proximité, avec financement des conseils généraux sur fonds d’insertion, la proposent aux usagers, comme en Isère ou dans le Gers j’ai ainsi pu assister à des saynètes du théâtre-forum à Grenoble et à Auch dont la scène racontée ci-dessus dans mon billet, animée par des intervenantes de TSF, Théâtre Sans Frontières, de Toulouse. Je suis co-auteur d’une fiche du Guide de l’insertion de l’Encyclopédie Weka sur le sujet.2 Voir la présentation originale sur ce site a été menée par deux jeunes sociologues selon une méthode attractive qui a fait que 210 000 jeunes ont répondu à une centaine de questions. Le restitution est bien faite avec interviews des sociologues, et en contrepoint les avis de certains politiques Michel Rocard, Jean-François Copé, Benoît Apparu, Christine Boutin, Clémentine Autain, Pierre Laurent, Gérard Filoche, Rama Yade, Michèle Alliot-Marie. Sur le thème des inégalités, les jeunes, à 85 %, estiment qu’elles s’accroissent régulièrement. A cela, Gérard Filoche PS répond que les 500 familles les plus riches ont gagné 59 milliards d’euros de plus en un an pour atteindre 330 Mds€ soit à peu près l’équivalent du budget de l’Etat. Il faut qu’ils aient fait beaucoup d’heures supplémentaires .. . » Ce n’est pas avec leur travail qu’ils ont gagné ça, c’est avec notre travail. Cet argent, c’est sur notre sueur, sur notre précarité, sur notre chômage, sur notre misère ». Pierre Laurent PC constate que l’on est passé d’un écart de revenus qui était de 1 à 20 à 1 à 500. Benoît Apparu UMP tient des propos sérieux, reconnaissant une aggravation de la difficulté pour les fils d’ouvriers d’accéder à des études supérieures. Jean-François Copé UMP pense que tout est de la faute de François Hollande et MAM UMP considère que ceux qui vont beaucoup travailler, vont faire beaucoup d’efforts ne vont pas être beaucoup plus rémunérés que ceux qui ne font aucun effort ». Comme elle craint de n’avoir pas été assez percutante, alors elle ajoute Il arrive que des personnes qui, par exemple, vont se retrouver allocataires, sans avoir de rémunération, soient aidées, c’est normal, mais qu’elles aient plus que ceux qui travaillent, ce n’est pas normal ». Madame Alliot-Marie, il faudrait venir dire cela en face de ceux qui galèrent dans les quartiers. Pour dire la vérité, je ne sais pas comment peuvent réagir ceux qui sont allocataires » devant l’odieux érigé en système. Réponse de Michèle Alliot-Marie aux jeunes choqués par les inégalités "Il arrive que les allocataires, ceux qui ne travaillent pas, gagnent plus que ceux qui travaillent. Ce n'est pas normal" [capture d'écran][Le blog Social en question est consacré aux questions sociales et à leur traitement politique et médiatique]
Entémoignent divers faits sur le terrain, selon lesquels les enfants de parents divorcés risquent davantage de vivre la même chose que les enfants de familles intactes.. Des chercheurs de la Virginia Commonwealth University et de la Lund University en Suède ont déclaré que les filles de parents divorcés avaient 60% plus de chances de divorcer à l'âge adulte que les filles de
En cas de contestation, par la personne handicapée ou son représentant légal, de la décision de la CDAPH désignant les établissements ou services adaptés à ses besoins, l'orientation en cours continue de s'appliquer, le temps que les juges statuent sur le recours. A défaut de maintien de la prise en charge, la structure d'accueil commet une faute engageant sa responsabilité. C’est une solution qui soulagera les parents d’enfants handicapés que vient de rendre la Cour de cassation dans un arrêt important du 19 janvier 2017 destiné à être publié au Bulletin des arrêts des chambres civiles, ainsi qu’au Bulletin d’information de la Cour de cassation. Droit public Le droit public se définit comme la branche du droit s'intéressant au fonctionnement et à l’organisation de l’Etat droit constitutionnel notamment, de l’administration droit administratif, des personnes morales de droit public mais aussi, aux rapports entretenus entre ces derniers et les personnes privées. Découvrir tous les contenus liés En substance, pour la Haute juridiction, lorsque les parents d’un enfant handicapé accueilli dans un établissement ou service médico-social ESMS en vertu d’une première décision de la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées CDAPH contestent une seconde décision de cette instance devant le tribunal du contentieux de l'incapacité TCI, l’orientation actuelle doit être maintenue, le temps que le juge statue. Ce qui évite ainsi les ruptures de parcours des intéressés. En conséquence, si la structure initialement désignée met fin à la prise en charge de l’enfant et refuse, comme en l’espèce, de le réintégrer, elle commet une faute de nature à engager sa responsabilité civile. L'affaire concernait un enfant, mais la solution est généralisable à l'ensemble des personnes handicapées contestant une décision d'orientation de la CDAPH. L'arrêt a été salué par Danièle Langloys, Présidente de Autisme France, Bénédicte Kail, conseillère nationale "enfance - familles" de l’Association des paralysés de France APF, ainsi que par l'UNAPEI. Le maintien de la prise en charge en cours Ainsi que le relève d’entrée de jeu la Cour de cassation, en application de l’article L. 241-9 du code de l’action sociale et des familles CASF, les recours formés contre les décisions de la CDAPH ont un effet suspensif lorsqu’ils sont intentés par la personne handicapée ou son représentant légal à l’encontre des décisions relatives à la désignation des établissements et services correspondant aux besoins de l’enfant ou de l’adolescent, ou concourant à la rééducation, à l'éducation, au reclassement et à l'accueil de l'adulte handicapé, et qui sont en mesure de l’accueillir. Mais que recouvre cette notion "d’effet suspensif" ? Elle signifie, d’une part, que la décision litigieuse ne peut pas être exécutée. Comme le souligne Danièle Langloys, la contestation de la décision constitue le seul moyen dont disposent les parents pour bloquer une orientation de la CDAPH, soit parce qu’elle ne leur semble pas adaptée, soit parce qu'il n’y a aucune offre disponible. D’autre part, et c’est là tout l’intérêt de l’arrêt du 19 janvier, ce caractère suspensif implique que la décision d’orientation en ESMS précédente continue à s’appliquer, le temps que le juge statue sur le recours. Une position qui, apparemment, ne coulait pas de source pour tout le monde... L’établissement ou service précédemment désigné doit donc continuer à prendre en charge l’enfant ou l'adulte et ce, même si la première décision a été prise pour une période définie et que l’échéance est passée. Ce qui était le cas en l’espèce. Cette solution permet "de préserver ce que les parents ont déjà mis en œuvre et de ne pas déclencher de rupture de parcours", note Danièle Langloys. Rupture malheureusement subie dans l'affaire en cause par l'enfant handicapée, déscolarisée pendant 2 ans. Le tribunal de grande instance TGI de Dijon a, en octobre 2015, fait la même analyse de l'effet suspensif du recours contre une décision d'orientation de la CDAPH. En vertu du principe selon lequel la personne handicapée "doit pouvoir bénéficier de la continuité de sa prise en charge", l'association gestionnaire de la structure doit poursuivre l'accueil de l'intéressé, jusqu'à la décision prise sur le recours exercé devant le TCI TGI Dijon, 6 oct. 2015. Une hypothèse permet toutefois de faire appliquer la décision d'orientation de la CDAPH, malgré le recours le juge saisi pourrait en effet ordonner l'exécution provisoire de cette décision, le temps que les juridictions aient définitivement statué, s'il l'estime nécessaire et compatible avec la nature de l'affaire C. pr. civ., art. 515. Cela peut notamment être le cas lorsque l'état de l'enfant s'est aggravé entre le moment où la CDAPH s'est prononcée et celui où le recours est examiné en première instance. Lever les freins aux recours "Éviter les ruptures de parcours" est également le point "primordial" de cette décision relevé par Bénédicte Kail. Qui se félicite de cet arrêt sur un second point il "peut permettre de lever les freins que pourraient avoir certaines familles à faire recours". En effet, des parents peuvent abandonner l'idée de contester une décision d'orientation qu'ils jugent mal adaptée à leur enfant, dans la crainte que celui-ci se retrouve sans aucune solution. Ils peuvent donc désormais se rassurer la contestation de l'orientation assurera le maintien de l'enfant dans sa structure d'accueil actuelle, le temps que le litige soit réglé. Notons à cet égard que le recours ne concerne que la décision de la CDAPH en cause. Si la commission prend une autre décision désignant un établissement ou service en mesure d'accueillir l'enfant, avec laquelle les parents sont en désaccord, ils devront former un autre recours. Attention toutefois à l'accumulation des actions en justice qui pourrait bloquer l'évolution de la prise en charge de l'intéressé. Sans compter que la personne qui agit en justice de manière dilatoire ou abusive peut être condamnée à une amende de 3 000 € maximum, dommages-intérêts non compris C. pr. civ., art. 32-1. De telles hypothèses devraient toutefois être rares. Le refus de réintégration de l’enfant En corollaire de la survie de l’orientation en cours, l’établissement ou le service d’accueil est donc tenu de maintenir la prise en charge de la personne handicapée – ou, comme en l’espèce, de le réintégrer -, dans l’attente de la décision définitive des juges. A défaut, il contrevient à l’article L. 241-9 du CASF qui pose le principe de l’effet suspensif du recours intenté, par la personne handicapée ou son représentant légal, contre une décision d’orientation de la CDAPH. Le refus du maintien ou de la réintégration de l'intéressé à ce titre présente donc un caractère fautif. Et cette faute est de nature à engager la responsabilité civile de la structure, au titre de l’article 1240 du code civil. Lequel dispose que "Tout fait quelconque de l'homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer". En conséquence, la structure pourrait être condamnée à verser des dommages et intérêts à la personne handicapée ou sa famille. Et c'est par ce "bâton" qu'on pourra - si nécessaire - éviter les ruptures de parcours, estime Bénédicte Kail. L'impact pour les gestionnaires est donc "à évaluer", analyse pour sa part l'Unapei. Ainsi, en l’espèce, la requête des parents demandant réparation - par l'association gestionnaire de l'Institut régional des jeunes sourds ayant refusé de réintégrer l'enfant - du préjudice moral résultant de la déscolarisation de leur fille pendant 2 ans, doit donc trouver une réponse positive en application de l'article 1240 du code civil. Une position partagée Dans la même veine, la HALDE remplacée par le Défenseur des droits s’était déjà positionnée en 2008 sur l'effet suspensif des recours intentés contre les décisions d'orientation de la CDAPH Déc. HALDE n° 2008-169, 7 juill. 2008. Elle a considéré que, par application de l’article L. 241-9 du CASF, le recours formé par les parents à l’encontre de la décision de la commission départementale de l’éducation spéciale ancienne CDAPH qui orientait leur enfant en classe d’intégration scolaire CLIS - alors qu'il était scolarisé dans une école maternelle publique dans le cadre d'un projet d'intégration - "avait pour effet de rendre cette décision inapplicable, dans l’attente de la décision du TCI". En revanche, la décision de la commission rendue près d’un mois plus tard et maintenant l’enfant en classe ordinaire avec une auxiliaire de vie scolaire AVS était immédiatement opposable à l’inspecteur d’académie. C'est donc à tort que ce dernier a refusé d’accueillir l’enfant en classe ordinaire. Par ailleurs, la HALDE soulignait que le refus de l'inspecteur d'académie de scolariser un enfant en raison de son handicap - droit pourtant accordé par la loi C. éducation, art. L. 111-2 et L. 112-1 - constitue une discrimination au sens de l'article 432-7 du code pénal, punie de 5 ans de prison et 75 000 € d'amende. Le revers de la médaille L'arrêt du 19 janvier est donc une bonne nouvelle pour les enfants et adultes handicapés déjà pris en charge. En cas de désaccord portant sur une décision d'orientation ultérieure en établissement ou service, les intéressés doivent en effet être maintenus dans la structure d’accueil, le temps que le juge statue sur leur recours. Il s’agit toutefois d’une solution à double tranchant. En effet, les places ne se libérant pas, les personnes qui bénéficient d’une décision d’orientation de la CDAPH mais qui n’ont pas trouvé de place dans les établissements ou services correspondant à leurs besoins sont destinés à rester sur liste d’attente, pour une durée plus longue que prévue… En effet, bien que des crédits soient régulièrement alloués pour créer de nouvelles places en établissements et services pour accueillir les personnes handicapées Circ. n° DGCS/SD5C/DSS/CNSA/2016/126, 22 avr. 2016, l’offre existante ne permet pas, à l’heure actuelle, de proposer une solution d’accueil à chacun. La situation étant d'autant plus délicate pour les enfants autistes… Comme le déplore Danièle Langloys, l'offre en matière de prise en charge de ces derniers est "très maigre, voire inexistante dans certains départements". L'impact de cette décision pour l'État est "à évaluer", selon l'Unapei, puisqu'elle "pointe les difficultés dans le manque de solutions adaptées".
Sic’est l’enseignant qui refuse de recevoir votre enfant dans sa classe sans AVS, prenez un rdv en urgence avec la direction de l’établissement et planifiez une ESS exceptionnelle afin de définir le projet d’accueil de votre enfant le temps que l’AVS arrive.Dans la mesure du possible, faites-vous accompagner lors de cette ESS par toutes les personnes qui peuvent
J'entends tout un tas de choses au sujet des AVS, de leurs contrats, de leurs missions... Alors soyons clairs, enfin essayons. Un/une AVS, ce n'est pas une personne formée, comme un éducateur. Ce n'est pas forcément un étudiant BAC+3 en psycho. Ce n'est pas non plus un enseignant spécialisé... quoique, il va falloir recaser ceux du RASED... Je sais que certains politiques ont vendu l'idée que les AVS existaient selon le modèle italiens. C'est faux. En Italie, ce sont des personnes formées et il me semble qu'il faut 3 ans d'étude pour pouvoir accompagner les enfants handicapés. Bah oui, ils ont une vraie prise en charge, eux ! Une AVS, ce n'est pas non plus forcément un chômeur de longue durée qui ne savaient pas quoi faire de son temps. Même si c'est de plus en plus le cas. Une AVS, ça peut-être un étudiant, un futur éducateur qui se servira de ces années auprès d'enfants handicapés, en plus de ces autres expériences pour faire valider sa VAE... Et puis, parfois, ça peut être une mère qui prépare un concours et qui attend ensuite un poste, et qui se dit qu'elle pourrait être plus utile auprès d'un enfant en situation de handicap, que dans son salon à tourner en rond. Parce que, soyons clairs, on ne devient pas AVS pour le salaire. A moins d'avoir toujours rêvé d'un contrat précaire, d'un salaire tout juste au dessus du seuil de pauvreté 800 euros environ pour 24H/semaine. Les joies du contrat précaire annualisé et d'un statut inexistant... On ne devient pas AVS pour le fun. Sans compter que cette expérience vous servira tout juste à préciser ce que vous avez fait durant 2 ans, mais ne convaincra personne si vous cherchez un emploi dans la petite enfance. Tous les AVS n'ont pas le même contrat. Selon les régions, les années, les réformes, les contrats changent. Vous aurez donc des assistants d'éducation, des EVS, des je ne sais pas quoi d'autre, et tous auront la FONCTION d'AVS. Selon les contrats, il y a d'énormes différences. Une AVS embauchée en contrat d'assistant d'éducation, le sera pour 3 ans renouvelable 1 seule fois. Par la suite, si le handicap de l'enfant nécessite de poursuivre le suivi avec cette AVS, les parents peuvent alors se tourner vers une association qui aura signé une convention avec l'éducation nationale. Cette association prendra donc le relais et obtiendra une subvention pour maintenir l'AVS à son poste. Attention Il faut que le handicap de l'élève nécessite que cette accompagnement soit maintenu parce que l'AVS a acquis des compétences spécifiques. Donc vous pouvez oublier pour un enfant dyspraxique. Non ! On vous dit qu'avoir établi une relation de confiance lui permettant de progresser sereinement n'est pas une compétence spécifique ! Et même avec un dossier béton, pas sur que vous trouviez une association, une subvention et tout... Une AVS embauchée en contrat CAE/CUI ne le sera qu'en tant qu'EVS assurant la fonction d' Enfin sur le contrat, il y aura marqué Les EVS n'ayant pas la même fonction. Mais si l'inspection académique veut bénéficier de ces contrats, c'est comme ça que ça se passe. En général 6 mois de contrat, reconduit plusieurs fois, dans la limite des 24 mois maxi. En tout cas dans mon académie, c'est comme ça. Moi, j'ai eu du bol, un an d'office, reconduit pour 1 an supplémentaire. Et mieux encore, contrat de 24h, quand mes collègues n'obtenaient que 20H/semaine. Et, petit bonus, j'ai gardé un de mes élèves pendant les deux ans !! Ce n'est pas le cas de toutes les AVS en contrat précaire CAE... Non CAE, ça ne veut pas dire cruche attendant un emploi, ça veut dire contrat d'aide à l'emploi. Et CUI, ça veut dire contrat unique d'insertion. Et c'est là que je rigole doucement.... Insertion. Quel joli mot ! Oh, comme il est beau et bien placé... Dis donc, si je n'étais pas inscrite au pôle emploi, ça me ferait presque rêver ! En fait ce mot a été placé là par un mec qui trouvait ça joli, mais ne veut rien dire. Parce que dans la vraie vie, quand votre contrat est terminé, on vous envoie votre certificat de travail, votre attestation pour les assedics. La madame de pôle-emploi l'examine Et le perd aussi, mais ça c'est facultatif. le regarde et vous demande Alors quelles sont les démarches que vous avez effectuées pour trouver un emploi ? Bah j'en avais un, un emploi, madame. Mais l'état a décidé que je n'avais plus le droit de le faire... Dans la vraie vie, vous avez un moment de panique, quand la dame du pôle-emploi vous dit "Mais pour les c'est le service chômage de l'inspection académique qui se charge de vous indemniser." Alors que la secrétaire de l'IA vous a dit le contraire. Mais oui, mais en fait non... Sur le CAE, il est écrit EVS, je ne suis que sur mon contrat... Donc c'est pôle-emploi, mon ami qui s'en charge ! Dans la vraie vie, l'enseignante référente est dépitée, parce qu'elle écoute les enseignants, se rend bien compte que certains/nes AVS font un super boulot et ne peut pas les garder. Et elle sait, la dame, que l'année d'après, une autre personne viendra, que la première réunion de l'équipe éducative sera à base de "heu bah, on commence à avancer, mais il a fallu du temps pour établir une relation de confiance avec l'élève". Elle sait que l'AVS dira que l'élève l'a testé, que l'élève a du mal a accepté l'aide proposée, que l'élève a perdu un temps considérable en essayant de jouer la carte du conflit. Et peut-être même que l'AVS lui dira "Je n'arrive à rien avec cet élève, il rejette mon aide". Oui, je pense à un élève en particulier et elle sait que l'élève avait établi cette relation avec une autre personne, l'année précédente, révélant son potentiel et progressant bien plus vite qu'il ne l'avait fait avant. Et même si, dans cette description, vous avez reconnu mon Elève2, il n'est pas le seul dans ce cas. J'ai connu une AVS qui était totalement rejetée par son élève. La gamine ne supportait pas sa présence, n'acceptait pas son aide et piquait de grosse colère si elle y était contrainte. Et bah, j'aurais pas aimé être à sa place, la pauvre. Alors, oui, je me suis renseignée. Oui, j'ai demandé à madame inspection académique s'il existait un autre contrat, s'il existait une façon de continuer dans cette voie... Mais c'est de plus en plus difficile parce que l'état referment les portes, espérant ainsi déléguer ce poste de dépense aux associations. Et n'en déplaisent à ceux qui croient encore que le gouvernement s'intéresse aux enfants handicapés, c'est précisément le but de la circulaire du 31 Aout 2010 Déléguer aux associations. Alors maintenant, certains me parlent du baccalauréat Pro "Accompagnement, soins et Services à la personnes" et sous-entendent que c'est un premier pas pour faire du poste d'AVS un vrai métier. Moi, on m'a toujours dit, si ça ressemble à un canard, que ça marche comme un canard et que ça fait coin-coin, C'EST UN CANARD ! Là, ça ressemble à une méga arnaque, ça a l'odeur d'une méga arnaque... Je vous laisse en déduire ce que vous voulez. Ce BAC providentiel est en réalité une sorte de substitue au BEP sanitaire et social. Il suffit de regarder la formation et les compétences requises pour l'obtenir et se dire "oh mais dis donc, ça ressemble vachement au BEP, mais en plus dur"... Il permettra donc de bosser avec des personnes agées, des personnes handicapées à domicile ou en structure selon l'option choisie... Et là, on se demande quel est le rapport avec le chouette métier d'AVS... Bah, y'en n'a pas !! S'il y avait un rapport, on demanderait aux AVS d'avoir un BEP sanitaire et social ! Et ce n'est pas le cas ! Oui, vous avez le droit de me répliquer que, normalement, on demande minimum le BAC et que moi, je ne l'ai pas... Mais c'est différent. Et quand c'est différent, bah c'est pas pareil ! Moi, j'ai harcelé l'inspection académique. Et quand j'ai enfin obtenu un entretien, j'ai expliqué mon projet. J'avais déjà bossé avec des personnes handicapées et avec des enfants... Il y avait une sorte de logique, de continuité. Et puis, j'ai eu un gros coup de bol aussi. Parce que j'ai fait une gaffe ce jour là. J'étais stressée quand ils se sont présentés 3 personnes pour l'entretien alors je n'ai pas vraiment fait attention. Et quand une des dames m'a parlé de la prise en charge des enfants handicapés, j'ai répondu que ça revenait à mettre un pansement sur un bras cassé. C'est sorti tout seul et je l'ai regretté aussitôt, même si je le pensais, sure d'avoir perdu toutes mes chances de devenir AVS. Mais en fait, en face de moi, se trouvait 2 enseignants référents et une maman, présidente d'une association de parents d'enfants handicapés. Elle a sourit, un des enseignants a répliqué qu'il aurait plutôt parlé d'une jambe à ce stade et tout le monde a rit. La suite de l'entretien m'a réconfortée et en sortant, je savais que j'aurai le poste. Parfois, les gaffes, ça aide ! Deuxième coup de bol. je n'avais pas le droit aux CAE, parce que je n'avais pas deux ans de chômage. Mais l'inspection académique a insisté et la dame du pôle emploi m'a fait passer dans une petite faille. On peut avoir ce type de contrat sous certaines conditions 2 ans de chômage par exemple et l'une d'elle est la difficulté à trouver un emploi dans son domaine professionnel. Il se trouve qu'à cette époque, il y avait peu d'offre d'emploi dans la petite enfance, dans ma ville. Enfin bref. Tout ça pour répondre à ceux qui me demandent "Mais tu es sure que tu ne peux plus du tout être AVS ?" Bah non, je ne peux plus, à moins de rester deux ans au chômage et de refaire une demande pour un contrat CAE, et je n'ai pas l'intention de le faire. Non, je ne peux pas avoir un contrat d'assistant d'éducation. Il faut bac +2 pour être embauché en AED aux fonctions "appuis aux enseignants pour le soutien et l'accompagnement pédagogique". Oui, on sait tous que ça veut dire AVS, mais là ça fait plus classe ! Et puis, j'ai un projet, l'air de rien. Mais si l'état avait voté le projet de loi promis. Si les AVS avaient obtenu un vrai statut, que c'était devenu un vrai métier pour la société, parce que pour moi c'est déjà un vrai métier, j'aurai sûrement continué dans cette voie. Mais si une personne hésitante passe par là.... Si le chouette métier d'AVS la tente... J'ai quand même deux/trois choses à préciser. AVS, c'est considéré comme un poste, un job précaire. Mais on ne choisit pas ce job comme on postule à carrouf ou chez Mc Do. AVS, c'est passer ses journées avec des nains qui rament et qui ont besoin de soutien. Il s'agit de petits humains, pas bien équipé en confiance, en autonomie ou en concentration. Ces nains ont souvent déjà eu des AVS, et selon les personnes, ça s'est plus ou moins bien passé. Alors, quand on envoie sa candidature à l'inspection académique, il faut se poser quelques questions. - Est-ce que j'ai assez de patience ? - Est-ce que je me sens capable d'affronter le handicap ? Et je dis ça, parce qu'une copine AVS m'a dit un jour, qu'elle avait eu peur qu'on lui confie un enfant autiste. C'est un handicap qui l'angoisse Enfin, ce genre de questions qu'on vous posera lors de l'entretien. Mais c'est un chouette boulot, valorisant et riche. On y apprend autant sur les autres que sur soi. Et croyez-moi, quand vous tombez sur Elève2 et qu'il a décidé de vous tester, vous avez plutôt intérêt à être sur de vous et à savoir pourquoi vous êtes là. L'année va bientôt commencer et il n'y a pas assez d'AVS alors j'espère que quelques étudiants voudront bien aller faire un tour du coté de l'IA...
Lesparents peuvent être accompagnés de la personne de leur choix. AVANT de présenter le PPS à la CDPAH, l’EPE doit en informer la famille. Les parents ont 15 jours pour faire des observations avant sa présentation en Commission. Ils peuvent demander à être présents lorsque la CDPAH se réunit, accompagnés d’une personne de leur
Je vais faire une ENORME confession… Quand j’étais enfants vers l’âge de 9 ou 10 ans, j’avais très peur des enfants handicapés, en particulier les enfants trisomiques. Pourquoi? On m’avait expliqué qu’il ne fallait se moquer… Moi la fille au bec-de-lièvre, comme si j’allais me moquer du physique de qui que ce soit. Moi et ma souffrance on n’allait pas en créer. On ne m’a rien expliqué d’autre. Non, ce qui me faisait peur c’est que j’étais persuadée qu’ils avaient une sorte de détecteur d’âme pure, que l’on ne pouvait pas leur mentir, qu’ils savaient si on était sincère, qu’ils savaient bien plus de choses que nous n’en saurions jamais et par-dessus tout j’avais peur qu’ils ne m’aiment pas… Ce qui aurait voulu dire que je n’étais pas quelqu’un de bien. C’est étrange, n’est-ce pas? Vous me trouver stupide? Vous trouvez ça dingue que j’ose raconter un truc pareil? Et si on acceptait TOUS de lever le voile de notre ignorance? Si on acceptait de dire ce qui nous inquiète? Pour parler à cœur, et avancer bon sang!!! Dans ce domaine qui deviens une HONTE du comportement humain!!! On parle juste de différences, et donc de valeur ajoutés. Ils sont aussi les adultes de demain ! J’ai recueilli plusieurs témoignages, celui d’une AVS et de son vécue, celui d’une maman et de son combat depuis un an, celui d’une maman qui a choisi de devenir AVS et de l’accueil qui lui ai fait et celui d’une enseignante. Quatres chemins qui se croisent, un carrefour des besoins,et des attentes qui sont souvent les mêmes… Mais aucune communication… De l’attente, beaucoup d’attente même. Prenons le cas d’une maman, après avoir fait les démarches à la MDPH, a obtenue 15h d’accompagnement pour son enfant par un AVSi. Son enfant n’est scolarisé que le matin pour ménager sa fatigue. Ses besoins Installation Déplacement Habillage Apprentissages Dans leur cas, l’institutrice de l’enfant avait voulu permette que le dialogue s’installe au plus vite entre les parents et l’Auxiliaire de vie scolaire. L’institutrice qu’il avait eue l’année précédente sans AVS souhaitait fonctionner de manière très ouverte en nous laissant discuter et voire le maximum de choses directement avec l’AVS. J’ai pu la rencontrer le jour de la prérentrée sachant que ce n’est pas toujours possible, il faut qu’elle soit avisée de son poste avant la rentrée, j’ai été appelée le jour même et me suis rendue à l’école pour lui expliquer la maladie de mon fils en présence de l’instit je suis en congé parental pour mon dernier enfant, après j’aurais travaillé ça aurait été la même soit je posais deux jours de prérentrée au cas où soit je ne rencontrais pas l’AVS avant la rentrée. J’ai pu aller rechercher mon fils après sa sieste pour lui présenter l’AVS le même jour. Il faut manifestement être très disponible tout de même, il n’y a rien de mis en place pour ce moment particulier?Une sorte d’adaptation? Après au fil du temps les rapports avec l’AVS se sont dégradés, j’ai l’impression que comme on a relevé certaines pratiques qui n’étaient pas OK par rapport à ce qui avait été décidé en réunion elle avait décidé que mon fils devait mettre son manteau seul pour faire comme les autres or il avait été décidé qu’il fallait l’économiser au maximum sur ce type de tâches pour qu’il ait le plus de disponibilité pour suivre en classe elle s’est un peu braquée. L’AVS ne s’approchait plus, elle restait loin dans la classe lorsqu’on amenait notre enfant. Qui est ce qui gère ces moments délicats? Un accompagnement serait-il possible? Pouvons attendre que l’institutrice endosse ce rôle, car en ouvrant la communication entre les parents et l’AVS et ne plus participer aux discutions on risque un trop gros manque d’équilibre. Dans ce cas la maman a su être compréhensive, et a réfléchis au pourquoi en faisant un triste constat Le travail d’AVS est clairement très mal payé, les personnes en contrat aidé ont du mal à s’impliquer dans la fonction puisque le contrat n’est censé qu’être transitoire, l’éducation nationale ne remplissait pas les obligations de formation qu’elle avait à l’égard de ces personnes. L’ensemble ne crée pas des conditions favorables. Le choix des personnes recrutées est pourtant crucial pour un telle demande! C’est délicat et on laisse les gens se débrouillés en se gaussant d’avoir mis des choses en place. Mais il n’a pas de choix… Le souci de ce système celui du handicap et de la scolarisation en milieu ordinaire c’est que les manquements liés à la formation donc à la compétence des AVS et ceux liés à la gestion des AVS manque de temps d’AVS par rapport aux besoins de l’enfant conduisent à ce que les PPS dont la mise en œuvre est seule à même de permettre la réussite des enfants en situation de handicap ne sont pas toujours correctement appliqués. Passons au constat et au vécu d’une AVS, manifestement il y a différente façon d’atteindre ce poste. Donc le CUI Le contrat unique d’insertion CUI associe formation et aide financière pour faciliter l’embauche de personnes dont les candidatures pour occuper un emploi sont habituellement rejetées. Le CUI est réservé aux personnes reconnues par les institutions comme spécialement désavantagées dans la compétition pour l’accès à l’emploi. Ou le passage classique » faire acte de candidature auprès de votre académie. Dans le premier cas, je dois avouer que cela ne laisse pas rêveur, mais que pouvons-nous attendre de personnes dans une telle situation qui se retrouvent avec un emploie reconductible au grand maximum trois ans? Sans formation AUCUNE pour gérer des enfants habituellement ne suivit par des spécialistes? Je commence d’ailleurs a me poser des questions sur ce terme. SPECIALISTE, mouais… Mais ne jugeons pas trop vite… Voici l’expérience d’une AVS J’ai un bac +4 mais j’étais au chômage depuis longtemps, et j’ai trouvé cette annonce sur pôle emploi, réservée aux chômeurs de longue durée. J’ai passé un entretien assez précaire, et ai été acceptée! J’ai été affectée à mon premier poste sans rien, aucune info, aucune formation. J’ai débarqué dans l’école ne sachant même pas de quel enfant j’allais m’occuper ni quelle classe, ni quel handicap. Niveau infos, zéro!!! Mmmm j’adore lire ça! C’est vraiment chouette, n’est-ce pas? Surtout que cette personne a été recrutée et à commencer a travailler en février, c’est à dire qu’il n’y avait même pas l’excuse du mois d’aout… Oui j’adore le fameux » ah oui, mais bon… C’est le mois d’aout, hein! » avec le » ma p’tite Dame » Grrr Et puis la proposition de » formation » la voici j’ai reçu en juin une proposition de formation pour la rentrée d’après. La formation en question 2 ou 3 jours de conférences en amphi sur le fonctionnement de la MDPH, comment se prennent les décisions au niveau de la reconnaissance des handicaps etc… Bref le fonctionnement interne et administratif. Mais ce n’étaient que des conférences, pas une formation à proprement parler! Aucune formation sur les handicaps que l’on peut rencontrer, aucune information sur la façon de réagir face à ces handicaps etc, rien de concret. Puis l’année a recommencé, avec d’autres enfants. D’autres handicaps. Il faut se réadapter, refaire connaissance, recommencer parfois avec certains enfants. Après, j’ai pu constater dans plusieurs témoignages d’AVS un souci de reconnaissances de la part des instituteurs, peu de communication, de discussion. Les professeurs des écoles et les directeurs sont déjà très occupés dans leurs fonctions, certes mais souvent c’est un problème de hiérarchie, comme pour les ATSEM. Personnellement j’ai remarqué plus d’une fois qu’elles avaient beau faire un gros travail, il y avait peu de reconnaissance. Mais j’ai aussi vu dans certaines écoles de la considération pour ce métiers, mais il y a toujours un mais… Voici aussi le ressenti d’une personne qui va être AVS à la rentrée… Ce que je voulais juste dire, c’est que je n’ai pas encore commencé mais que j’en vois déjà de toutes les couleurs !! Entre l’IA qui m’a embauché, le lycée où je vais travailler et le collège dont je dépends, les gens se renvoie la balle pour me donner des infos. A 5 jours de la rentrée, je n’ai pas signé de contrat, je n’ai pas de contact, je n’ai aucune info sur ce que je vais faire, sur mon planning, sur ce que je fais si l’élève est malade, ce genre de détails »…La sensation d’être en trop » pour toute l’administration scolaire Et puis l’avis d’une institutrice, qui me disait y’a AVS et AVS… Car parfois ça deviens une difficulté à gérer en plus, mais qu’effectivement elles n’introduisent pas l’AVS aux pauses cafés, ou à leur discussions. Car il y a comme un besoin de » chacun sa place » et qu’ensuite si il y a des choses à dire c’est plus compliqué si la hiérarchie n’est pas marqué. Ensuite il y a aussi un manque de formation pour les professeurs des écoles. J’aurais aimé mieux éclaircir les choses, mais je ne trouve que des questions, des craintes et peu de confiance. Ce que je comprends totalement, je ne suis pas AVS, je n’ai pas beaucoup de connaissance sur le handicap en général, mais j’en assez de mon ignorance, et je ne veux pas que mes enfants fassent partis de ces ignares moqueurs… Je suis toujours prête à apporter des modifications, si vous avez des informations supplémentaires, je réécrirais sur le sujet suivant l’évolution des choses et si mes sources continuent de m’en dire plus! Pour rappel, ce sont que quelques témoignages, et que d’autres seraient les bienvenus!!! Vous pouvez aussi venir en parler avec moi sur mon blog MereCruelle et vous apercevoir que je ne le suis pas ; Mère cruelle Laide à la prise de médicaments se fait en accord avec les parents et à condition que l'établissement soit en possession du double de l'ordonnance. Cette modalité doit être précisée dans le règlement de fonctionnement. Les professionnels peuvent souhaiter réaliser une aide à la prise sous la supervision d'un infirmier, notamment un infirmier libéral auquel

Publié le 30 juin 2014par Valérie Liquet Jeunesse, éducation et formation, Social Exit les "AVS" ou "assistants de vie scolaire". Le décret du 27 juin 2014 JO du 29 juin les remplace en créant les accompagnants des élèves en situation de handicap AESH. Comme promis par François Hollande durant sa campagne présidentielle, puis par Jean-Marc Ayrault il y a un an, les AESH bénéficient dorénavant d'un contrat à durée indéterminé CDI, à temps complet ou à temps partiel. Ils sont désormais recrutés, par le recteur d'académie, et "parmi les candidats titulaires d'un diplôme professionnel dans le domaine de l'aide à la personne", alors qu'un niveau bac suffisait jusqu'à présent. Sont toutefois dispensées de diplôme les personnes qui justifient d'une expérience professionnelle de deux années dans le domaine de "l'aide à l'inclusion scolaire des élèves en situation de handicap" ou de "l'accompagnement des étudiants en situation de handicap". Un arrêté, publié le même jour, fixe leur rémunération au minimum au Smic entre le Smic et l'indice brut 400 exactement. Un second arrêté fixe les conditions de leur promotion et de formation, à la suite d'un entretien professionnel passé avec l'inspecteur de l'Education nationale ou le chef d'établissement. "Dès la rentrée 2014, les assistants d'éducation qui occupent la fonction d'auxiliaire de vie scolaire AVS verront progressivement leur emploi transformé en contrat à durée indéterminée", avait annoncé l'été dernier Jean-Marc Ayrault alors Premier ministre voir notre article Auxiliaires de vie scolaire CDI "à terme", et après ? du 27 août 2013, reprenant une promesse de François Hollande faite durant la campagne électorale de 2012. Il était temps que les textes sortent car nombre d'AVS, recrutés à partir de 2006 - en application de la loi Handicap du 11 février 2005 - voyaient leur contrat de six ans arriver à expiration.

Pourles enseignants, la CGT revendique une déconnexion de leur temps de travail de celui des élèves, avec un temps d’enseignement de 18 heures permettant une véritable politique de « plus de maîtres que de classes », et un retour à 26 heures d’enseignement pour les élèves en renforçant le travail par petits groupes, le travail d’équipe. Une page de Wikiversité, la communauté pédagogique nouvelle circulaire n° 2017-084 du 3-5-2017, qui abroge et remplace la circulaire n° 2003-092 du 11 juin 2003 relative aux assistants d’éducation mentionne quelles doivent être les relations de l’AESH avec la famille en ces termes "Sous l'autorité de l'enseignant et avec son accord, ils peuvent échanger avec la famille de l'élève, dans la limite de leurs prérogatives et dans le respect de l'obligation de discrétion professionnelle." Les relations entre l’AESH et la famille[modifier modifier le wikicode] Le cadre institutionnel [modifier modifier le wikicode] L’enseignant est responsable de l’élève et de la mise en œuvre de son projet personnalisé de scolarisation. Lorsque l’élève bénéficie d’un AESH, les échanges entre les familles et l’AESH doivent se faire en concertation avec l’enseignant ou le directeur ou, avec le proviseur ou son adjoint, le principal ou principal adjoint , le conseiller principal d’éducation. Toutes les questions relatives aux apprentissages doivent être traitées par les enseignants. Les échanges concernant l’accompagnement pourront se faire après avis et/ou en présence de l’enseignant. Conseils à faire[modifier modifier le wikicode] Les parents ne choisissent pas les enseignants et l'AESH qui vont travailler avec leur enfant. Il est donc important de construire une relation professionnelle et cordiale ; faciliter les échanges lors de réunions de l’enseignant avec les parents et l’AESH ; d’écouter les parents qui peuvent contribuer à un accompagnement adapté en fonction des difficultés et des capacités de l'enfant ; être à l'écoute, aimable, capable de discerner les informations importantes et les transmettre à l'enseignant ; prendre du temps pour essayer de comprendre ce que les parents vivent avec l'enfant pour mieux apprécier leurs besoins et leurs attentes vis à vis de l'AESH. Conseils à ne pas faire[modifier modifier le wikicode] ne rien dire ou rapporter aux parents sans en avoir préalablement référé à l'enseignant attitude, rythme de travail, problèmes, résultats... ; rester sur le plan professionnel ; se méfier du versant affectif, émotionnel ; ne pas critiquer l’enseignant, la classe, l'école, l'enseignement, les relations avec les collègues... Remarques [modifier modifier le wikicode] Aucun texte n'interdit aux AESH de rencontrer les parents. La seule interdiction est que l'AVS n'a pas le droit d'intervenir au domicile des parents. Pour une bonne relation il est important de respecter le cadre institutionnel l’AESH travaille sous la responsabilité de l’enseignant. Références[modifier modifier le wikicode] Bulletin Officiel de l’Éducation Nationale - circulaire n° 2017-084 du 3-5-2017 Bulletin Officiel de l’Éducation Nationale - la scolarisation des élèves en situation de handicap Les auxiliaires de vie scolaire - INSHEA Union Nationale pour l'Avenir de l'Inclusion, Scolaire, Sociale et Educative UNAISSE Documents[modifier modifier le wikicode] Relations AESH/Familles Doit-il y avoir une relation entre les parents de l’enfant et l’AVS ? Place de l’AVS par rapport à l’enseignant, aux parents, à l’élève Accessi Scol PPS & PAP[modifier modifier le wikicode] [modifier modifier le wikicode] soutenirles parents confrontés à un événement fragilisant : accompagnement social, aide à domicile, recours aux services du territoire (Laep, ludothèques, centres sociaux, etc.). C’est pourquoi, l’axe 1 est structuré autour de quatre volets prioritaires : - soutenir le développement des « pôles ressources handicap » (volet 1) ; - accompagner les Eaje au-delà du seul bonus
Passer au contenu Textes adaptés Tapuscrits adaptésLivres adaptésChoisir un livre adaptéCarte interactive où trouver des livres adaptés pour les enfants dyslexiques et les lecteurs en panne » ?Projet dys sur dys »Dossiers Aider les élèves en difficulté avec le codeAider les élèves en difficulté avec la numérationAider les élèves en difficulté avec la compréhension / le langageAide humaine – Travailler avec AESH/AVSDomaines LittératureProduction d’écritsNumérationAutres ressources Livres et manuelsMatériel adaptéRessources numériquesPPRE / PAP / PPS / PAI Quid de l’aide humaine Moi, j’aime pas les demandes d’AVS » C’est un fait, dans les écoles, il y a de plus en plus de demandes d’AVS » et moi, *mode schtroumpf grognon ON* j’aime pas les demandes d’AVS » parce quune demande d’AVS », en fait, ça n’existe pas ! Plus sérieusement, lorsqu’on parle de demande d’AVS », on néglige le fait que l’aide humaine est une réponse, une compensation aux conséquences d’un handicap qui doit être reconnu par la MDPH Maison Départementale des Personnes Handicapées. On ne demande donc pas AVS Auxiliaire de Vie Scolaire – qui d’ailleurs est le plus souvent maintenant AESH Accompagnant des Élèves en Situation de Handicap – mais une reconnaissance de handicap. Certains diront que c’est un détail technique mais en fait non parler de demande d’AVS » peut parfois faire naître une confusion, masquer le vrai sujet et avoir des conséquences négatives pour l’enfant. Et ça, nous sommes tous d’accord pour dire que c’est quelque chose que nous ne voulons absolument pas. Éviter le sujet du handicap, une fausse bonne idée Parfois, parce que le sujet du handicap peut être délicat à aborder, on parle de demande d’AVS », pour ne pas poser le sujet sur la table avec la famille, pour ne pas dire Votre enfant doit être reconnu comme étant en situation de handicap pour prétendre à une aide humaine . Mais parler de demande d’AVS » plutôt que de parler de handicap, ce n’est pas toujours anodin non plus. C’est parfois refuser de voir la sévérité des difficultés de l’élève. Du coup, l’aide humaine risque de devenir LA réponse aux difficultés ce qu’elle n’est surtout pas au détriment d’autres aides et soins. Mais l’aide humaine, c’est un accompagnement complémentaire aux aides des professionnels enseignants, RASED, orthophonistes, psychomotriciens, psychologues… qui doivent absolument être mises en œuvre si l’on veut que l’enfant avance. Alors bien sûr, je comprends la démarche d’évitement stratégique du mot handicap pour accéder à l’aide humaine et faire en sorte que même élève dont la famille est réticente puisse disposer d’une aide humaine, mais je suis farouchement contre. Tout comme on dit, pour convaincre certains parents d’accepter l’orientation en SEGPA Mais il pourra revenir dans l’enseignement général après une 6e SEGPA » alors que l’expérience nous montre que c’est une petite minorité d’élèves, je crois donc qu’il ne faut pas tordre la réalité. Ok, la réalité est complexe et elle complique la démarche mais prendre le temps d’expliquer cette réalité aux familles est une part très importante du projet d’aide. Il faut donc prendre le temps d’accompagner les familles. On n’envisage pas une aide humaine comme on achète un outil ! D’ailleurs, et j’en profite pour le poser là replacer l’aide humaine dans son cadre de référence c’est aussi mieux reconnaître la professionnalité des personnes qui en sont chargées et pour qui j’ai beaucoup de respect. Accompagner les familles La réalité peut donc s’expliquer, même si c’est parfois compliqué, même si parfois on pense qu’il ne faut pas trop s’immiscer dans la vie de la famille, même si certaines familles ont beaucoup de mal à entendre/envisager le handicap de leur enfant. Bon, il faut quand même se dire qu’en entendant le mot handicap, la plupart des parents font une croix sur la vie idéale qu’ils avaient imaginée pour leur enfant. Le mot handicap, à la première écoute, barre complètement l’avenir, interdit toute réussite. Cela peut être très violent. Dans ces moments, la famille a besoin d’être accompagnée pour accepter la situation, aller de l’avant de manière constructive et ne pas abandonner l’ambition de réussite pour leur enfant. L’idée c’est de ne pas laisser la famille subir la situation seule et d’éclairer la même réalité avec une lumière plus positive, réussir à laisser la vie idéale mais imaginaire de côté sans tomber non plus dans le catastrophisme, bref construire avec la famille un projet de réussite scolaire plein d’ambitions ! Quelques éléments pour essayer d’éclairer un peu la situation Le handicap et le droit à la compensation Être reconnu en situation de handicap, ce n’est pas forcément grave ou dévalorisant. C’est un fait. On ne dispose pas tout à fait des mêmes chances que les autres, et comme c’est injuste, l’État propose une compensation. La loi n°2005-102 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées a défini la notion de handicap Constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant. » Et elle crée un droit à la compensation la personne handicapée a droit à la compensation des conséquences de son handicap quels que soient l’origine et la nature de sa déficience, son âge ou son mode de vie ». Ce droit à la compensation est individuel. Il doit prendre en compte le projet de vie de la personne en situation de handicap. En conséquence, la Prestation de Compensation du Handicap, créée par la loi pour permettre ce droit à la compensation, peut être versée en espèces pour le paiement des aides humaines par exemple ou en nature pour le financement d’aides techniques, l’aménagement du logement… Comment ça se passe vraiment à la MDPH ? – version courte et ultra simplifiée – la MDPH reçoit les dossiers à l’initiative des familles dont fait partie le GEVA-Sco, soigneusement rempli en équipe éducative 😉 Le dossier est étudié en EPE Équipe Pluridisciplinaire d’Évaluation avant que la CDAPH Commissions des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées ne valide la reconnaissance de la situation de handicap, les compensations et formalise le PPS Projet Personnalisé de Scolarisation, volet scolaire du plan de compensation. Attention, le recrutement des personnes en charge de l’aide humaine AVS/AESH n’est pas du fait de la MDPH. Cette dernière notifie, mais c’est la DSDEN Direction des Services Départementaux de l’Éducation Nationale qui recrute et qui paie ! C’est donc l’Éducation nationale qui est responsable du manque d’AVS/AESH dans les écoles pour les élèves qui ont reçus une notification MDPH bouuuuh ! Inutile d’enchainer les coups de téléphone à la MDPH pour demander quand la personne en charge de l’aide humaine prendra ses fonctions auprès d’un élève notifié, tournez-vous plutôt vers votre du PIAL pôle inclusif d’accompagnement localisé duquel dépend l’école ou vers l’ AVS/AESH » départemental. Quelques conseils si vous vous lancez, avec une famille, dans l’aventure du dossier de demande de reconnaissance de handicap → Bien remplir le GEVA-Sco. C’est un document super important, il doit être précis et conforme à la réalité. Ne minimisez pas les difficultés, ce n’est pas un document qui sert à encourager l’enfant mais bien à décrire sa situation. Du coup, n’en rajoutez pas non plus, le document vient compléter les bilans des différents professionnels pour former un tout cohérent attention en particulier au sens de la cotation D dans la partie observation des activités de l’élève ». La situation n’a pas besoin d’être caricaturée, les personnes de l’EPE sont sur le terrain, connaissent les enfants et les enseignants. La caricature desservirait le dossier. → Aider et adapter en amont. La volonté qu’un handicap soit reconnu et compensé par une aide humaine doit venir en complément des aides de l’école. Je pense qu’on doit vraiment avoir tout essayé en amont pour adapter la classe/l’école aux besoins de l’enfant. On doit lui avoir fait sa place. → Ne pas faire le choix à la place de la famille ou de la MDPH. Si la famille pense à une aide humaine et vous non ou l’inverse, notez les deux avis, c’est la MDPH qui tranchera grâce aux regards croisés des professionnels consultés. Ne pas confondre non plus les besoins de l’élève avec ceux de la classe/de l’ L’aide humaine ne vient pas soulager la classe mais aider l’élève en situation de handicap à progresser. → Se renseigner avant de demander des moyens. L’aide humaine peut-être individuelle ou mutualisée. Elle est individuelle si l’enfant a besoin à la fois d’une attention soutenue ET continue intensité constante + impossibilité de prévoir/programmer les besoins + risque de danger sans aide = impossibilité d’aider plusieurs enfants à la fois pour l’aidant. Ce sont donc des situations exceptionnelles ! Sinon, l’aide humaine sera mutualisée, c’est à dire organisée/répartie entre plusieurs enfants dans la classe et dans l’école. Mais l’aide humaine n’est pas la seule réponse pour accompagner élève dans sa classe. L’obtention d’un matériel pédagogique adapté peut être vraiment positif pour la progression de l’élève et favoriser, en plus, son autonomie. Donc, avant de demander une aide humaine, il vaut mieux savoir ce qu’elle est et surtout ce qu’elle n’est pas ! Quelques fausses idées sur l’aide humaine L’aide humaine est souvent envisagée pour palier à toutes les difficultés des enfants. Si elle peut être bénéfique dans certains cas, il faut aussi savoir ce qu’elle n’est pas. 1. AVS/AESH en classe c’est plus d’aide pour l’élève en difficulté très souvent FAUX . La plupart du temps, l’élève bénéficiant d’une aide humaine est moins aidé par son enseignant qu’auparavant. On voit même parfois un recul des adaptations ou de la différenciation alors que la personne en charge de l’aide humaine peut tout à fait faciliter et améliorer la mise en œuvre de l’aide de l’enseignant. → quelques pistes concrètes dans 5 idées pour bien travailler avec AVS/AESH 2. L’aide humaine permet de mieux aider l’élève FAUX si l’AVS/AESH est comme ou comme LA solution aux difficultés mais absolument VRAI si l’accompagnement est réfléchi, construit, évalué et régulé. → quelques pistes concrètes dans 5 idées pour bien travailler avec AVS/AESH 3. L’aide humaine contribue à développer l’autonomie très souvent FAUX . C’est malheureusement un effet pervers de l’accompagnement en classe. L’élève prend parfois l’habitude d’avoir un appui et perd en autonomie. Mais ce n’est pas une fatalité ! Cela peut devenir VRAI si les interventions de la personne en charge de l’aide humaine sont cadrées en amont, notamment par l’enseignant de la classe. → quelques pistes concrètes dans 5 idées pour bien travailler avec AVS/AESH 4. L’aide humaine soulage la classe et l’enseignant VRAI mais ce n’est pas son rôle ! L’aide humaine doit faire progresser l’élève accompagné, c’est une compensation à sa situation de handicap, point final. Pour soulager la classe et l’enseignant, il faudra plutôt se tourner vers l’équipe d’école/de circonscription, le RASED ou encore le pôle ressource. 5. Je ne suis pas pour l’aider, il lui faut AVS FAUX D’abord, même si le chantier de la formation des aidants est lancée, la personne en charge de l’aide humaine reste bien moins formée qu’un enseignant du point de vue de la didactique. En plus, le travail de la personne en charge de l’aide humaine n’est pas d’intervenir directement avec l’élève pour remédier à ses difficultés mais d’accompagner la scolarisation/progression de l’élève. Cette progression est guidée/définie par l’enseignant qui est le responsable pédagogique de l’AVS/AESH. Même si c’est compliqué parce que chaque cas est différent et qu’il n’existe pas de réponse merveilleuse/universelle aux difficultés, que cela nous déséquilibre, interroge notre pratique, c’est véritablement le rôle/travail de l’enseignant de la classe de chercher une réponse adaptée aux besoins de l’élève. Il faut au moins essayer avant de baisser les bras. Attention, ce n’est pas parce que c’est de sa responsabilité que l’enseignant de la classe doit être seul. L’accompagnement des élèves en difficulté est l’affaire de tous au sein de l’école, pas seulement de l’enseignant de la classe. Je le vois au quotidien dans les classes, à force d’essais, de bricolages, de tâtonnements et avec l’aide et l’engagement de tous, certaines équipes épaulées par les enseignants spécialisés qui interviennent à l’école et/ou de l’équipe de circonscription font des merveilles. 6. … ↓↓ Pour aller plus loin ↓↓ Visited 9 898 times, 80 visits today ABC aider2022-08-05T200047+0200 Partagez ! 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Toutsavoir ou presque sur les aménagements scolaires : PAP, PPS, PAI, PPRE . Les élèves présentant des difficultés cognitives (« dys », TDA/H) ou psychologiques (refus scolaire anxieux, dépression ) peuvent prétendre à des aménagements afin d’adapter la scolarité à leurs besoins et à leurs capacités. En fonction de la
Quand l’AESH attribué par la MDPH est absent, les parents ont-ils des voies de recours ? L’élève doit être accueilli en classe même en l’absence de l’AESH Pour l’Education nationale, la présence de l’AESH n’est pas une condition de la scolarisation. L’élève doit être accueilli en classe même en l’absence de l’AESH, à moins qu’une disposition différente n’ait été prévue dans son PPS. En aucun cas un directeur d’école ne peut décider seul de refuser un élève ou d’imposer un temps partiel. Néanmoins, si la MDPH a attribué un AESH, c’est bien parce que cet accompagnement correspond à un besoin de l’élève, et son absence constitue un préjudice, pour lui et pour sa famille. Pourquoi le nombre des accompagnements non assurés augmente-t-il ? Plusieurs situations d’absences de l’AESH peuvent se présenter. Il arrive que dans quelques départements, notamment en Ile de France, des postes d’AESH ne soient pas pourvus par manque de candidats. Mais dans la plupart des cas, si le poste d’AESH reste vacant, c’est parce que l’Inspecteur d’Académie a épuisé le potentiel dont il dispose. Il n’a plus les moyens d’assurer le remplacement d’un AESH absent pour cause de maladie ni d’embaucher un AESH pour un nouvel accompagnement notifié par la MDPH La situation s’est aggravée depuis quelques années du fait que le nombre des accompagnement notifiés par la MDPH croit plus rapidement que le nombre des postes AESH correspondant. De 2015 à 2019, on est passé de 122 000 élèves accompagnés à 186 000 + 50 %, alors que dans le même temps le nombre des postes d’AESH passait de 86 000 à 106 000 + 24 %. D’où un nombre croissant d’accompagnements non assurés ou de temps d’accompagnement réduits. La gestion départementale des AESH le coordonnateur départemental et les PIAL L’Inspecteur d’Académie gère les AESH de son département, sur délégation rectorale. Il a en charge leur affectation après que la CDAPH a notifié leur attribution. C’est donc à ses services que l’on doit s’adresser pour toute question en rapport avec l’affectation des AESH. Deux dispositifs sont concernés celui du coordonnateur départemental et les PIAL Pôles Inclusifs d’Accompagnement Localisé Un coordonnateur départemental organise et coordonne le travail des AESH Dans chaque département, l’Inspecteur d’académie désigne un responsable chargé de coordonner le dispositif d’accompagnement des élèves en situation de handicap. Ce coordonnateur, placé sous la responsabilité de l’IEN ASH, est chargé de l’affectation des AESH et de la planification de leurs emplois du temps. Concernant les AESH, il est l’interlocuteur privilégié des directeurs d’école, des chefs d’établissement et bien sûr des AESH eux-mêmes. Certains grands départements peuvent avoir plusieurs coordonnateurs. Le coordonnateur a notamment la charge d’assurer le suivi du dispositif. C’est dire qu’il doit répondre aux situations difficiles qui se produisent en cas d’absence de l’AESH. Mais ses moyens sont limités, il rare qu’il dispose d’un potentiel suffisant de remplaçants ! Les PIAL, une nouvelle organisation du travail Depuis 2019, toutefois, l’apparition des PIAL a modifié la donne. Le PIAL est une nouvelle forme d’organisation locale des interventions des AESH sur un secteur donné. Le secteur d’un PIAL peut correspondre aux secteurs d’un, ou plusieurs collèges. Le PIAL est placé sous la responsabilité d’un pilote du PIAL, qui peut être le Principal d’un collège. Les PIAL sont appelés à couvrir l’ensemble du territoire à la rentrée 2021. Les PIAL sont confiés à des acteurs du terrain. Ils devraient permettre de coordonner les interventions des AESH en collant aux besoins et aux emplois du temps des élèves concernés. C’est pour cela qu’ils ont été créés. C’est le pilote du PIAL qui arrête les emplois du temps des AESH et qui détermine la quotité horaire de leurs interventions auprès de chacun des élèves. Les AESH mutualisés rentrent tout à fait dans ce cadre. Le fonctionnement des AESH individuels, par contre, pose des problèmes aux PIAL, puisque c’est en principe la MDPH qui fixe la quotité horaire d’accompagnement attribuée à chaque élève. C’est une contrainte dont l’Education nationale souhaite se libérer. Elle fait pression sur les MDPH pour obtenir que tous les AESH soient mutualisés et de toute façon le PIAL ne répartit les AESH qu’en fonction des moyens dont il dispose. On y gagne ainsi en souplesse. Et en cas d’absence ponctuelle d’un accompagnant, cette souplesse d’organisation du PIAL peut permettre un remplacement de l’absent par une réorganisation temporaire du service des autre AESH. Il faut reconnaître toutefois que cela revient à déshabiller Pierre pour habiller Paul et que parfois aussi sous prétexte de souplesse, on assiste à une valse des AESH. Dont les AESH et les parents se plaignent. Mais que se passe-t-il donc cette année avec la mise en oeuvre catastrophique des PIAL ! Mon fils a perdu 3h d’AESH le 15 mars et n’a plus d’AESH 3 matinées par semaines / 4… L’enseignant fait ce qu’il peut.. mais l’école a perdu 9 matinées d’AESH au profit d’une autre école. Les heures mutualisées sont désormais plafonnées à maxi 5h par semaine 3,7h en moyenne à Lyon quels que soient les besoins de l’enfant… Les impacts psychologiques sur les enfants sont dramatiques.. mais l’Académie respecte son budget ! 2 avril 2021 Connaissant ce fonctionnement, que faire ? Quelles sont les voies de recours pour les familles ? La connaissance du fonctionnement du dispositif permet de situer les voies de recours pour les familles, lors de l’absence de l’AESH. Il peut être utile d’être appuyé par une association. Contacter le coordonnateur départemental des AESH et éventuellement le pilote du PIAL En cas d’absence de l’AESH, les parents et le directeur de l’école peuvent interroger le coordonnateur départemental des AESH et le pilote du PIAL, si l’école est dans un PIAL, afin de savoir au moins comment se présente la situation. Ces services devraient être en mesure de renseigner la famille sur le délai d’attente pour la venue d’un AESH et sur les mesures prises durant cette attente. On trouve généralement les coordonnées du coordonnateur départemental et des PIAL sur le site de l’IEN-ASH du département. On peut aussi les demander à la cellule départementale d’écoute des familles – 0 805 805 110. Faire appel à l’Inspecteur d’Académie DASEN et au Recteur On peut éventuellement demander à l’Inspecteur d’Académie de réexaminer la situation. On peut aussi faire appel au Recteur, qui gère les moyens au niveau de l’académie, et qui dispose peut-être d’une petite marge de manœuvre. La cellule nationale d’écoute des familles On peut à tout hasard demander conseil à la cellule nationale d’écoute et d’aide aux familles 0 10 55 55 00 – aidehandicapecole Le défenseur des enfants Le Défenseur des Droits intervient souvent se manière efficace et rapide pour défendre les familles. Et il est arrivé que des familles qui avaient fait appel à la Défenseure des enfants aient obtenu qu’une AESH soit envoyée rapidement dans l’école. La défenseure avait été contactée par mél, sur son site. Néanmoins, s’il peut dénoncer le manque d’accompagnants sur un secteur, le Défenseur hésitera le plus souvent à intervenir dans les situations individuelles, de peur que l’AESH qui serait attribué à l’enfant ne le soit au détriment d’un autre enfant. Pour la procédure, voir le défenseur des enfants Le tribunal administratif Les parents ont aussi la possibilité d’exercer un recours contentieux en saisissant le Tribunal administratif, afin de faire reconnaître la responsabilité de l’Etat et d’obtenir la réparation du préjudice subi par eux-mêmes et par leur enfant. Le tribunal administratif est une juridiction distincte des tribunaux judiciaires. Il est chargé de résoudre les conflits mettant en cause un acte ou une décision de l’administration. Le recours doit être formulé dans un délai de deux mois à compter de la date de réception de la notification. Une nouvelle jurisprudence vient de confirmer que l’on peut saisir le tribunal administratif d’un référé-liberté pour un élève handicapé dès l’âge de 3 ans, lorsqu’il n’a pas son AESH malgré une notification de la MDPH. Cette procédure permet une audience et réponse du juge en 48 heures. Adresser la requête au tribunal administratif. L’assistance d’un avocat n’est pas obligatoire. Des ordonnances favorables aux familles ont été rendues. Voir par exemple Tribunal administratif de Nice – Ordonnance du 15 novembre 2019 ou Tribunal administratif de Marseille – Ordonnance de janvier 2021 Mais dans les deux cas, il s’agissait d’un enfant pour lequel le tribunal a reconnu qu’il ne pouvait pas être scolarisé en l’absence de l’AESH. La décision est donc liée à la non-scolarisation de l’enfant plutôt qu’à l’absence de l’AESH comme telle. _____________ Cet article se retrouve assez largement dans le site Ecole et Handicap » Gestion et absences des AESH Le même sujet est traité plus complètement dans le site Intégration scolaire et Partenariat » Gestion départementale et absences des AESH Nombre de vues 19 628 Lécole est un DROIT, l’AVS un aménagement, une aide, une compensation au handicap. En aucun cas la présence de l’AVS ne peut être une condition pour scolariser l’enfant.
Afin de favoriser la scolarisation en milieu ordinaire des enfants en situation de handicap, le Projet Personnalisé de Scolarisation PPS définit les besoins et les aménagements nécessaires au bon déroulement de la scolarité de l’élève. Dans les aménagements possibles, le recours à l’aide humaine peut être prescrite. AVS Auxiliaire de Vie Scolaire, AESH Accompagnant des Elèves en Situation de Handicap, quelles sont les différences et les principales missions de ces métiers d’accompagnants? Comment obtenir l’attribution de cette aide humaine? AVS et AESH accompagner la scolarité des élèves handicapées L’AVS et l’AESH sont deux types d’accompagnants à la scolarité d’élèves en situation de handicap. L’Auxiliaire de Vie Scolaire AVS travaille sous Contrat Unique d’insertion CUI délivré par Pôle Emploi. L’Accompagnant des Elèves en Situation de Handicap AESH est recruté par l’Education Nationale. Recruté d’abord en CDD puis en CDI, il est titulaire soit Du baccalauréat ou équivalent Du Diplôme d’État d’Accompagnant Éducatif et Social DEAES diplôme niveau V CAP. Les AVS ayant exercés pendant au moins neuf mois, peuvent également prétendre au statut d’AESH. AESH, un statut pour sécuriser et valoriser le rôle des accompagnants Le statut d’AESH, Accompagnant des élèves en situation de handicap, permet d’améliorer les conditions d’emploi des accompagnants en sécurisant, en revalorisant et en renforçant l’appartenance à la communauté éducative. Reconnus comme membres à part entière des équipes éducatives, les AESH sont accueillis comme tels par l’équipe pédagogique. Ils rencontrent les parents et l’enseignant avant le démarrage de l’accompagnement et participent aux réunions de suivi de la scolarisation des élèves. Les missions des AESH et AVS Trois formes d’aide pour accompagner l’élève en situation de handicap Les AESH et AVS interviennent sous trois formes d’accompagnement de l’élève dans sa scolarité, sur les différents temps de vie et lieux scolaires stages, sorties et voyages. > Accompagner les actes de la vie quotidienne L’intervenant accompagne l’élève dans les actes de la vie quotidienne. Il doit s’assurer que les conditions de sécurité et de confort de l’élève soient remplies. Il aide aux actes essentiels de la vie lever, coucher, habillage et déshabillage, toilette, prise des repas alimentation selon le régime prescrit, la bonne hydratation, le passage aux toilettes. Il incite à la mobilité en participant à l’installation matérielle de l’élève dans les lieux de vie. Il agit auprès de l’élève pour lui permettre et lui faciliter les déplacements dans l’établissement et à l’extérieur. > Accompagner l’accès à l’apprentissage Sans doute une des missions les plus importantes de l’AESH ou l’AVS, est l’accompagnement de l’élève en situation de handicap dans l’accès aux activités d’apprentissage. Il s’agit pour lui de Favoriser les activités sensorielles, motrices et intellectuelles de l’élève Faciliter l’expression de l’élève, l’aider à communiquer Rappeler les règles à observer durant les activités Contribuer à l’adaptation de la situation d’apprentissage, en lien avec l’enseignant et soutenir l’élève dans la compréhension et dans l’application des consignes Assister l’élève dans l’activité d’écriture et la prise de notes, Lors des épreuves d’examens, de concours et d’évaluations appliquer les consignes prévues par la réglementation relative aux aménagements des conditions de passation de ces épreuves. > Accompagner les activités de la vie sociale et relationnelle L’accompagnant intervient également auprès de l’élève lors des activités de la vie sociale et relationnelle. Il participe à l’accueil de l’élève, il favoriser communication et interactions entre l’élève et son environnement. Il sensibilise l’entourage scolaire de l’élève au handicap et prévient les situations de crise, d’isolement, de conflit. L’AESH ou l’AVS soutient l’élève dans sa participation aux activités prévues. Aide individualisée et aide mutualisée Deux types d’aides peuvent être prescrites dans le cadre d’un accompagnement par un AESH ou un AVS l’aide individuelle et l’aide mutualisée. > L’aide individuelle L’aide individuelle est préconisée dans le cas d’un élève requérant une attention soutenue et continue. Autrement dit, tout élève qui ne peut réaliser les activités d’apprentissage sans aide durant un temps donné. > L’aide mutualisée L’aide mutualisée est préconisée dans le cas d’élèves qui n’ont pas besoin d’une attention soutenue et continue. Ce type d’aide est réservé aux AESH. Il accompagne plusieurs élèves en situation de handicap en même temps ou sur des temps séparés dans le respect des notifications prévues par la CDAPH. C’est la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées CDAPH qui fixe les activités principales de l’AESH mutualisée, sans précision de quotité horaire. La répartition du temps de travail de l’AESH mutualisé auprès des élèves qu’il accompagne se fait en concertation avec le directeur d’école ou le chef d’établissement. > L’aide collective en ULIS L’AESH peut également accompagner des élèves orientés en ULIS unités localisées pour l’inclusion scolaire. Il participe à l’encadrement et l’animation d’actions éducatives conçues dans le cadre de l’ULIS. Il accompagne les élèves lors de temps d’inclusion en milieu ordinaire. Comment obtenir l’attribution d’un AESH ou un AVS ? La CDAPH attribue et définit l’aide humaine La prescription d’une aide humaine relève de la compétence de la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées CDAPH dans le cadre du Projet Personnalisé de Scolarisation PPS. En fonction des besoins et des compétences de l’élève, la CDAPH définit les modalités de l’aide humaine individuelle ou mutualisée. Dans le cas de l’aide individuelle, la Commission fixe la quotité horaire. Dans le cas de l’aide mutualisée, la CDAPH définit uniquement les activités principales de l’AESH. La quotité horaire est fixée avec l’équipe de suivi de la scolarité. Demande par écrit auprès de la MDPH Pour effectuer une demande d’aide humaine, Il est recommandé de la faire dans le cadre du Projet Personnalisé de Scolarisation, après réunion et avec l’avis motivé de l’équipe éducative et également en lien avec l’enseignant référent qui accompagne la famille dans les demandes auprès de la MDPH. A noter que si la présence d’un accompagnant AESH ou AVS est prescrite dans le PPS, elle n’est en aucun cas une condition obligatoire à la scolarisation. En savoir + AESH, fiche métier Site du gouvernement Agissez avec Perce-Neige Faites un don
Uncouple devait comparaître hier devant le tribunal correctionnel d'Auxerre pour avoir refusé de faire vacciner sa fille de 3 ans contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite. Scolarisation des élèves en situation de handicap Cette Foire Aux Questions FAQ a été conçue avec notre partenaire la FNASEPH Fédération Nationale des Associations au Service des Elèves Présentant une situation de Handicap, pour vous aider. Vous trouverez ci-après des réponses aux questions les plus fréquemment posées concernant la scolarisation des enfants en situation de handicap. Le droit à la scolarité Réponse de la FNASEPH Un refus au simple motif que votre enfant est en situation de handicap peut être considéré comme discriminatoire. " Tout enfant doit pouvoir être accueilli, à l'âge de 3 ans dans une école maternelle ou une classe infantile le plus près possible de son domicile, si sa famille en fait la demande " Art. 2 de la loi d'orientation sur l'éducation n° 89-486 du 10/7/1989. " Cette formation scolaire est entreprise avant l’âge de la scolarité obligatoire, si la famille en fait la demande " Art. 19 de la loi du 11février 2005 - Il convient de formuler la demande d’inscription et de scolarisation auprès de la mairie, puis de la direction d’école. Les refus peuvent être adressés au médiateur de la république, présent dans tous les départements et au Défenseur des Droits. Réponse de la FNASEPH L'obligation éducative faite aux familles de donner une instruction à leurs enfants entre 6 et 16 ans et le droit à l'éducation sont deux choses différentes. " L'instruction est obligatoire pour les enfants des deux sexes, français et étrangers, entre six ans et seize ans. La présente disposition ne fait pas obstacle à l'application des prescriptions particulières imposant une scolarité plus longue " Art. 2 de la loi d'orientation sur l'éducation n° 89-486 du 10/7/1989. La situation de handicap d’un jeune âgé de plus de 16 ans peut donc constituer une situation particulière et justifier une scolarité plus longue que l’Éducation nationale ne peut pas refuser. Le Conseil d’État s’est exprimé à propos du droit à l’éducation des enfants handicapés Décision du Conseil d’État n° 311434, Séance du 6 mars 2009, Lecture du 8 avril 2009 " Le Conseil d’État juge que les difficultés particulières que rencontrent les enfants handicapés ne les privent pas du droit à l’éducation, qui est garanti à chacun quelles que soient les différences de situation, et ne font pas obstacle au respect de l’obligation scolaire, qui s’applique à tous. Une carence de l’État dans ce domaine peut constituer une faute dont les conséquences peuvent être réparées financièrement ". " Il incombe ainsi à l’État, au titre de sa mission d’organisation générale du service public de l’éducation, de prendre l’ensemble des mesures et de mettre en Å“uvre les moyens nécessaires pour que le droit à l’éducation et l’obligation scolaire aient, pour les enfants handicapés, un caractère effectif. Si tel n’est pas le cas, la carence de l’État constitue une faute de nature à engager sa responsabilité. L’administration ne peut pas, pour se soustraire à cette responsabilité, mettre en avant l’insuffisance des structures d’accueil existantes ou le fait que des allocations sont allouées aux parents d’enfants handicapés ". Dernièrement la loi de Refondation de l’école LOI n° 2013-595 du 8 juillet 2013 - art. 14 a précisé ce point dans l’article L122-2 " Tout élève qui, à l'issue de la scolarité obligatoire, n'a pas atteint un niveau de formation sanctionné par un diplôme national ou un titre professionnel enregistré et classé au niveau V du répertoire national des certifications professionnelles doit pouvoir poursuivre des études afin d'acquérir ce diplôme ou ce titre. L'Etat prévoit les moyens nécessaires, dans l'exercice de ses compétences, à la prolongation de scolarité qui en découle. Tout jeune sortant du système éducatif sans diplôme bénéficie d'une durée complémentaire de formation qualifiante qu'il peut utiliser dans des conditions fixées par décret. Cette durée complémentaire de formation qualifiante peut consister en un droit au retour en formation initiale sous statut scolaire. Tout mineur non émancipé dispose du droit de poursuivre sa scolarité au-delà de l'âge de seize ans. Lorsque les personnes responsables d'un mineur non émancipé s'opposent à la poursuite de sa scolarité au-delà de l'âge de seize ans, une mesure d'assistance éducative peut être ordonnée dans les conditions prévues aux articles 375 et suivants du code civil afin de garantir le droit de l'enfant à l’éducation". Réponse de la FNASEPH Tout enfant a droit à l’école. Votre demande de scolarisation est légitime. Il convient de voir si la situation de handicap va nécessiter des aménagements et des adaptations relevant des missions de l’école, voire des compensations relevant de décisions de la MDPH. Réponse de la FNASEPH Il est utile de rappeler qu’une scolarisation à temps très partiel n’a pas de sens. Si en raison du handicap, on peut admettre une scolarisation de quelques heures au début, très vite ce temps doit progresser pour atteindre un temps ordinaire, ou le plus près possible de ce temps temps partiel peut être accepté si des rééducations extérieures sont nécessaires mais au fur et à mesure que votre enfant grandit, les temps de rééducation doivent se passer en dehors du temps scolaire. Pour obtenir l’augmentation du temps de scolarisation, il faut s’appuyer sur les progrès accomplis par l’enfant dans ses apprentissages ainsi que sur les avis des professionnels qui le suivent en soin et rééducation. Réponse de la FNASEPH Pour la rentrée en classe de petite section d’école maternelle, qui est la première année d’école, avec pas mal de pleurs d’enfants le jour de la rentrée, on peut donc comprendre que les enseignants de cette classe puissent préférer accueillir l’élève en situation de handicap un ou deux jours après les autres, une fois le climat de la classe apaisé. On peut profiter de ce décalage de quelques jours pour préparer des aménagements nécessaires, préparer les autres élèves sans stigmatiser l’élève en situation... En tout, ce décalage se fait avec votre accord. N’acceptez pas ce décalage de rentrée dans d’autres niveaux scolaires ni pour d’autres motifs allégués, telle l’absence d’AVS. Expliquez calmement que, comme tout parent, vous souhaitez que votre enfant fasse sa rentrée " avec les autres ", que le handicap ne justifie pas cette différenciation. Réponse de la FNASEPH On reconnaît aujourd’hui assez largement la dyslexie comme un dysfonctionnement cognitif – un trouble – qui se caractérise par des difficultés d’apprentissages, graves et durables, chez un enfant qui, par ailleurs, manifeste des capacités intellectuelles normales, ne présente pas de déficiences sensorielles visuelle ou auditive, suit une scolarité régulière. La dyslexie constitue un trouble durable et persistant y compris chez l’adulte. Cependant, au début de l’apprentissage, il est difficile de distinguer un simple retard d’un trouble spécifique. Les troubles sont moins aigus si on met en place une approche pédagogique et éducative adaptée. Et tout au long de la scolarité, il sera nécessaire d’apporter à l’élève une aide à l’organisation et aux apprentissages, de façon à ce que les effets du trouble spécifique ne retentissent pas sur l’ensemble du travail. Pour obtenir la mise en place d’aménagements particuliers pour votre enfant, la reconnaissance de son trouble spécifique passe généralement par le centre de référence des troubles des apprentissages de votre région. Néanmoins, le médecin scolaire peut être dans un premier temps janvier 2015, les aménagements et adaptations peuvent être consignés dans un document " Plan d’Accompagnement Personnalisé " de la maternelle au lycée. Il s’adresse aux élèves présentant ces troubles des apprentissages et ne nécessitant pas de compensation notifiée par la MDPH ; le PAP peut se mettre en place à votre demande ou celle des enseignants. Le constat des troubles doit être fait par le médecin scolaire ou le médecin qui suit l’enfant ; le PAP est un outil de suivi de l’élève et des adaptations dont il a besoin. Les adaptations contenues dans le PAP s’imposent aux enseignants. Réponse de la FNASEPH La dyslexie, la dyspraxie et la dysorthographie peuvent être reconnues par la MDPH en raison de la sévérité des retentissements sur les apprentissages et les relations sociales. La MDPH au regard de bilans et d’éléments de diagnostic peut reconnaître un taux de handicap selon l’intensité des retentissements des troubles dans la vie du jeune et pas uniquement sur un diagnostic de dyslexie, ou de dyspraxie.... La question à se poser est pourquoi formuler une demande à la MDPH ? Pour obtenir des aides, de quelles natures ? Des adaptations et aménagements pédagogiques pas besoin de faire appel à la MDPH, la mise en place d’un Plan d’Accompagnement Personnalisé PAP peut suffire avec des bilans et une rencontre avec le médecin scolaire. Une aide humaine AVS, du matériel pédagogique ordinateur, scanner... il faut formuler ces demandes dans le cadre d’un dossier MDPH. Des aides pour financer des séances en libéral de kinésithérapie ou ergothérapeute non remboursées par la SS pour faire face à cette dépense financière, la MDPH peut reconnaitre un taux de handicap temporaire d’au moins à 50%, temporairement le temps de la rééducation. Réponse de la FNASEPH Selon l’art. du décret n° 2014-1485, les élèves disposant d’un PPS peuvent être dispensés d’un ou plusieurs enseignements dès lors qu’il n’est pas possible de rendre accessibles ces enseignements en raison du handicap. La décision de dispense est prise par le recteur. Il faut l’accord écrit du jeune ou ses parents. Il est important d’être informé des conséquences de cette dispense sur la suite du parcours de scolarisation. En effet, la dispense d’enseignement pendant l’année ne dispense pas de l'épreuve à l’examen. Réponse de la FNASEPH Les candidats sollicitant un aménagement des conditions d'examen ou de concours adressent leur demande à l'un des médecins désignés par la Commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées territorialement compétente. La demande doit être formulée au plus tard à la date limite d'inscription à l'examen ou au concours concerné, sauf dans le cas où le handicap est révélé après cette échéance. Le médecin rend un avis, qui est adressé au candidat et à l'autorité administrative compétente pour ouvrir et organiser l'examen ou le concours, dans lequel il propose des aménagements qui paraîtront d’autant plus nécessaires au vu notamment des aménagements dont l’élève a bénéficié pendant la scolarité. L'autorité administrative décide des aménagements accordés et notifie sa décision au candidat. La décision est prise par les services du recteur qui la transmettent au candidat et/ou à sa famille, ainsi qu'aux centres d'examens concernés.Si le cas de cet élève n’a jamais été vu auparavant par la CDAPH, il risque d’être délicat de demander un aménagement d’examen en fin de scolarité si aucun aménagement de la scolarité n’a jamais été nécessaire. De plus, demander le tiers temps supplémentaire pour l’examen ou un secrétaire pour l’examen ou l’accès à un équipement bureautique nécessite de pouvoir gérer cet aménagement le jour de l’examen. Cela nécessite généralement un entraînement préalable. Réponse de la FNASEPH Pour certains enfants en situation de handicap, un soutien dans certaines matières par des cours du CNED peut sembler souhaitable et complémentaire avec le cours de l’enseignant de la classe. Cela doit être une demande de l’équipe de suivi de la scolarisation, validée ensuite par une notification de la CDAPH. Dans les faits, c’est très difficile à obtenir car l’Éducation nationale redoute souvent une concurrence entre le cours de l’enseignant de la classe et celui du CNED... L’inscription au CNED est gratuite si l’Inspecteur d’Académie l’accepte après la notification de la CDAPH. Sinon, elle est payante pour les parents. Il existe au CNED une filière d’enseignement adapté pour les élèves en situation de handicap avec des cours très bien faits. Pour faire face à une difficulté scolaire, la MAIF propose avec son partenaire rue des écoles, une Assistance Scolaire Personnalisée en ligne ; véritable pont numérique entre l’école et la maison. L’ASP offre un moyen gratuit pour soutenir tout élève en difficulté fiches pédagogiques, souvent accompagnées de commentaires audio et de clips vidéo, exercices, programme complet de révision.... Réponse de la FNASEPH Cet élève peut bénéficier de l’aide d’un Service d'Assistance Pédagogique à Domicile SAPAD durant sa convalescence. Cette assistance est gratuite pour les familles et concerne tout élève du CP à la terminale dont la scolarité est interrompue pour une durée d’au moins 3 semaines ou entrecoupée par des absences répétées maladies chroniques. Il s'agit de garantir le droit à l'éducation et la poursuite des apprentissages " malgré " la maladie ou l'accident et ce, sans rupture. Ce service est géré par l’Inspection académique du département et/ou par une association qui en a la gestion par convention. Dans la grande majorité des cas, ce sont les professeurs de l'enfant, ou ceux de son établissement scolaire, qui se déplacent au domicile. Ce peut être des enseignants d’établissements voisins. Ces enseignants sont volontaires et sont rémunérés au titre d’heures supplémentaires. Réf. texte SAPAD circulaire du 17 juillet 1998. Réponse de la FNASEPH Si vous avez au moins un enfant âgé de 6 à 18 ans à votre charge, vous pouvez avoir droit à l’Allocation de Rentrée Scolaire ARS sous conditions de ressources, Elle permet d'aider les familles à financer les dépenses de la rentrée scolaire. Son montant dépend de l'âge de l'enfant. En principe, si vous êtes déjà allocataire, vous n’avez pas de démarche à effectuer, vous devez simplement avoir déclaré vos revenus à votre service des Impôts ou à votre est versée automatiquement fin août pour les enfants âgés de 6 à 16 ans. Pour ceux âgés de 16 à 18 ans, le versement intervient dès que vous aurez renvoyé la déclaration de situation justifiant de leur scolarité ou de leur apprentissage. Si vous n'êtes pas allocataire, vous devez remplir un dossier et le retourner à votre Caf. Vous pouvez le télécharger et l'imprimer ou le demander à votre Caf. Certaines Caf ne versent pas automatiquement l’ARS aux parents d’enfant en situation de handicap. C’est alors à vous d’en faire la demande chaque année en fournissant un certificat de scolarité si vous répondez aux conditions d’âge pour votre enfant et de ressources pour votre foyer. Ci-dessous les textes pour étayer votre demande Article R543-2 du code la sécurité sociale " Ouvre droit à l'allocation de rentrée scolaire chaque enfant à charge qui atteindra son sixième anniversaire avant le 1er février de l'année suivant celle de la rentrée scolaire. L'allocation reste due, lors de chaque rentrée scolaire, pour tout enfant qui n'a pas atteint l'âge de dix-huit ans révolus au 15 septembre de l'année considérée ". Article R543-4 du code la sécurité sociale " La condition d'inscription prévue au premier alinéa de l'article L. 543-1 est, sauf preuve contraire, présumée remplie pour chacun des enfants ouvrant droit à l'allocation de rentrée scolaire. Dans le cas où le versement des prestations familiales a été supprimé, au titre de l'année scolaire précédente, en application des dispositions qui édictent des sanctions aux manquements à l'obligation scolaire, l'allocation de rentrée scolaire ne doit être versée que sur justification de l'inscription de l'enfant intéressé pour la nouvelle année scolaire dans un établissement ou organisme d'enseignement. La même justification est exigée pour le versement de l'allocation de rentrée scolaire après la fin de l'obligation scolaire ". Article L112-1 du code de l'éducation " Pour satisfaire aux obligations qui lui incombent en application des articles L. 111-1 et L. 111-2, le service public de l'éducation assure une formation scolaire, professionnelle ou supérieure aux enfants, aux adolescents et aux adultes présentant un handicap ou un trouble de la santé invalidant. Dans ses domaines de compétence, l'Etat met en place les moyens financiers et humains nécessaires à la scolarisation en milieu ordinaire des enfants, adolescents ou adultes handicapés. Tout enfant, tout adolescent présentant un handicap ou un trouble invalidant de la santé est inscrit dans l'école ou dans l'un des établissements mentionnés à l'article L. 351-1, le plus proche de son domicile, qui constitue son établissement de référence ". L'article R543-3 du code de l'Education stipule " Est, au sens et pour l'application du premier alinéa de l'article L. 543-1, un établissement ou organisme d'enseignement public ou privé tout établissement ou organisme qui a pour objet de dispenser un enseignement permettant aux enfants qui suivent cet enseignement de satisfaire à l'obligation scolaire ". ET l'article L112-1 du code de l'éducation précise " Dans le cadre de son projet personnalisé, si ses besoins nécessitent qu'il reçoive sa formation au sein de dispositifs adaptés, il peut être inscrit dans une autre école ou un autre établissement mentionné à l'article L. 351-1 par l'autorité administrative compétente, sur proposition de son établissement de référence et avec l'accord de ses parents ou de son représentant légal. Cette inscription n'exclut pas son retour à l'établissement de référence. De même, les enfants et les adolescents accueillis dans l'un des établissements ou services mentionnés au 2º du I de l'article L. 312-1 du code de l'action sociale et des familles ou dans l'un des établissements mentionnés au livre Ier de la sixième partie du code de la santé publique peuvent être inscrits dans une école ou dans l'un des établissements mentionnés à l'article L. 351-1 du présent code autre que leur établissement de référence, proche de l'établissement où ils sont accueillis. Les conditions permettant cette inscription et cette fréquentation sont fixées par convention entre les autorités académiques et l'établissement de santé ou médico-social. Si nécessaire, des modalités aménagées d'enseignement à distance leur sont proposées par un établissement relevant de la tutelle du ministère de l'éducation nationale ". OR les établissements concernés par le 2 du L. 312-1 du Code de l'Action Sociale et des Familles sont " Les établissements ou services d'enseignement qui assurent, à titre principal, une éducation adaptée et un accompagnement social ou médico-social aux mineurs ou jeunes adultes handicapés ou présentant des difficultés d'adaptation ". Les IMP et les IME sont régis par ce fameux article ! EN CONSEQUENCE Une attestation de scolarité d'un IME ou d'un IMP permet de prétendre à l'Allocation de Rentrée y a donc TOUT intérêt à inscrire aussi les enfants dans les établissements scolaires de droit commun, même scolarisés dans le secteur médico-social. D'où l'absolue exigence d'une inscription effective de tous les enfants handicapés en milieu scolaire ordinaire. Le projet personnalisé de scolarité Réponse de la FNASEPH Les coordonnées de l’enseignant référent ER qui sera chargé du suivi du projet personnalisé de scolarisation PPS de votre enfant doivent vous être communiquées par le directeur de l’établissement scolaire. Le PPS de votre enfant est suivi par un ER quel que soit le mode de scolarisation de votre enfant classe ordinaire, dispositif collectif de l’Éducation nationale ULIS ou en établissement médico-social. Cet enseignant référent est votre interlocuteur privilégié. Il vous accueille, vous informe. Il réunit et anime l’Equipe de Suivi de la Scolarisation ESS. Il veille à l’application du PPS, sa continuité et sa cohérence. Il est un enseignant spécialisé et agit sur un secteur bien déterminé du département. Sachez que vous êtes membre de droit de l’ESS, qu’elle ne peut se réunir sans vous et qu’elle peut être réunie à votre demande. Réponse de la FNASEPH Le projet personnalisé de scolarisation concerne tous les élèves en situation de handicap reconnus par la MDPH. Il définit et coordonne » toutes les modalités particulières de leur scolarité. C’est donc la feuille de route du parcours scolaire arrêté du 6 février 2015. L’évaluation des moyens et modalités mis en Å“uvre pour réaliser le PPS est prévue au moins une fois par an par l’équipe de suivi de la scolarisation ESS. Les termes du PPS sont révisés par la CDAPH à chaque changement de cycle ou à la demande de la famille chaque fois que la situation de l’élève le pouvez donc saisir la MDPH à tout moment de la scolarité de votre enfant pour que soient déterminés des aménagements, des adaptations, un accompagnement, une orientation, un parcours adapté... Le PPS repose sur 4 étapes successives la description et la remontée des informations relatives à la situation de l’élève dont le projet de la famille à la MDPH, l’analyse des besoins par l’Equipe Pluridisciplinaire de la MDPH EP, la définition et validation du projet par la CDAPH et enfin la mise en Å“uvre dont le suivi est assumé par l’ESS Equipe de suivi de la scolarisation animée par l’enseignant référent. Sachez que vous pouvez demander à être entendu par l’Equipe Pluridisciplinaire et la CDAPH. Si votre enfant est suivi par un centre spécialisé dans le handicap dont il est porteur, vous pouvez demander à ce que ce centre apporte son concours l’Equipe Pluridisciplinaire ressources et préconisations particulières. En aucun cas, le PPS se résume à une décision d’orientation en ULIS ou en établissement médico-social, ni à une attribution d’ordinateur ou d’AVS. Le PPS doit indiquer le plus d’éléments possibles et leurs objectifs pour constituer une véritable " feuille de route " à laquelle chacun pourra régulièrement se référer le lieu de scolarisation, l'emploi du temps, les modalités de soins et de rééducation, les modalités de l’accompagnement, le temps et le rythme de la scolarisation, les aménagements et adaptations particuliers... Il s’impose ensuite à l’école ou à l’établissement médico-social dans le cadre de l’unité d’enseignement où sera scolarisé votre enfant. Votre accord est nécessaire à la mise en Å“uvre du PPS. Réponse de la FNASEPH Le GEVA-Sco Guide d'Evaluation Scolaire est un document de recueil des observations en milieu scolaire qui sera transmis à la MDPH par l’Enseignant Référent ER. Dans le cas d’une première demande à la MDPH, il s’agit du Geva-Sco " première demande " qui se remplit dans le cadre d’une réunion d’équipe éducative enseignants, parents, autres professionnels si besoin. Si l’enfant n’est pas encore scolarisé et si des besoins de compensations sont indispensables pour une première scolarisation, les parents peuvent eux-mêmes remplir le GEVA-Sco première demande dans lequel ils apporteront le plus d’observations possibles relatives à leur enfant et qui permettront à la MDPH d’élaborer le il s’agira du GEVA-Sco " réexamen " qui se remplit dans le cadre de l’ESS, toujours avec les mêmes objectifs. Vous êtes en tant que parent membre de droit de ces réunions ESS. Elles ne peuvent se réunir sans vous. Vous pouvez vous faire accompagner par une personne de votre choix. Il s’agit pour vous de faire état à la fois des difficultés et des potentialités de votre enfant, des conditions des réussites, des aménagements que vous mettez en place à la maison... et de faire part de ses attentes et des besoins de votre enfant. Si votre enfant est suivi par une équipe médico-sociale, vous pouvez demander à ce qu’elle apporte son concours au moment de l’ faut savoir que le document GEVA-Sco n’est pas un document " signé ". Figurent les présents à la réunion. Il comporte par contre un cadre réservé aux remarques de l’élève et/ou de ses parents. La plupart du temps le GEVA-sco est rempli par l’ER directement sur ordinateur en séance, il est donc difficile de remplir vous-même cette case qui vous est réservée ; écrivez au fil de la réunion vos observations et dictez-les à l’ER en fin de séance. En fin de séance, il est conseillé de faire relire par l’ER le document et vérifier ainsi que vous êtes en accord avec ce qui va être envoyé par l’ER à la MDPH. Demandez à l’ER de vous en adresser une copie ou par courriel. L’accueil en ULIS ex CLIS Réponse de la FNASEPH Depuis la circulaire N° 2015-129 du 21-08-2015, l’appellation Classe d’Inclusion Scolaire- CLIS, » est remplacée par Unité Localisée pour l’Inclusion Scolaire - ULIS école ». L’appellation ULIS ne change pas pour le dispositif en Collège et en Lycée. L’évolution porte aussi sur le fonctionnement du dispositif l’élève est inscrit dans sa classe de référence et fréquente l’ULIS en fonction de ses besoins de remédiations. Les élèves orientés en ULIS suivent les cours ordinaires » autant que possible avec des aménagements et adaptations pédagogiques mis en Å“uvre par les enseignants et bénéficient en plus d’un enseignement adapté dans le cadre de regroupements avec l’enseignant - coordonnateur d’ULIS. L’enseignant spécialisé devient un coordonnateur. En ce sens il organise son travail autour de 3 axes - l'enseignement aux élèves lors des temps de regroupement au sein de l'Ulis ; - la coordination de l'Ulis et les relations avec les partenaires extérieurs ; - le conseil à la communauté éducative en qualité de personne ressource Les élèves orientés vers le dispositif Ulis sont des élèves à part entière de l'établissement scolaire, leur classe de référence est la classe ou la division correspondant approximativement à leur classe d'âge, conformément à leur projet personnalisé de scolarisation PPS. Ils bénéficient de temps de regroupement autant que de besoin. Les élèves bénéficiant de l'Ulis participent aux activités organisées pour tous les élèves dans le cadre du projet d'école ou d'établissement. Réponse de la FNASEPH Non, il n’y a pas de niveau scolaire requis. La circulaire est claire " l’ULIS offre aux élèves la possibilité de poursuivre en inclusion des apprentissages adaptés à leurs potentialités et leurs besoins, d’acquérir des compétences sociales, même lorsque leurs acquis sont très réduits ". Mais la capacité de tenir une " posture d’élève " est souvent évoquée rester un moment assis, écouter les autres, prendre la parole à son tour, observer des règles de vie en groupe. Ces capacités sont à étudier avec les compensations adaptées. Il convient donc que le PPS qui annonce cette orientation, précise où en est l’élève dans ses apprentissages et ce que vont être les objectifs de l’ULIS pour l’année à venir. En collège, par exemple, le jeune est un collégien inscrit dans une classe du collège. Il doit pouvoir assister à un minimum de cours. Par exemple, un élève sans un niveau de lecture et d’écriture de 5ème doit pouvoir être dans un cours d’histoire ou de sciences et vie de la terre avec des supports et un contrôle de connaissances adaptés. L’accompagnement par un AVS Réponse de la FNASEPH Vous avez reçu de la CDAPH une notification d’accord pour un AVS à raison de tant d'heures par semaine mais personne n'est là le jour de la rentrée. La maison départementale des personnes handicapées MDPH a donné son accord pour que votre enfant bénéficie d'un AVS, mais cela ne garantit pas sa présence à la rentrée. C'est à l’Inspection académique de recruter et attribuer ce personnel d’accompagnement mais elle n’en a pas toujours les moyens disponibles. Voici quelques conseils gradués, pour faire valoir votre droit Téléphoner pour savoir ce qui se passe à la cellule AVS de votre département, et/ou à l’IEN-ASH2 souvent chargé des AVS. Si vous n’avez pas ces numéros de téléphone, vous pouvez les obtenir à l’Inspection académique ou auprès des associations de parents d’enfants en situation de handicap ou auprès des associations de parents d’élèves de votre département. Si on vous répond qu’il n’y a pas de moyens pour nommer l’AVS Envoyer tout de suite une lettre en RAR3 simultanément aux personnes suivantes Inspecteur d’académie, avec copie aux personnes de la liste ci-après - Médiateur académique de l'Éducation Nationale, - Président de la CDAPH - Directeur de la MDPH en RAR3, - FNASEPH, associations membres de la FNASEPH. Rappeler à l’école que la présence de l'AVS ne conditionne pas l'accueil à l'école L'enfant peut, dans la plupart des cas, quand même aller à l'école, car les textes le stipulent " l'admission et la scolarisation d'un élève en situation de handicap ne sauraient dépendre systématiquement de la présence d'un AVS " circulaire n° 2004-117 du 15 juillet 2004. Appeler la cellule " aide handicap école " du ministère de l’éducation nationale 0810 55 55 004. La réponse de cette ligne téléphonique est assurée par l’INS-HEA5 en liaison avec le ministère de l’Éducation nationale. En l’informant de la situation sur le terrain et de vos démarches et en l’interrogeant sur les solutions, vous permettez à cette cellule de repérer les zones les plus problématiques où des moyens doivent être orientés. Elle peut aussi relancer les autorités académiques concernées et informer le ministère. Vous pouvez aussi lui adresser un courrier électronique aidehandicapecole Demander qu’un autre personnel soit mis à disposition en remplacement stagiaire IUFM, enseignant remplaçant... Des solutions d’attente pour quelques semaines existent. Si la réponse qui vous est faite est le manque de candidat, vous pouvez trouver l'AVS vous-même et lui conseiller de participer au recrutement de l’Éducation nationale. 1 Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées, instance décisionnelle de la Maison Départementale des Personnes Handicapées MDPH. 2 Inspecteur de l’Éducation nationale chargé de l’Adaptation et de la Scolarisation des élèves Handicapés. 3 RAR recommandé avec accusé de réception. 4 Numéro azur communication facturée au tarif d'un appel local. 5 Institut National Supérieur de formation et de recherche pour l'éducation des jeunes Handicapés et les Enseignements Adaptés. Réponse de la FNASEPH L’indication est précisée dans le document PPS. En effet à partir du moment où la MDPH reconnait et notifie le besoin d’AVS, elle doit préciser les missions de l’AVS pour votre enfant, toutes ou certaines - accompagner dans actes de la vie quotidienne assurer les conditions de sécurité et de confort, aider aux actes essentiels de la vie, favoriser la mobilité, - accompagner dans l’accès aux activités d’apprentissage, - accompagner dans les activités de la vie sociale et relationnelle. A savoir L’AVS individuel i et l’AVS mutualisée m auront les mêmes missions. La différence réside dans l’intensité du besoin. Si l’accompagnement doit être soutenu et continu, la CDAPH notifie une AVS–i, dédié à l’accompagnement de votre enfant avec un nombre d’heures. Si non elle notifie un AVS-m sans nombre d’heures, votre enfant partage » l’accompagnant avec d’autres élèves de la classe, de l’école. Réponse de la FNASEPH La présence d’un AVS auprès d’un élève repose sur un besoin de la présence d’une aide humaine selon 3 domaines d’activités - accompagnement dans actes de la vie quotidienne assurer les conditions de sécurité et de confort, aider aux actes essentiels de la vie, favoriser la mobilité, - accompagner dans l’accès aux activités d’apprentissage, - accompagner dans les activités de la vie sociale et relationnelle. Il s’agit vraiment de considérer le besoin d’accompagnement pour compenser le handicap. Est-il pertinent ? Des aménagements et adaptations pédagogiques ne sont-ils pas suffisants ? Cette aide humaine ne relève-elle pas de l’ATSEM pour le premier domaine par ex en maternelle, d’un tutorat entre élèves, ...Il d’agit donc de considérer en premier lieu la mise en accessibilité des apprentissages par les aménagements et adaptations mises en place par l’enseignant avant de recourir à l’AVS, qui est un moyen de compensation spécifique. Dans la demande d’AVS faite à la MDPH, insistez et décrivez tout ce qui a déjà été mis en place comme aménagements et adaptations par l’enseignant. Réponse de la FNASEPH Non car l’enfant peut, dans la plupart des cas, quand même aller à l'école les textes le stipulent " l'admission et la scolarisation d'un élève en situation de handicap ne sauraient dépendre systématiquement de la présence d'un AVS " circulaire n° 2004-117 du 15 juillet 2004. Lors de la préparation de l’accueil de votre enfant à l’école, il est important de prévoir ce qui se passera en cas d’absence de l’AVS, en cas d’absence de l’enseignant, et en cas d’absence de votre enfant. Il est recommandé de le faire figurer par écrit ou dans le projet personnalisé de scolarisation. Dans chaque département, l’Inspecteur d’Académie a désigné un coordonnateur qui " doit être en mesure d’effectuer un suivi rigoureux des décisions prises par la CDA, d’entretenir le dialogue avec les familles et de répondre efficacement aux situations délicates qui ne peuvent manquer de se produire soit en cas d’absence de l’AVS-I qui ne doit pas entraîner ipso facto la rupture de scolarisation de l’élève, soit en cas d’absence prolongée de l’élève accompagné pour des raisons de santé. Il est rappelé qu’en cas d’une absence de courte durée de l’AVS, un protocole doit être mis en place dans l’école permettant d’assurer la continuité de la scolarité de l’élève handicapé, sauf cas particuliers ou circonstances exceptionnelles. En cas d’absence prolongée de l’AVS-I congés de maternité, congés maladie prolongés par exemple des possibilités de remplacement doivent être prévues. De même en cas d’absence brève de l’élève handicapé, il est préférable -sauf cas particulier- que l’AVS-I continue à être présent dans la ou les classes où il intervient habituellement de manière à ce qu’il puisse au mieux pallier auprès de l’élève handicapé les effets de son absence momentanée... " Circulaire n° 2004-117 du 15 juillet 2004. Réponse de la FNASEPH Il n’est pas conseillé qu’un parent joue le rôle d’AVS de son enfant, même sur une courte période. Chacun aurait du mal à trouver sa place. Si cela s’avère néanmoins nécessaire et admis par l’enseignant, le parent se situe alors en intervenant extérieur bénévole à l’école ; cette situation ne peut constituer qu’une solution ponctuelle. Toute personne susceptible d'apporter sa contribution aux activités d'enseignement peut être autorisée à intervenir, de façon ponctuelle et bénévole, sous la responsabilité de l'enseignant concerné, dans le cadre d'une activité prévue par le projet d'école ou par le projet d'établissement. Les intervenants bénévoles, notamment les parents d'élèves, doivent recevoir une autorisation du directeur d'école ou du chef d'établissement pour intervenir pendant le temps scolaire. La responsabilité de l'intervenant extérieur peut être engagée dans les mêmes conditions que celle de l'enseignant s'il commet une faute à l'origine d'un dommage subi ou causé par un élève. Les personnes bénévoles participant à des activités scolaires sont considérées comme des collaborateurs occasionnels du service public. Elles sont ainsi couvertes dans les mêmes conditions que celles prévues pour le personnel relevant de l'État. À ce titre, elles peuvent obtenir de l'État des dommages et intérêts pour les dommages subis par elles-mêmes à l'occasion de ces activités. Pour en savoir plus Interventions des parents d'élèves dans les établissements scolaires Réponse de la FNASEPH Afin de respecter le principe d’équité et de neutralité du service public, l’AVS ne doit pas être employé par les parents. Néanmoins, des parents faute d’accompagnant le font, quelquefois sous couvert d’une convention signée avec une association. Dans ces cas il est très difficile pour les parents d’obtenir une aide financière pour rémunérer l'AVS. En cas de non affectation d’AVS par l’Éducation nationale ou une collectivité territoriale, des pistes peuvent exister dans l’attente de l’arrivée de l’AVS. Il peut être demandé par courrier officiel à l’Inspecteur d’académie, la mise à disposition d’un personnel en remplacement stagiaire IUFM, enseignant remplaçant... au Maire en cas de scolarisation en maternelle, la mise à disposition d’une pour une petite période en complément d’un personnel Éducation nationale remplaçant ou en effectif supplémentaire en attendant l’affectation du personnel Éducation nationale. Réponse de la FNASEPH Non absolument pas, pour des raisons de contrat de travail et de responsabilités. C’est une des limites de l’emploi actuel des AVS. Réponse de la FNASEPH Si le médecin qui suit votre enfant ne voit pas de contre-indication à la participation de votre enfant aux activités " piscine " de la classe, il n’y a pas de raison qu’il en soit exclu. Par ses missions, l’AVS doit permettre que l’élève handicapé ne soit pas exclu des activités physiques et sportives. Le cas échéant, l’AVS accompagne l’élève handicapé à la piscine, y compris, si nécessaire, dans l’eau. L’AVS-i doit-il être agréé ? Non. La procédure d’agrément concerne les seuls intervenants bénévoles extérieurs. Elle ne s’applique pas aux agents publics relevant du ministère de l’Éducation nationale. Mais l’AVS ne peut pas participer à l’encadrement des activités. L’AVS doit-il justifier d’une qualification spécifique pour accompagner l’élève lors des séances de natation ? Non, si son rôle auprès du jeune handicapé se limite à l’accompagner individuellement afin de lui apporter toute l’aide nécessaire à la participation aux séances et à la réalisation des consignes de l’enseignant ou du maître-nageur. Ainsi, l’élève handicapé est comme tous les autres élèves, encadré par l’enseignant, éventuellement accompagné par un maître-nageur sauveteur dans le cadre des séances de natation. Néanmoins, si l’AVS-i accompagne l’élève dans l’eau, il convient de s’assurer que l’AVS sait nager ! L’activité " piscine " est une activité scolaire. L’AVS accompagne l’élève et l’aide si nécessaire, à l’habillage et déshabillage. Il peut également assurer son accompagnement dans l’eau afin de l’aider dans les différentes situations proposées. L’enseignant et le maître-nageur restent responsables de l’enfant. L’AVS ne fait pas partie du taux d’encadrement. Réponse de la FNASEPH Les sorties, les voyages et les classes transplantées, les fêtes scolaires sont autant de projets qui participent à l’enseignement dispensé par les établissements scolaires. Ces projets sont d’ailleurs bâtis par les enseignants et sont inscrits dans le projet d’école. Ils revêtent un caractère obligatoire s’ils sont inclus dans le temps scolaire. Ils sont facultatifs si les horaires dépassent le cadre des horaires de l’école ; mais en aucun cas l’accès ne peut être refusé à l’élève. L'élève en situation de handicap est un élève comme les autres. Avec les aménagements et adaptations nécessaires, il doit avoir accès aux mêmes savoirs et être soumis aux mêmes exigences. La participation de ces élèves aux sorties et voyages scolaires et aux activités périscolaires est un droit circulaire n° 2016-117 du 8-8-2016. D’une façon générale, les conditions et les aménagements liés à la participation de l’élève en situation de handicap doivent être prévus dans le cadre du PPS et dans le projet de sortie élaboré par l’enseignant. La question de l’accompagnement par l’AVS habituellement aux côtés de l’élève peut se poser, car dans la situation actuelle, les conditions d’emploi de l’AVS ne permettent pas une grande souplesse dans son emploi du temps. L’auxiliaire de vie scolaire peut être amené à participer à la sortie, au voyage scolaire. Par contre l’accompagnement d’un le voyage scolaire avec nuitée la classe transplantée, de neige, de mer. par un AVS n’est pas toujours possible administrativement cela dépend de la nature de son contrat de travail. La participation de l’AVS dépendra donc de l’Inspection académique. Dans tous les cas, l’AVS ne doit pas être compris dans l’effectif du personnel assurant l’encadrement ou la surveillance des élèves. Dans tous les cas l’établissement ne peut exiger la présence d’un parent à ces sorties. Pour le cas de la cantine ou de la garderie Si l’AVS doit accompagner l’élève à la cantine ou à la garderie, ces temps de vie étant sous la responsabilité d’une collectivité locale, une convention doit être établie entre la collectivité et l’Inspection académique. Il est conseillé d’inclure cette demande dans votre projet de vie Je veux que mon enfant aille à la cantine » et/ ou à la garderie. La MDPH évaluera donc le besoin d’accompagnement. Les soins à l’école Réponse de la FNASEPH Une procédure existe par le biais d’un PAI projet d’accueil individualisé. Il a pour but d’harmoniser les conditions d’accueil des enfants ou adolescents atteints de troubles de la santé évoluant sur de longues périodes à l’exclusion des maladies aiguës, d’allergie ou d’intolérance alimentaire et ainsi répondre aux situations individuelles. Il permet aux élèves de suivre leur scolarité tout en bénéficiant de leur traitement, de leur régime alimentaire, d’assurer leur sécurité et de compenser les inconvénients liés à leur état de santé. La rédaction écrite du PAI est l’occasion de réunir l’ensemble de l’équipe éducative pour évoquer les différentes situations sur tous les temps de vie de l’élève accueil, classe, récréation, cantine, étude, internat, club, groupe d’intérêts, activités socioculturelles, sportives.... Le projet est mis au point sous la responsabilité du directeur de l'école ou du chef d'établissement. Il est conseillé aux parents de rencontrer le médecin scolaire. Il est le pivot du PAI car il est le seul à pouvoir partager des informations médicales avec le médecin traitant. Son intervention permet aussi de " rassurer " les enseignants. Le PAI ne relève pas d’une décision de la MDPH. La circulaire observe que lorsque des incompatibilités entre l'état de santé de l'enfant et les capacités d'accueil de l'école ou de l'établissement sont constatées, d'autres solutions doivent être proposées à la famille. Il est d’ailleurs prévu que les équipes enseignantes peuvent consulter l'enseignant référent dans une perspective d'aide à l'élaboration du projet d'accueil individualisé en cas de maladie chronique circulaire du 17-08-06 relative au PPS. En fonction des difficultés générées par la maladie, il peut être rédigé un PPS. Réf. texte PAI Circulaire du 18 septembre 2003 " Accueil en collectivité des enfants et des adolescents atteints de troubles de la santé évoluant sur une longue période ". Réponse de la FNASEPH Un SESSAD Service d'éducation spécialisée et de soins à domicile est une structure médico-sociale constituée d’une équipe de professionnels médecins, éducateurs, psychomotriciens, kinés, orthophonistes, psychologues... qui est mobile et intervient auprès des jeunes soit à domicile, soit en consultation, soit à l’école par des interventions d'ordre médical ou paramédical. Ce sont les parents qui doivent faire la demande d’orientation auprès de la MDPH. C'est la CDAPH qui notifiera cette orientation dans le cadre du plan personnalisé de compensation PPC. Pour ce qui est de l’intervention en milieu scolaire, c’est le projet personnalisé de scolarisation PPS qui en annoncera les termes. Il s'agit de soutenir l'enfant dans sa scolarité et dans ses apprentissages les interventions des personnels du SESSAD doivent être ajustées à ses besoins mais également aux conditions et aux exigences de la vie scolaire. Dans le PPS doivent figurer les conditions de mise en Å“uvre des interventions du SESSAD dans l’établissement scolaire un certain nombre de problèmes pratiques, concernant les lieux, les temps, la durée, la fréquence des interventions, ainsi que les modalités des rencontres et des concertations entre les enseignants et les professionnels du SESSAD, les objectifs de chacun des acteurs pour contribuer ensemble à la réalisation des apprentissages visés. Une convention de coopération entre l’IA et l’association gestionnaire et/ou la direction du service médico-social, doit être signée d’ailleurs pour bien préciser les conditions et objectifs de cette coopération. C’est cette convention qui notamment " autorise " les professionnels du SESSAD à " entrer " dans l’école. Le SESSAD est de fait membre de l’équipe de suivi de la scolarisation ESS. Réf texte SESSAD circulaire n° 89-17 du 30 octobre 1989. Coopération Décret et arrêté du 2 avril 2009. Réponse de la FNASEPH Sans problème dans le cas d’un suivi par un SESSAD ou un CAMSP, intervention stipulée dans le cadre du PPS et couverte par le biais de la convention de coopération fixant les modalités pratiques des interventions et les moyens mis en Å“uvre par le SESSAD au sein de l’établissement scolaire. Le suivi par un professionnel libéral doit se faire prioritairement dans les locaux du praticien ou au domicile du jeune. Si toutefois le soin doit se passer dans l’établissement scolaire, ce besoin est inscrit dans le PPS. L’intervention fait l’objet d’une autorisation du chef d’établissement. Un argument ces interventions au sein de l’école peuvent se révéler bénéfiques pour éviter de la fatigue à l’enfant qui, si non, aurait sa rééducation après l’école. Autre point positif l’enseignant rencontre ainsi l’autre professionnel, des échanges sont possibles. Réponse de la FNASEPH Non, car il n’est écrit dans aucun texte qu’un enfant doit être propre pour entrer à l’école maternelle. Selon la circulaire N° 83-082, 83-4 et 3/85/S du 29 janvier 2003 dans le § la propreté n’est pas exigible pour la scolarisation en maternelle. Si la situation de handicap génère des difficultés particulières ou une impossibilité de propreté, il convient de préciser dans le PPS comment le problème va être résolu à l’école. Réponse de la FNASEPH Non, cela fait partie du travail des ATSEM de s’occuper de l’hygiène des élèves ; s’il s’agit d’un problème lié à la situation de handicap et qui s’avère être régulier, il convient de bien préciser ce besoin de change dans le cadre du PPS et de préciser comment il va être résolu. Réponse de la FNASEPH Concernant le médecin scolaire, il est conseillé de le rencontrer. Il peut, en connaissant la situation de handicap de votre enfant, vous aider à communiquer avec l’équipe enseignante. Il peut contribuer également à rassurer cette équipe. Il est par ailleurs le seul habilité à entrer en relation avec le médecin traitant ou le spécialiste qui s’occupe de votre enfant. Au cours de la scolarité de votre enfant vous serez régulièrement en contact avec lui. Le psychologue ne travaille en relation directe et individuelle avec l’enfant qu’avec votre accord écrit. Vous pouvez donc refuser. Le psychologue scolaire par contre peut faire une observation de votre enfant en classe parmi les autres. Si vous acceptez, sachez que les psychologues scolaires sont soumis à la confidentialité qu’exige leur profession. Il faut leur demander leur compte-rendu. Ils peuvent le transmettre à d’autres professionnels, avec votre accord. Habituellement, les enseignants ne reçoivent pas de compte-rendu écrit par les psychologues, mais bien évidemment un retour leur est fait sous la forme d’un portrait de l’élève, avec les points forts et les fragilités, auquel il est parfois possible de joindre quelques " orientations de travail " pour les élèves, d’attitudes à privilégier. Ces éléments peuvent se révéler utiles pour élaborer le PPS. Il est nécessaire de savoir que vous pouvez fournir un bilan réalisé par le psychologue de votre choix. Contactez de préférence un psychologue compétent dans le handicap de votre enfant. Souvent, le psychologue scolaire n’est pas un spécialiste du handicap, cela peut poser des soucis de compréhension mutuelle et de passation des est important également de veiller à la confidentialité des informations échangées avec le psychologue. Les voies de recours Dans le même temps où vous êtes informé des décisions de la MDPH, vous devez être informé des voies de recours. À noter Ces démarches peuvent se révéler complexes les associations sont là pour vous informer et vous accompagner. Vous n'êtes pas d'accord avec la décision de la CDAPH qui vous est notifiée, recontactez la MDPH pour Le recours gracieux est une démarche de droit commun, il peut être formulé dans les deux mois suivant réception de la notification. Vous demandez à rencontrer la commission qui a pris la décision pour que le dossier soit réétudié. Le recours gracieux est une procédure simple et commode. Il est intéressant si le demandeur a de nouveaux arguments à faire valoir par rapport à la décision initiale. La conciliation En cas de désaccord avec la décision de la CDAPH, vous pouvez demander au directeur de la MDPH l’intervention de la personne qualifiée » chargée d’une mission de conciliation. La personne qualifiée dispose de deux mois pour mener sa mission de conciliation à l’issue desquels elle rend un rapport copie à l’usager et à la MDPH. L’intérêt de cette démarche est que la personne qualifiée aura accès à votre dossier, hors informations médicales tout en étant tenue au secret professionnel. Ces deux premières possibilités de recours permettent d’éviter dans un premier temps des démarches plus contraignantes. Le recours contentieux ou auprès du tribunal du contentieux de l’incapacité, TCI Si vous pensez que la décision de la CDAPH méconnaît vos droits en ce qui concerne la fixation du taux d’incapacité, l’attribution d’allocation, de carte, l’orientation scolaire, sociale en établissement ou service médico-social, vous pouvez déposer recours devant le tribunal du contentieux de l’incapacité dans un délai de deux mois à compter de la réception de notification de la décision. Ou bien le recours contentieux technique de la Sécurité sociale Les décisions de la CDAPH prises à l’égard d’un enfant ou un adolescent handicapé, ainsi que celles relatives à la désignation des établissements ou services d’accueil et aux attributions des prestations peuvent faire l’objet de recours devant la juridiction du contentieux technique de la Sécurité sociale. Ou le tribunal administratif Il est compétent dans les cas où les décisions de la CDAPH ne sont pas appliquées. Les référés Les procédures "normales" auprès du Tribunal Administratif peuvent prendre entre 1 mois et 2 ans. Ceci est totalement aberrant quand on pense que nous sommes dans des délais de scolarisation et d’année scolaire ! Pour "accélérer », il y a plusieurs possibilités. Les référés notamment le référé liberté permettent au juge d’ordonner des mesures provisoires tendant à préserver en urgence vos droits. Renseignez-vous sur ces différentes procédures. La Réponse Accompagnée Pour Tous le Plan Global d'Accompagnement En janvier 2016, l’article 89 de la Loi de modernisation de notre système de santé réglemente la mise en Å“uvre d’un dispositif d’orientation permanent et collectif, pour que les personnes handicapées et leurs familles puissent bénéficier d’une réponse globale adaptée et accompagnée dans le temps, quelle que soit la complexité ou la gravité du handicap la Réponse Accompagnée Pour Tous ». Ce dispositif permet à la MDPH d’apporter une deuxième orientation à celle qui existe première étape est La réponse idéale notifiée par la CDAPH en fonction des besoins et de votre projet de vie et inscrite dans le plan personnalisé de compensation PPC. La deuxième étape vient apporter la réponse possible celle qui sera assurée pendant un moment, construite collectivement entre vous, les parents, et des professionnels, au cours d’une réunion appelée le groupe opérationnel de synthèse GOS formulée dans un plan d’accompagnement global PAG.Cette 2ème réponse n’est bien sûr pas se prépare lorsque la première notification n’est pas réalisable - en cas d’indisponibilité ou d’inadéquation des réponses connues sur le territoire français ex manque de place ;- en cas de complexité de la réponse à apporter au regard du handicap, ou de risque ou de constat de rupture de parcours de la personne. Elle sera validée par la CDAPH. C’est un contrat écrit rédigé et diffusé par la MDPH entre des acteurs qui s’engagent chacun pour trouver une réponse adaptée au regard toujours de votre projet, parce que les orientations décidées par la CDAPH ne peuvent pas se réaliser faute de places disponibles ou si le handicap est trop complexe à prendre en compte. Le PAG va permettre de trouver une autre solution, en attendant que les orientations initiales de la CDAPH puissent se savoir que PAG ne peut s’élaborer sans votre accord PAG se rédige en dernier recours parce qu’aucun acteur et aucune solution n’ont pu être trouvés malgré les démarches effectuées et aucun partenariat entre professionnels de l’éducation, du médico-social, du sanitaire, ... Qui demande un PAG ? Les parents par un courrier à la MDPH ou par une fiche de saisine préparée par la MDPH vous renseigner auprès de votre MDPH.Les professionnels peuvent également signaler à la MDPH une situation complexe et/ou qu’il y existe un risque de rupture. Différents éléments sont précisés tous les acteurs qui participent à l’accompagnement votre enfantles interventions de chacun qui fait quoi, quand, comment ;l’acteur qui sera en charge de coordonner le parcours la durée du PAG date d’application à votre signature / date d’échéance ;les domaines d’intervention l’éducation et la scolarisation, les soins, l’appui aux aidants... Ce sont les besoins les plus urgents qui seront couverts en priorité. La MDPH convoque et réunit des professionnels et des institutions qui pourraient apporter une réponse ou un éclairage sur la situation. Cette réunion s’appelle le groupe opérationnel de synthèse GOS. Différents acteurs se réunissent pour trouver ensemble une solution à partir de votre projet. La situation de votre enfant va nécessiter de combiner » l’action de plusieurs acteurs complémentaires, pour apporter une réponse concrète, temporaire et locale. Il faut parfois plusieurs réunions du GOS pour co-construire un PAG, selon la situation. Le GOS ne remet pas en cause les décisions initiales de la CDAPH mais recherche bien des solutions adaptées à la situation bloquée » de votre enfant. Vous participez obligatoirement et vous pouvez être accompagnée par une personne de son choix. Vous pouvez aussi être accompagnée par une personne ressource. Vérifiez auprès de la MDPH l’existence de ces personnes, généralement issues du milieu associatif. Vous devez impérativement la rencontrer avant le GOS pur lui expliquer votre projet, les difficultés et ce que vous attendez du GOS et du PAG. Le PAG est rédigé par la MDPH, soumis à la décision de la CDAPH et mis en Å“uvre par les différents acteurs engagés. Il est révisé au moins un fois par coordonnateur de parcours veille à la bonne mise en Å“uvre du PAG. Chaque partie engagée dans le PAG peut demander la réunion d’un nouveau GOS pour proposer de modifier les engagements. Il est désigné parmi les acteurs du PAG au cours de la réunion du GOS. Il est, en relation régulière avec vous et à qui vous accordez votre coordination peut être assurée par vous-même. La personne ressource peut également être désignée comme coordinateur de coordonnateur a la légitimité du groupe pour assurer ses missions pendant la durée du PAG. Il s’assure du bon déroulement du vous accompagne dans la mise en Å“uvre des solutions inscrites dans le coordonne les interventions des différents acteurs engagés dans le PAG. Il identifie d’éventuelles difficultés rencontrées par la personne concernée ou les professionnels. Il repère les besoins et attentes d’accompagnement de la personne qui ne seraient pas encore couverts. Il est le lien et le soutien entre vous et les différents participe à tous les GOS et réunions de suivi, et au moins une fois par an lors de la révision annuelle réglementaire. Glossaire FNASEPH Fédération Nationale des Associations au Service des Elèves Présentant une situation de Handicap ARS Allocation de Rentrée Scolaire Ne pas confondre avec ARS = Agence Régionale de Santé ATSEM Agent Territorial Spécialisé des Ecoles Maternelles AVS Auxiliaire de Vie Scolaire AVS-i Auxiliaire de Vie Scolaire ayant une fonction individuelle AVS-co Auxiliaire de Vie Scolaire accompagnant une ULIS AVS-m Auxiliaire de vie mutualisée CAF Caisse d’Allocations Familiales CAMSP Centre d’Action Médico-Sociale Précoce CDAPH ou CDA Commission des Droits et de l’Autonomie des personnes handicapées instance décisionnelle de la MDPH CNED Centre National d’Enseignement à Distance ER Enseignant Référent EPE Equipe Pluridisciplinaire d’Evaluation ESS Equipe de Suivi de la Scolarisation GEVA-Sco Guide d'évaluation Scolaire GOS Groupe Opérationnel de Synthèse IA Inspecteur d’Académie IEN-ASH Inspecteur de l’Éducation Nationale chargé de l’Adaptation et de la Scolarisation des élèves Handicapés IME Institut Médico-Educatif IMP Institut Médico-Pédagogique INS-HEA Institut National Supérieur de formation et de recherche pour l’éducation des jeunes Handicapés et les Enseignements Adaptés ITEP Institut Thérapeutique Educatif et Pédagogique LV1 Langue Vivante 1 MDPH Maison Départementale des Personnes Handicapées PAI Projet d’Accueil Individualisé PAP Projet d’Accompagnement Personnalisé PAG Plan d'Accompagment Global PPC Plan Personnalisé de Compensation PPRE Projet Personnalisé de Réussite Educative PPS Projet Personnalisé de Scolarisation RAR Recommandé avec Accusé de Réception SAPAD Service d’Assistance Pédagogique À Domicile SESSAD Service d’Education Spécialisée et de Soins À Domicile ST2S Sciences et Technologies de la Santé et du Social STG Sciences et Technologies de la Gestion TCI Tribunal du Contentieux de l’Incapacité ULIS Unité Localisée pour l’Inclusion Scolaire école-collège-lycée ex CLIS Sigles se déclinant selon les types de handicap SESSD Service d’Education et de Soins Spécialisés à Domicile déficience motrice SAFEP Service d’Accompagnement Familial et d’Education Précoce déficience auditive SSEFIS Service de Soutien à l’Education Familiale et à l’Intégration Scolaire déficience auditive SAAAS Service d’Aide à l’Acquisition de l’Autonomie et à la Scolarisation déficience visuelle RefuserAVS. Bonsoir. Je suis étudiant en prépa et mon père a demandé a mon insu un AVS, comme j'avais au lycée. Sauf que ça me sert absolument a rien, je prend tout a l'ordi. Bref j'ai appris hier que j'aurais un AVS Lundi alors que j'en ai pas du tout besoin (15 h par semaine en plus, je sais pas comment je vais le placer car ça me anonyme12 Nouveau membre Bonsoir. Je suis étudiant en prépa et mon père a demandé a mon insu un AVS, comme j'avais au lycée. Sauf que ça me sert absolument a rien, je prend tout a l'ordi. Bref j'ai appris hier que j'aurais un AVS Lundi alors que j'en ai pas du tout besoin 15 h par semaine en plus, je sais pas comment je vais le placer car ça me sert vraiment a rien. Comment m'en débarrasser rapidement ? En fait j'avais juste évoqué l'idée d'avoir un AVS en septembre de l'année dernière a la réunion de prérentrée, mais je n'ai fais aucune démarche en ce sens car je me suis vite rendu compte que ça me servirait a rien. Comment ça se fait qu'on puisse m'obtenir un AVS sans que je remplisse ou signe un dossier ? Comment ça se fait que mes parents soient au courant AVANT moi de ce qui me concerne ? Je trouve ça scandaleux, je suis majeur. En fait je sais pas du tout comment ça se passe au niveau de mon dossier, mes parents ne m'en parlent pas du tout je ne vis plus avec eux. Bref aidez moi car c'est vraiment gênant, pour tout vous dire j'ai pas du tout envie d'aller en cours je vais probablement prétexter avoir attrapé le covid, car c'est hors de question que je me claque la honte pour devoir me supporter un assistant qui ne me sert a rien. Bien cordialement... Quote Topic starter Posté 19/09/2020 855 Bonjour normalement en prépa tu es capable de gérer ta dyslexie car tu as déjà un bon niveau d'étude ce qui est pas si simple pour d'autres formes dys . Si tu penses y arriver et j'en doute pas dis a tes parents qu une AVS ne servira a rien car tu as compris ta façon de fonctionner. Elle ne pourra pas entrer dans ta logique . Ca servira à rien . Qu'il te laisse le temps d'apprendre et de gérer ta façon de faire il faut du temps mais tu es sur la bonne voie . Bon courage RépondreQuote tes parents se sont sans doute battu longtemps pour que tu arrive la ou tu en est, et comme tout enfant handicapée, ils ont du mal à te laissé faire tes propre choix, j'ai connu cela aussi, ils ont mis tellement de temps à comprendre que je ne les ait pratiquement plus vue pendant plusieurs mois, finalement avec le temps ils finissent par comprendre et même par te laisser faire des erreurs. Essaye de leur expliqué qui ce n'est pas possible pour toi de réussir tes études avec un avs, que ça ne serais que perte de temps... mais je ne suis pas sur qu'ils comprennent aussi rapidement. bon courage. RépondreQuote natanael Membre éminent Simplement en parler avec l'AVS, je pense qu'elle connais les démarches administrative pour être moins présent. Peut-être que le point handi, assistance social ? connais les démarches pour alléger ce dispositif. RépondreQuote ISabellede Mezerac, présidente de l'association SPAMA explique à quel moments les parents peuvent avoir besoin d'une aide.

FIGAROVOX/HUMEUR - Une étude révèle que 49% des directeurs d'écoles déclarent avoir été agressés, verbalement ou physiquement par des parents d'élèves pendant l'année scolaire 2012-2013. Le témoignage d'un professeur de Girard est secrétaire national à la pédagogie du SNALC-FGAF syndicat des personnels de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur . Il tient le blog sur l'Education nationale Je suis en retard» .Alors que sort une étude qui révèle que la moitié des directeurs d'école ont été agressés par des parents d'élèves lors de l'année 2012-2013, les relations entre parents et professeurs n'ont, semble-t-il, jamais été aussi compliquées. Que s'est-il passé pour qu'on en arrive là?Les parents sont de plus en plus présents dans le système éducatif, et ce depuis que leurs représentants participent aux différentes instances conseil d'école en primaire, conseil d'administration, commissions diverses et aussi conseil de classe au collège et au lycée. Et il faut avouer que, parfois, les professeurs que je représente en ont marre. Mais quand il s'agit de remettre en cause notre enseignement, d'exiger la suppression d'une punition ou d'une mauvaise note, ou encore de venir en tant que représentants en conseil de classe dans l'unique but de défendre leur fils ou leur fille et de casser du prof », là, ça ne va plus. Qu'on s'entende bien il ne s'agit pas d'empêcher tout dialogue entre professeurs ou chefs d'établissement et parents, au contraire. Que les parents suivent la scolarité de leur enfant, s'informent, cherchent à voir comment ils peuvent intervenir au mieux, c'est très bien. On fait d'ailleurs des pieds et des mains pour arriver à en voir certains, et c'est souvent très compliqué de rencontrer les parents avec lesquels on aurait vraiment besoin d'échanger. Mais quand il s'agit de remettre en cause notre enseignement, d'exiger la suppression d'une punition ou d'une mauvaise note, de voter la répartition des heures de cours sans parfois qu'ils y comprennent quoi que ce soit ou encore de venir en tant que représentants en conseil de classe dans l'unique but de défendre leur fils ou leur fille et de casser du prof», là, ça ne va dans mon expérience personnelle, j'ai déjà eu à gérer ou j'ai déjà vu mes collègues gérer, et je pourrais multiplier les exemples Ma fille m'a dit que… et que… et encore que…, c'est intolérable ! ». Ta fille t'a menti, tu sais, alors calmons-nous. •le parent qui, sous un prétexte futile, a appelé l'établissement et m'a dit au téléphone qu'il allait venir me casser la figure. À la fin de la conversation, il était en pleurs en train de me remercier de tout ce que je faisais pour son fils. Mais il m'a fallu des trésors de dialogue et d'écoute pour en arriver là.•Le parent qui me dit en rendez-vous sur un ton particulièrement désagréable, que je ne fais pas assez d'expression écrite et que ce n'est pas normal. Je fais, hélas, ce que je peux avec l'horaire qu'on me donne.•Le représentant de parents qui, en conseil de classe, n'est venu que pour soutenir la chair de sa chair afin qu'elle ait les félicitations. Et pour ce faire, aucun souci s'il faut en passer par le fait d'allumer ma collègue sur son travail devant le principal et les représentants des élèves. C'est tellement plus sympa de se payer un prof en public.•Le parent qui a exigé auprès de mon chef d'établissement que je retire des zéros qui avaient été mis pour tricherie. Les élèves avaient pourtant avoué, reconnu leur erreur et trouvaient tout à fait normale la sanction prise. Merci pour mon autorité. Et à côté de ça, vous avez des parents qui viennent prendre rendez-vous car ils ne parviennent pas à éduquer leur enfant, car ce dernier s'enferme dans sa chambre à jouer à la console et l'on en vient à leur suggérer de débrancher la prise de courant. •Le parent qui prend rendez-vous et qui, devant son enfant, me dit que vraiment, cet établissement, c'est n'importe quoi et qu'il va mettre son enfant dans le privé. Dommage, j'aurais bien aimé qu'on parle des réelles difficultés scolaires de son fils, plutôt.•Ma fille m'a dit que… et que… et encore que…, c'est intolérable!». Ta fille t'a menti, tu sais, alors à côté de ça, vous avez des parents qui viennent prendre rendez-vous car ils ne parviennent pas à éduquer leur enfant, car ce dernier s'enferme dans sa chambre à jouer à la console et l'on en vient à leur suggérer de débrancher la prise de courant. Alors que certains semblent chercher par tous les moyens à nous pourrir l'existence, d'autres dans le même établissement, dans la même classe voient en nous le messie qui pourrait résoudre tous leurs problèmes, et civiliser l'adolescent tapageur que leur progéniture est soudain heureusement, nous avons aussi les parents qui viennent simplement suivre la scolarité de leur fils ou de leur fille, qui leur rappellent qu'il faut travailler sérieusement, et qui, parfois, nous remercient et j'avoue que ça fait souvent du bien. En fait, on n'en demande pas davantage et les remerciements sont même optionnels. Je propose qu'on aille plus loin et qu'on les laisse directement les parents enseigner. Ça tombe bien on ne parvient plus à recruter de professeurs. Alors je comprends bien qu'en ces temps difficiles, les parents placent énormément d'espoir et d'inquiétudes dans leurs enfants. Je comprends bien qu'ils puissent mal prendre les choses négatives qu'on leur renvoie parfois, et qu'ils se sentent remis en cause dans leur travail éducatif. Mais je refuse que notre institution facilite par tous les moyens sa propre destruction en confiant un pouvoir de plus en plus grand à des personnes extérieures à l'École, et qui doivent, pour que celle-ci soit respectée, le rester. Dernier avatar en date on expérimente désormais l'orientation choisie par les parents en fin de Troisième, au mépris des résultats de l'élève, de nos avis de spécialistes et de notre connaissance du système. Je propose qu'on aille plus loin et qu'on les laisse directement enseigner. Ça tombe bien on ne parvient plus à recruter de professeurs. On se demande bien pourquoi…Jean-Rémi GIRARDSecrétaire national à la pédagogie du SNALC-FGAF syndicat des personnels de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur

Lécole se doit d’accueillir TOUS les enfants à partir de 3 ans sans distinction (c’est dans la loi) Les enfants autistes peuvent bénéficier de l’aide d’une Auxiliaire de Vie Scolaire personnelle qui les aide à comprendre le monde et à interagir avec les autres.

La gestion des AESH est rectorale mais presque toujours le Recteur de l’académie délègue cette gestion aux Inspecteurs d’académie DASEN. C’est donc l’Inspecteur d’académie du département qui a en charge l’affectation des AESH après que la CDAPH a notifié leur attribution auprès d’un ou de plusieurs élèves. Et c’est donc à l’Inspecteur d’Académie et à ses services, et notamment à l’IEN ASH et aux pilotes des PIAL que l’on doit s’adresser pour toute question en rapport avec l’affectation des AESH. Un coordonnateur départemental Dans chaque département, l’Inspecteur d’académie désigne un responsable chargé de coordonner le dispositif d’accompagnement des élèves en situation de handicap, en application de la circulaire n° 2017-084 du 3 mai 2017. Certains grands départements peuvent avoir plusieurs coordonnateurs. Le coordonnateur départemental est chargé du suivi de la mise en œuvre des PIAL au niveau départemental et il s’assure de leur cohérence. Il est chargé de l’affectation des AESH dans chaque PIAL. Le coordonnateur départemental est placé sous la responsabilité de l’IEN-ASH. On trouve généralement ses coordonnées sur le site de l’IEN-ASH du département ou on peut la demander à la cellule d’écoute des familles 0 805 805 110. Les PIAL – Pôles Inclusifs d’Accompagnement Localisés Les PlAL Pôles Inclusifs d’Accompagnement Localoisés sont conçus comme un outil de gestion des ressources humaines, permettant de répondre au mieux aux besoins d’accompagnement des élèves, tout en permettant une meilleure organisation du service des AESH. Le PIAL, un outil de gestion des ressources humaines Le PIAL est une organisation locale des interventions des AESH sur un secteur donné. Les PIAL couvrent l’ensemble du territoire depuis la rentrée 2021. L’extension des PIAL est variable. Le secteur d’un PIAL peut correspondre aux secteurs d’un ou plusieurs collèges. Le PIAL est placé sous la responsabilité d’un pilote du PIAL l’IEN du secteur pour le premier degré, un chef d’établissement pour le second degré. Les PIAL devraient permettre de mieux répartir et coordonner les interventions des AESH en fonction des besoins et des emplois du temps des élèves concernés, dans la mesure où ils sont confiés à des acteurs du terrain. C’est dans ce but qu’ils ont été créés. Le coordonnateur du PIAL organise et coordonne le travail des AESH Le coordonnateur départemental est suppléé, dans chaque PIAL, par un coordonnateur du PIAL désigné par le pilote du PIAL, souvent un enseignant déchargé, un directeur d’école ou dans le second degré, un membre de l’équipe pédagogique. Ce coordonnateur est chargé, sous la responsabilité du pilote, de l’organisation et du suivi de l’accompagnement humain dans le secteur du PIAL Il coordonne et module les emplois du temps des AESH Concernant les AESH, il est l’interlocuteur privilégié des directeurs d’école, des chefs d’établissement et bien sûr des AESH eux-mêmes. Il a notamment la charge d’assurer le suivi du dispositif. C’est dire qu’il doit répondre aux situations difficiles qui se produisent en cas d’absence de l’AESH. Mais ses moyens sont limités ! Le fonctionnement du PIAL Le fonctionnement de AESH mutualisés rentre tout à fait dans ce cadre. Leur attribution aux élèves qui en sont bénéficiaires reste notifiée par la MDPH, mais c’est le pilote du PIAL qui arrête leurs emplois du temps et qui détermine la quotité horaire de leurs interventions auprès des élèves concernés. Le fonctionnement des AESH individuels, par contre, pose des problèmes aux PIAL, puisque c’est la MDPH qui fixe la quotité horaire d’accompagnement individuel attribuée à chaque élève. C’est une contrainte dont l’Education nationale souhaite se défaire et de fait l’Education nationale fait pression sur les MDPH pour ne conserver que des AESH mutualisés. Des difficultés En cas d’absence ponctuelle d’un accompagnant, cette souplesse d’organisation du PIAL peut permettre un remplacement de l’absent par une réorganisation temporaire du service. On y gagne ainsi en souplesse. Mais il faut reconnaître que cela revient à déshabiller Pierre pour habiller Paul et que parfois sous prétexte de souplesse, on assiste à une valse des AESH. Dont les AESH se plaignent. Voir les absences des AESH. Les PIAL sont souvent vilipendés comme un outil de gestion purement comptable, déconnectée et déshumanisée. Ce maillage va en effet de pair avec une mutualisation de plus en plus généralisée des AESH, au détriment de l’accompagnement individuel, un dispositif permettant, selon ses détracteurs, d’afficher une augmentation du nombre d’élèves suivis, tout en réduisant le nombre d’heures d’aide apportée à chacun. Les PIAL sont accusés de dégrader les conditions de travail des AESH et de l’accompagnement des élèves. C’est en fait le manque d’AESH par rapport au nombre des attributions qui pose le plus de problèmes. Mais il faut sans doute songer à compléter le dispositif des AESH non seulement en augmentant leur nombre, mais aussi en développant d’autres formes d’accompagnement des élèves handicapés et d’autres formes d’aides aux enseignants qui les reçoivent. Voir le nombre des AESH. Des mesures complémentaires AESH référents et PIAL rénforcés A la mi-2020 deux innovations intéressantes sont venues compléter le dispositif. Primo, la création des AESH référents, des accompagnants dotés d’au moins trois ans d’expérience diversifiée et ayant suivi des actions de formation, chargés d’aider des collègues AESH en difficulté. Secundo, la possibilité de PIAL renforcés » dont l’objectif est de renforcer la coopération entre les enseignants du milieu ordinaire qui scolarisent un élève en situation de handicap, l’AESH et les personnels spécialisés du secteur médicoéducatif, voire du secteur libéral, en permettant leur co-intervention dans l’école. Les PIAL renforcés peuvent permettre aussi d’offrir le meilleur accès à l’école à des élèves qui relèvent d’un établissement ou d’un service médico-social. Références La circulaire n° 2017-084 du 3 mai 2017 – pilotage La circulaire 2016-117 du 8 août 2016 – L’aide humaine La circulaire 2019-090 du 5 juin 2019 – Cadre de gestion des personnels exerçant des missions d’accompagnement d’élèves en situation de handicap AESH Mise à jour 16 juin 2022
les parents peuvent ils refuser une avs
Salut Alors voilà, je suis en S SI et j'ai une bonne moyenne (14.5 de moyenne avec les félicitations au 1er trimestre) mais, voilà, j'aime pas du tout les sujets que l'on aborde en SI
Société Déclaré "grande cause nationale" en 2012, l'autisme pâtit encore d'un manque de structures pour prendre en charge les enfants qui en souffrent. Sollicités pour témoigner sur des parents racontent leurs parcours, marqués par les difficultés et le sentiment de solitude. A la suite de l'article "Guerre ouverte contre la psychanalyse dans le traitement de l'autisme"Le Monde , paru dans daté 17 février, nous avons lancé un appel à témoignages aux parents d'enfants autistes afin qu'ils racontent les difficultés de la prise en charge. Voici une sélection de leurs récits. "On nous a dit qu'il était urgent d'attendre", Anne-Cécile D., 39 ans, à Nantes. Arthur, âgé de 5 ans et demi, est autiste typique sévère. Au CMP centre médico-psychologique où il est suivi à Nantes, l'équipe nous a dit qu'il était "urgent d'attendre", qu'il ne fallait pas "l'enfermer dans une étiquette". Ce n'est qu'après avoir menacé de saisir le conseil de l'ordre que les soignants ont enfin accepté de procéder à un diagnostic. Les évaluations se sont échelonnées sur dix-huit mois! Sans avoir contacté son école, le pédopsychiatre nous a sommé de déscolariser notre enfant, pour le laisser à temps plein à l'hôpital de jour. Selon lui, nous devions faire le deuil des progrès d'Arthur qui jamais ne parlerait ou ne deviendrait continent, etc. Nous sommes partis à toutes jambes et avons mis en place une prise en charge adaptée à son handicap, avec un psychologue ABA Applied behavior analysis, analyse appliquée du comportement et un intervenant à domicile, qui nous a coûté 2 500 euros par an, à notre charge, pendant deux ans. Aujourd'hui, j'ai arrêté de travailler pour monter une école ABA avec d'autres familles dans laquelle nos enfants progressent à grands pas. Mais nous avons tous sacrifié nos vies à nos enfants. "Lorsqu'on a mis un mot sur son problème, j'étais soulagée et effondrée à la fois", par Aurore M. Je suis la maman d'Enzo, reconnu TED troubles envahissants du comportement avec troubles autistiques depuis l'âge de 3 ans et demi. J'avais remarqué que quelque chose n'allait pas, car à un an et demi-deux ans, Enzo ne parlait pas. C'est la première chose que j'ai remarqué. Quand j'en parlais à son pédiatre, c'était "tout va très bien, il finira par parler"... Dans ma famille, nous avions aussi remarqué qu'Enzo ne nous regardait pas quand on lui parlait. Mais tout allait toujours très bien, selon les médecins. A l'âge de 3 ans, Enzo est rentré en maternelle. J'ai eu de la chance, sa maîtresse était quelqu'un de très bien. En effet, Enzo ne parlait toujours pas, mangeait de la colle, sortait de la classe... C'est la première personne extérieure à la famille qui a remarqué que ça n'allait pas. Enzo a commencé les séances d'orthophonie. L’orthophoniste nous a envoyé au CAMSP Centre d'action médico-sociale précoce. Enzo a passé différents tests psychomoteurs, IRM, prises de sang. Après une attente d’environ six mois, le CAMSP m'a envoyé vers le CMPP centre médico-psycho-pédagogique. Là, la pédopsychiatre a posé le diagnostic et nous a parlé d'autisme. Lorsqu'on a posé un mot sur son problème, j'étais soulagée et effondrée à la fois. Maintenant, Enzo est bien pris en charge, mais je suis toujours autant scandalisée car mon fils, depuis sa naissance, était suivi tous les mois par un pédiatre qui ne s'alarmait pas plus que ça du fait qu'à 2 ans, il ne parlait pas. "En France, les listes d'attente sont interminables, mon fils a été scolarisé en Belgique", par Anne M., 38 ans, Boulogne-sur-Mer Pas-de-Calais. Mon fils a été mis hors de l'école à 3 ans et demi, il était en effet "non conforme" à la norme... Faute de structure pour lui listes d'attente interminables, il a été scolarisé en Belgique jusqu'à ses 6 ans et demi, âge auquel une place s'est ouverte dans un IME institut médico-éeducatif pour qu'il rejoigne sa maman en France! Au moment du diagnostic, on nous avait proposé des activités en CMP deux fois par semaine et deux heures par jour. Après quelques mois de congés enfant malade pris en charge par la CAF , je ne pouvais plus assurer mon travail... ce qui m'a poussé à faire le choix de le scolariser en Belgique. Heureusement que son père habitait à la frontière belge pour le récupérer chaque soir... Quelle galère en effet pour une maman et pour la fratrie. Mon fils est différent, et on nous l'a bien montré. Dans certains pays comme la Belgique, ces enfants font partie de la population et ont une place à part entière. "L'impression que le monde va s'écrouler", par Elodie R., 25 ans. Je suis maman d'une petite fille , Nourhane, âgée de 5 ans et demi. En 2009, elle a été diagnostiquée "autiste sévère". Lorsque l'on vous annonce que votre enfant ne parlera peut-être jamais, on a l'impression que le monde va s'écrouler. Aucune crèche ne voulait d'elle, car selon eux, Nourhane aurait perturbé le fonctionnement d'une journée. Malgré l'attribution d'une auxiliaire de vie scolaire, elle n'a pas pu être accueillie dans une école maternelle. La cause ? Nourhane faisait peur aux autres enfants et ralentissait le travail de la classe. Un seul centre l'a accueillie un moment, mais un beau jour, Nourhane ne pouvait plus y aller car elle était trop grande. A ce jour, ma fille n'est toujours pas scolarisée dans une école. Quant aux centres adaptés à son handicap, la liste d'attente est de plusieurs années. Elle ne parle pas, n'est pas encore propre, s'automutile, n'a aucune notion du danger, aucune relation avec les autres. Tous les enfants ont droit à la scolarité, mais je n'ai pas l'impression que cette loi s'applique pour les enfants autistes. Ces enfants ont besoin d'une école qui utilise la méthode ABA comme aux Etats-Unis, ce qui leur permet d'évoluer quotidiennement et intellectuellement. J'espère qu'en lisant ce témoignage, des personnes réagiront face à ma détresse et à celle des autres parents d'enfants autistes. "Que de temps perdu !", Thierry S., 41 ans, enseignant, à Martinet Vendée. Notre fille était suivie par un CAMSP à Paris jusqu'à notre déménagement en Vendée. Elle avait 4 ans. Elle y avait été diagnostiquée par un neuropédiatre. La prise en charge était satisfaisante. Très tôt, nous avions contacté le CAMSP de Vendée pour assurer le suivi. Mais d'excuses en excuses, ils reculaient la prise en charge. Après plus d'un an, en insistant, nous avons eu 4 ou 5 séances mais le suivi s'arrêta elle avait 6 ans. Que de temps perdu ! Sa mère a arrêté son activité contre 350 euros mensuels de prestations. Nous avons recherché en libéral les mêmes spécialistes qui suivaient notre fille à Paris. Rares, ils obligent à parcourir de grandes distances et ne sont pas ou très mal remboursés. Les négociations avec la MDPH maison départementale des personnes handicapées et les dossiers à remplir nécessitent beaucoup de temps, d'énergie. Nous avons aussi visité les institutions de Vendée - qui coûtent au contribuable 600 euros par jour -, discuté avec les parents et les personnels, mais l'approche est trop psychanalytique et la prise en charge aussi. Il y a parfois quelques activités occupationnelles, mais pour eux, ces enfants sont psychotiques. Ils attendent qu'ils se décident à parler au lieu de leur apprendre à communiquer. Les mères y sont souvent considérées comme cause du problème. Mais l'autisme est pourtant un trouble neurologique qui nécessite une stimulation importante, c'est reconnu internationalement. Notre fille alterne donc prises en charges libérales et école avec AVSi assistante de vie scolaire. "Les portes se ferment à l'adolescence !", par Nadine L., 46 ans, Cherbourg Manche. Ma fille est autiste Asperger , diagnostiquée à l'âge de 3 ans. Dans mon malheur , j'ai eu beaucoup de chance de rencontrer une équipe formidable et connaissant bien le sujet , contrairement à de nombreux parents ! Ma fille est en 3e ; c'est très difficile pour elle à ce jour. Elle est dyscalculique sévère et n'a quasiment pas eu de prise en charge dans ce domaine, ce qui fait qu'elle reste aujourd'hui avec un niveau de CM1 en 3e. Les portes se ferment donc pour elle après le collège . Elle rêverait de travailler avec les animaux, comme soigneur animalier, ou flore et faune... Seulement, tout se trouvant en lycée professionnel, seul un bac pro est possible dans ce domaine , mais son niveau de CM1 en maths ne lui permet pas l'accès a ces lycées. Elle gère elle-même très mal cette situation. Nous sommes très inquiets quant à son suivi après le collège , il n'y a pas d'ortophonistes formés pour ma fille dans ma région qui auraient pu la prendre en charge. Très peu de professionnels connaissent l'autisme, ils manquent de formation, et de nombreux parents se débrouillent seuls, n'ont aucune prise en charge... C'est scandaleux ! "Le bilan des compétences se faisait toujours à partir des défaillances", par Barbara L., 46 ans, professeur certifié, Aveyron. Maman d'une jeune fille autiste de bientôt 20 ans, j'ai connu les déboires de la génération de parents qui ont eu à lutter pour tout. D'abord le diagnostic - mon enfant avait un langage de bébé précoce jusqu'à l'âge de 18 mois, ensuite, elle n'est pas rentrée dans la constructions de phrases ; comportements bizarres. Puis le parcours "classique" école maternelle, psychologue, hôpital de jour et des conseils du style "Amenez-nous votre enfant, c'est un tyran domestique mais nous, on exigera un peu de sa part et vous verrez que tout ira mieux." Vers l'âge de 4 ans et demi on m'a enfin guidée vers un service d'évaluation spécialisé, on a mis un mot sur notre souffrance et nous pouvions avoir accès à des formations qualifiantes notamment un diplôme d'université autisme. A la maison, nous étions prêts à accompagner notre fille dans sa façon de faire des apprentissages. Mais pour son évolution intellectuelle, il ne fallait pas compter sur le milieu institutionnel on nous avait guidé vers le seul établissement du département ayant un agrément exclusif de l'accueil de la pathologie et une approche psy. Le bilan des compétences se faisait toujours à partir des défaillances. Le parcours douloureux de mon enfant a failli se terminer en hôpital psychiatrique. Certes, la venue d'un enfant autiste bouleverse une famille et un accompagnement psychologique positif aurait été le bienvenu, mais pas celui-ci ! "Il faut une dose de chance pour avoir en face de soi la personne compétente", par Murielle B., Plougastel-Daoulas Finistère. Mon fils a été diagnostiqué autiste en 2001. Le professeur qui m'a reçue ma dit "Votre fils est autiste, il ne fera jamais rien de sa vie, n'espérez pas le voir à l'école." Ça fait un choc ! Il a ensuite été observé pendant un an et on m'a dit "Votre fils est autiste atypique." Mon fils a été dans un centre de jour où nous ne savions pas ce qui s'y faisait, on nous disait que faire de l'orthophonie ne servait à rien, et on nous refusait le droit de rencontrer d'autres parents... L'école ? Personne n'en voulait. Finalement, nous avons vu un pédopsychiatre de Brest, celui-ci nous a presque sauvé la vie. "Oui, votre fils est autiste, mais ça ne veut pas dire que c'est la fin de la vie. On peut mettre plein de choses en place pour l'aider orthophonie et école ordinaire accompagnée d'une AVS." Avouez que si le diagnostic est le même, la façon de le gérer n'a rien à voir... Nous avons vendu notre maison de Nantes, j'ai renoncé à mon travail pour me consacrer à mon fils, mon mari a changé de travail pour venir habiter près de ce pédopsychiatre. Depuis, nous avons créé avec d'autres parents une association qui aide les parents arrivant dans le milieu de l'autisme. Après beaucoup de démarches, de dossiers, nous avons réussi à obtenir le droit à l'école avec AVS... Mon fils est actuellement en 5e avec AVS. C'est un vrai parcours du combattant auquel les parents sont confrontés et il faut une dose de chance pour avoir en face de soi la personne compétente. "Mon fils éprouve des difficultés d'apprentissage, car le programme est inadapté", par Laurence L., 41 ans, infirmière. J'ai un enfant autiste de 10 ans, diagnostiqué à 20 mois. Malgré un diagnostic précoce, j'ai rencontré bon nombre de difficultés dues essentiellement à la méconnaissance de ce handicap. La principale étant l'intégration scolaire - due à une méconnaissance encore une fois de l'autisme - auprès des instituteurs limite maltraitants et à un manque cruel d'assistants de vie scolaire formés. Encore aujourd'hui, mon fils est en CE2, dans une classe ordinaire, scolarisé 18 heures par semaine avec une AVS, mais l'avenir n'est pas tout rose. En effet, il éprouve des difficultés d'apprentissage, car le programme est inadapté pour lui. Il aime ce qui est concret et plus il avance dans le cursus scolaire, plus c'est abstrait. Donc nous voilà confrontés encore une fois devant le fait qu'il a des capacités - il sait lire parfaitement par exemple -, mais à la fois, l'écart se creuse par rapport aux exigences qui lui sont demandées. Que faire? Le laisser coûte que coûte dans le cursus, mais à un moment donné, il va se casser la figure, ou l'orienter dans une autre structure, non adaptée à l'autisme, où il risque de régresser ? Voilà le dilemme de bon nombre de parents d'enfants autistes. Cela nous révolte. Mais nous restons impuissants. Notre pays reste très en retard sur la prise en charge de l'autisme par comparaison avec d'autres pays. Notamment en ce qui concerne les nouvelles méthodes comportementales qui ont déjà fait leur preuve ailleurs ABA et TEACCH et qui fonctionnent très bien sur notre fils. "Une fois adultes, les autistes ont autant, sinon encore plus de difficultés", par Régine C. N'oublions pas que les enfants autistes deviennent des adultes, avec autant sinon encore plus, de difficultés. Mon fils a 25 ans ; j'ai connu les difficultés pour obtenir un diagnostic fiable et cohérent, les difficultés pour trouver une place quelque part pour lui et, si possible, avec un accompagnement adapté à son handicap. Nous nous sommes battus tous les jours et encore aujourd'hui pour qu'il ait une vie digne de ce nom, jusqu'à quand ? Mon fils a un bon niveau, sait lire , écrire, s'exprime et, arrivé à l'âge adulte, nous nous posons la question de son orientation. Pas de foyer de vie pas assez stimulant pour son niveau. Pas de milieu ordinaire trop autiste. Le choix s'est fait sur une orientation en ESAT établissement et services d'aide par le travail adapté aux personnes avec déficience intellectuelle, mais pas à celles avec autisme... Cela fait bientôt quatre ans, et ce n'est pas du tout satisfaisant, il nous faut réfléchir à un autre accompagnement pour stimuler ses compétences perte de langage car trop peu d'échanges, renfermement.... Les parents prennent les choses en main, créent des solutions privées en recrutant eux-mêmes des professionnels de l'autisme à domicile, organisent les prises en charge... Est-ce satisfaisant pour un pays tel que le nôtre ? Les parents s'y épuisent...Il y a pourtant des solutions et pas uniquement en institution, mais en créant de petites unités moins onéreuses pour la collectivité et plus adaptées. > Lire notre article "L'accompagnement des personnes souffrant d'autisme reste insuffisant". Le Monde Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. 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